Cité Tounkaranké à Djalakorodji : Un espoir pour les Maliennes de l’extérieur !

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Le chantier de l’Association Tounkaranké que préside Mme Touré Ramata Touré est en construction sur son site baptisé : ‘’La Cité des Tounkaranké’’ situé à Kouloubleni dans la commune rurale de Djalakorodji. Cette cité doit héberger les femmes et leurs enfants dès leur retour au bercail. Elle est accueillera aussi des étrangers en séjour au Mali. Lire notre commentaire.

 

Battu sur une superficie de plus de 15 hectares, ce quartier résidentiel est attribué par la mairie de la commune rurale de Djalakorodji en accord avec les autorités du Mali. «Il s’inscrit dans le cadre du développement de cette localité qui bénéficiera de l’eau potable, de l’électricité et même de la construction de son principal axe routier qui le traverse dans le sens de sa longueur», explique un conseiller municipal.

 

L’objectif de la ‘’Cité Tounkaranké’’ selon Ramata Touré présidente de l’Association Tounkaranké est de permettre aux femmes qui, ont passé plusieurs années à l’extérieur sans être régularisées, d’avoir un toit au pays. Le site est désormais morcelé et certaines bénéficiaires ont déjà obtenu leurs permis grâce au dévouement de l’association. Il sera doté d’une maison de jeunes, d’une école, d’un centre secondaire d’état civil et d’un hôpital qui sera en partenariat avec un autre basé en France. Aussi, on promet que les maisons en construction répondront à toutes les commodités urbaines.

 

 

Par ailleurs, dans le cadre de la réconciliation nationale, l’Association Tounkaranké en collaboration avec les femmes en tenue a organisé une journée de plantation d’arbres dans ladite cité. C’était le Mardi 02 Septembre 2014 en présence des représentants de la mairie et du chef de village de Djalakorodji.

 

À noter également que plusieurs Maliennes vivant en clandestinité en France ont pu être régularisées en 2009 grâce au concours de l’Association Tounkaranké qui s’illustre aussi dans des actions humanitaires. Elle a offert un véhicule climatisé à la mairie de Djalakorodji, pris en charge la scolarisation de certains enfants démunis et chaque mois elle fait don aux femmes détenues à la prison de Bollé. Les promesses faites aujourd’hui par Mme Touré, la présidente de l’association, seront-elles tenues? La réponse dans quelques mois.

 

Bréhima Coulibaly

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