La Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (Cmas), dans un communiqué, a mis en garde les autorités de de la transition, sur les éventuelles conséquences de son exclusion dans la réunion du Cadre de Concertation Nationale (CCN) tenue le mardi 28 juin dernier entre le gouvernement, la classe politique et les forces vives de la nation (Société civile).
En effet, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du Gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga, avait invité la classe politique et la société civile à prendre part à une réunion du Cadre de concertation nationale durant laquelle il était question de partager le chronogramme du référendum et des élections, le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles avec eux.
«La CMAS de l’imam Mahmoud Dicko informe l’opinion nationale et internationale qu’elle n’a reçu aucune invitation d’aucune autorité à prendre part aux travaux préconisant l’avenir et le devenir de notre pays », peut-on lire dans le communiqué signé par son coordinateur général, Youssouf Daba Diawara.
Il a rappelé que cette transition est le fruit de la volonté de changement du peuple porté par le «Mouvement du 5 juin» dont ils sont acteurs. Tout en déplorant cette attitude qu’il juge ‘’exclusion manifeste des autorités concernées vis-à-vis de son organisation. Il a également rappelé que l’inclusivité étant le socle de cette transition, qu’aucun malien ne doit être exclu du processus en cours.
«Nous prenons le peuple malien à témoin que les autorités concernées sont les seules responsables des conséquences qui peuvent découler de ces pareilles pratiques qui ne rassemble point les Maliens. Par conséquent, nous allons user de toutes les voies et moyens pour nous faire entendre car, le Mali nous appartient à tous», indique le communiqué.
Moussa Sékou Diaby