Voici ce que dit le communiqué de l’UQAM : « Le 28 février prochain, se tiendra la Journée mondiale sans Facebook lors de laquelle les internautes sont appelés à faire ce qui se rapproche de l’impossible pour certains : se passer de Facebook une journée dans l’année. Visant à sensibiliser les utilisateurs du célèbre réseau social aux risques de la cyberdépendance, cette journée est aussi l’occasion d’aborder les enjeux de la cyber intimidation, de la vie privée en ligne, du partage de l’information, mais aussi du potentiel des médias sociaux. Mieux, précise le communiqué, « des experts de l’UQAM sont prêts à commenter les diverses facettes de ces enjeux ci-dessus mentionnés. Et rien que des grosses huiles, des sommités dans leurs domaines de compétences respectifs pour décortiquer ces problématiques liées au cyberespace qui, de plus en plus, conditionner notre existence.
Même dans nos pays qui découvrent ces outils, la dépendance est en train de prendre. A surprendre certaines conversations, on réalise, de plus en plus, que Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, Google… prennent de l’importance dans notre quotidienne. Qui n’a pas été exposé, sur le célèbre réseau, à l’image de bébés à peine venus au monde ? Qui ne se souvient de ces conversations publiées sur Facebook qui auraient du rester dans la sphère privée ? Et toutes ces respectables personnes qui se croient obligées de partager avec nous leurs photos dans des postures que la décence commanderait de cacher, leur état d’âme, leurs scènes de ménage, leurs peines, leur bonheur… ?
Il y a sûrement une côte d’alerte qui est atteinte… ou est en train d’être franchie qui interpelle notre responsabilité individuelle et collective. Malheureusement, comme en d’autres matières, nous autres africains sommes incapables de réfléchir par nous-mêmes. Et nous émergerons de notre torpeur lorsque nous découvrirons que nos enfants ne nous appartiennent plus, qu’ils vivent dans un autre univers dont nous ne maîtrisons ni le contour ni le mode de fonctionnement.
Sans verser dans quelque forme de catastrophisme, il y a lieu que ceux qui ont la charge de la formation de notre jeunesse adressent ces questions avec anticipation et responsabilité afin qu’elle aborde le cyberespace suffisamment préparée et avertie. Ainsi, sera-t-elle à l’abri des travers imputables à une appropriation mécanique des TICs et de certaines de leurs applications.
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Serge de MERIDIO