Dolce vita et farniente, qui n’en rêve pas ? Tout le monde aimerait bien se prélasser sous les cocotiers, en galante compagnie, un bon verre à portée de main, un cigare à la bouche et savourer les délices de Cadoue. Mais vous imaginez bien que tout cela a un prix. Si vous êtes né avec une cuillère d’argent dans la bouche ou si vous avez un porte-monnaie épais, le rêve est permis… surtout que les start-up travaillent à vous faciliter la vie. Tenez, je me suis autorisé ces-temps-ci une tournée des objets connectés et vous êtes loin de soupçonner tout ce qu’on peut s’offrir. Encore une fois, Dolce vita et farniente ont un prix hors de portée de petites bourses comme nous autres. Dans la jungle des objets connectés, j’ai eu un faible pour la bague d’Apple. Selon sa description très officielle du site www.objetconnecte.net cette bague est encore au stade de concept. Le site précise que la bague connectée est composée d’un petit écran qui serait une prouesse de nanotechnologie, pratique chère à la marque, avec en outre un transmetteur sans fil, un microphone, un capteur biométrique concentrés dans l’habitacle de l’objet, ainsi qu’une batterie rechargeable. En somme, un concentré de technologies. Et ce n’est pas tout ! Le joujou qui est conçu pour être porté sur l’index et utilisée avec le pouce, servira de relais entre votre arsenal de produits Apple, en particulier votre iPhone. Précision de taille du site : « Grâce à la technologie du 3D Touch, vous pourrez, semble-t-il, utiliser discrètement votre appareil mobile dans les situations qu’ils l’obligent via votre bague connectée, à travers les réseaux Wi-fi, Bluetooth ou encore NFC (Near Field Communication, ou Communication à courte portée). S’il m’était donné la permission de me remarier, vous imaginez bien que, cette élue et moi, nous enfilerions des bagues connectées. Pour rester dans le registre des parures connectées, j’ai carrément flashé sur cette invention de la start-up Gemio vient de dévoiler un bracelet connecté qui s’illumine au contact des amis de l’utilisateur. Cette fonctionnalité, selon le descriptif officiel, s’adresse en particulier aux jeunes adolescentes, avec une jolie palette de couleurs qui peut être modifiée directement sur l’application « MyGemio ». Plus fort encore, les couleurs pourront changer en fonction de la personne à côté de vous ou de vos actions. A propos de ce bracelet, le site donne cette précision de taille : « Si l’objet connecté en tant qu’objet de mode est en train de se démocratiser, c’est la première fois qu’un dispositif a des possibilités de personnalisation aussi complexes. En bref, vous l’aurez compris, cela devrait beaucoup plaire aux plus jeunes filles pour rester en contact avec leurs meilleures amies du monde de toute la vie. Enfin, pour s’offrir cette merveille, les précommandes commencent fin de novembre 2015 sur gogemio.com. Et il faudra débourser entre 69 et 99 dollars. Ps cher vendu, n’est-ce pas ! Pour terminer, je me suis aussi attardé au stand de Nebia, cette douche intelligente dont la particularité est de vous faire faire des économies substantielles. Selon son descriptif, « Nebia dépense près de 70% d’eau en moins. Son design travaillé et agréable a été étudié pour distribuer l’eau d’une tout autre manière, en pulvérisant le liquide en millions de gouttelettes au-dessus de la tête de son utilisateur, recouvrant ainsi 10 fois plus de surface qu’une douche normale. Les objets connectés, c’est la nouvelle tendance ! Des hommes d’affaires avisés et des créateurs futés ont flairé le bon coup. Les sommes d’argent en cause sont évaluées en plusieurs milliards de dollars et, au regard des prospectives, le marché va exploser dans pas longtemps. Il faut y voir d’abord un effet de mode auquel nous avons tendance à succomber très facilement d’autant plus que, en règle générale, la plupart des objets connectés ne coûtent pas les yeux de la tête. Les acteurs du milieu comptent beaucoup plus sur la vitesse de rotation pour rentabiliser leur business. Et puis, ne nous voilons pas la face, avec leur force de frappe commerciale, nous laissent-ils le choix ?
Serge de MERIDIO
