L’initiative “M’Bè Mali fè” est du groupement de partis politiques GPP-Mali Jigi, membres de la Coalition de la majorité présidentielle (CMP). Il s’agit d’une initiative citoyenne qui fédère la classe politique et la société civile maliennes. Le 13 décembre dernier, “M’Bè Mali fè” a posé ses valises à Nioro du Sahel pour une conférence-débat sur l’actualité brûlante de notre pays.
L’opération “M’Bè Mali fè” a été lancée depuis un certain temps et consiste, selon ses initiateurs, à aller à la rencontre des populations du Mali profond afin de leur expliquer la gouvernance IBK, les défis qui se posent au pays et recueillir leurs préoccupations qui seront consignées dans un document appelé Plan d’action lequel sera remis à qui de droit après l’opération.
La mission était conduite par le coordonnateur de l’opération, Ismaël Sacko, président du parti PSDA, et était composée de Gollé Tounkara, membre du Recotrade, Hassane Gana (membre de la société civile), Mme Diop Astan Koné (présidente du Mouvement des femmes du PSDA) et Penda Traoré du même parti.
Triomphalement accueillis à son arrivée le vendredi vers midi, le coordonnateur de “M’Bè Mali fè”, Ismaël Sacko, et sa forte délégation, après un décrassage à leur auberge et la grande prière, n’ont pas perdu de temps à aller à la rencontre des autorités administratives et traditionnelles pour leur expliquer le but de leur présence et de l’opération.
Les visites de courtoisie ont commencé par la préfecture où le préfet, Mahamadou Alfousseyni Maïga, et son adjoint, Souleymane Sangaré, ont été ravis de recevoir une si importante délégation pour une cause aussi noble : le Mali.
“Pour la cause du Mali, tout le monde est concerné. C’est pourquoi nous vous encourageons dans votre initiative et notre accompagnement ne fera pas défaut”, a souligné le préfet Maïga. Même son de cloche à la Mairie de Nioro où la délégation a été reçue par le 1er adjoint au maire, Yoro Diallo.
“C’est une question de Mali et non de chapelle politique. Le salut du Mali est lié à la réussite du mandat d’IBK et la ville de Nioro est prête à accompagner le pays dans la voie du succès”, a martelé l’édile.
L’unité nationale chantée
Pour les autorités traditionnelles, la délégation s’est rendue successivement chez le grand imam de la ville, Madiassa Diakité, et dans la famille du Chérif Cheickna Hamallah dit Bouyé où en l’absence de ce dernier, l’honneur est revenu à son fils aîné, Cheickna Hamallah Houlhindé, d’accueillir M. Sacko et sa suite.
A ces notabilités religieuses, le coordonnateur de “M’Bè Mali fè” a demandé de prier pour le pays, surtout pour une bonne issue des négociations entre le gouvernement et les groupes armés. Le fils du Chérif a assuré que le Mali ne sera pas divisé alors que le grand imam de la ville appelait chacun à mettre le pays au-dessus de tout.
“La beauté d’un pays ne se mesure pas à son apparence physique, mais à son unité. Les Maliens doivent être unis et implorer Dieu. Les rebelles du Nord sont certainement sous l’emprise de Satan et nous devons implorer Dieu pour qu’ils reviennent à la raison. Nous devons aimer notre pays, car le bonheur de chacun de nous dépend du bonheur du Mali”, a enseigné l’imam Diakité.
La conférence-débat du samedi 13 décembre s’est tenue dans la salle de conférence de la station ORTM de Nioro en présence d’un auditoire riche en variée. Plusieurs notabilités peules, bambaras, sarakolés, arabes avaient fait le déplacement. Chacun voulait entendre le message de l’amour du Mali.
Ismaël Sacko a expliqué le sens de l’opération. “L’opération M’Bè Mali fè implique des Maliens formés, compétents et disposés à servir d’abord le Mali. Elle dénote aussi du fait que nous sommes persuadés que la régionalisation, qui implique un nouveau modèle de gouvernance et qui est un test vers l’appropriation par les collectivités de la gestion locale, nécessite le sens élevé du patriotisme et du don de soi pour le Mali”.
M. Sacko a ensuite appelé les jeunes de Nioro au devoir patriotique. “Oui, notre mission est de porter le Mali et d’y promouvoir la culture du mérite et de l’excellence. Ensemble, nous devons barrer la route à toute tentative d’autonomie sous quelque forme que ce soit. Et en contrepartie, au nom du Mali, nous devons redonner un contenu clair, simple et cohérent à la régionalisation et à la décentralisation nouvelle version”.
A Nioro du Sahel, les préoccupations des populations se rapportent à l’école, l’emploi, la formation, la sécurité. Les pourparlers inter-maliens d’Alger, de même que la libération des terroristes en échange de celle de l’otage français Serge Lazarevic ont été des sujets largement abordés. La délégation en a pris bonne note.
Alpha Mahamane Cissé
what we have is not terrorism but a siattuion in which certain northerners want to vermoose with loot stolen over the years!!!. In this created chaos, they will slip quietly into their new country knowing that the large populace of uneducated citizens in that new country’, are used to serfdom so will forever be dependent on crumbs from their tables as such they will permanently escape justice from man and since they equate themselves with God as all their actions including mass murder, election rigging, stealing of our commonwealth are ordained by God’, will scorn God’s judgement too. we don’t need to look far, their I Be Bigman rantings and manipulations of the judiciary give them away. even the activities of their young turks who come to work in traditional regalia to intimidate us, spend our money any how and the other one who condemns jonathan at the drop of a hat but who must have billions stashed somewhere gives them away. but to the rest of us, i say take heart, history is never on their side. these modern day saddam husseins of today who talk down on us from their gilded palaces will tomorrow be caught up with in their rat holes!!!!!
Good point Elijah! We actually desiusscd it because the article was silent on the issue. We aren’t sure if the mothers are unhealthy and research needs to show that it isn’t the case. However, the article did show that the mothers can breastfeed. I don’t think the mothers are to blame because their actions are based on beliefs and traditional practices.
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