« Je suis détenteur d’une Maitrise en Droit Privé à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Bamako. Il y a 7 ans que j’ai fini mes études, je suis sans emploi raison pour laquelle je me débrouille dans d’autres domaines informels pour subvenir à mes besoins. A mon humble avis la question de l’emploi des jeunes reste une situation préoccupante. Malgré, la création des structures ad hoc, notamment l’ANPE, l’APEJ et autres, l’employabilité des jeunes demeure un fléau. Le fond d’appui à l’entreprenariat jeune est très sélectif à cause des raisons que tout le monde connait aujourd’hui à savoir la délimitation d’âge pour accéder aux fonctions, les entreprises privés comme les sociétés de gardiennage, les cabinets d’avocat qui accueillent les jeunes chômeurs ne rémunèrent que de façon dérisoire ou néant la plus part des temps.
A ce niveau le rôle de l’Etat est prépondérant! Les écoles privées connaissent quasiment une prise en charge du personnel difficile, les ONGs demandent la plupart des temps des expériences de travail 4 a 5 ans que bon nombre de jeunes n’ont pas. Le chômage des jeunes demeure un caillou dans la chaussure du développement de notre nation et peut engendrer d’énormes conséquences telles que : la délinquance juvénile, le terrorisme, l’immigration clandestine, l’exode rural, le radicalisme, l’affaiblissement du tissu social affirmera-t-il.
Je conclus, l’union européenne et d’autres partenaires au développement doivent s’impliquer directement par contact direct avec les jeunes! Car la bureaucratie a montré ses limites ».
Dans un micro-trottoir dans les rues de Bamako nous avons tenu le micro à trois jeunes en chômage pour qu’ils se prononcent sur le chômage des jeunes leurs démarches sur le marché d’emploi.
Nianankoro Mamadou FOFANA
Je suis Nianankoro Mamadou Fofana, agent commercial a LKA service. Je me débrouille aujourd’hui grâce à mes relations amicales.
« Le problème de l’emploi des jeunes au Mali est un calvaire. C’est une utopie des leaders politiques qui répercute sur les jeunes. Que ce soit dans les services gouvernementaux ou dans le secteur privé avoir un emploi aujourd’hui est un parcours de combattant. Dans la plupart des cas le privilège est donné aux cadres de la boîte et aux plus riches.
Cet état de fait aristocratique pénalise automatiquement les pauvres personnes et cela peut conduire bon nombre de jeunes désœuvrés, laisse pour compte au désarroi au vol, le braquage et même à la rogue. Nombreux sont ce qui se donnent à la drogue et à l’alcool pour ne plus penser au chômage qui les gangrène. A mon avis le gouvernement devrait plutôt conduire les jeunes vers le secteur privé et, réitère-t-il, avec des mesures d’accompagnement strict.
Aujourd’hui rare sont les entreprises privées qui traitent dignement les jeunes employés (voir le mode de paiement dans les privées).
Pitoyable jeunesse avec un avenir incertain dans un pays dont le sérieux n’est pas trop à la mode. Sinon pourquoi le gouvernement n’instaure pas des projets de banque de développement durable tout en incitant les jeunes à aller vers le secteur de l’entreprenariat agricole, même si ces banques ne prêtent souvent qu’aux riches ? conclu-t-il.
Lorenzo SYLLA
Je me nomme Loré Sylla, après mon Bac j’ai fait ma formation d’infirmière à la Croix Rouge de Bamako. Cela fait quelques années que je suis une diplômée sans emplois.
« L’emploi des jeunes au mali est un souci majeur pour le gouvernement d IBK, qui a promis, lors des campagnes électorales de 2013, 100 000 emplois directs, indirects aux jeunes durant son quinquennat. Mais, malgré les efforts consentis par les gouvernements dans l’employabilité des jeunes, le problème d’emploi au mali reste entier. Comme moi, la plupart des jeunes maliens sont confrontés à ce problème de chômage sans précédent. Sauf ceux dont les parents ont assez de moyens et quelques rares chanceux, nombreux jeunes en souffrent jusqu’au dernier degré.
Pour poursuivre Lore SYLLA dira que pour s’en sortir elle exhorte les jeunes à ne pas dire que j’ai fait telle ou telle étude et je ne fais pas autre chose si ce n’est la formation que j’ai fait. Car, martèle-t-elle, au mali il y a inadéquation entre la formation et l’emploi. Ce n’est pas parce que j’ai étudié le droit que je dois être forcément Juge ou Avocat. On peut faire autre chose au lieu de croiser les bras. Le chômage des jeunes peut avoir beaucoup de conséquences dans un pays comme le nôtre.
En effet, le chômage peut provoquer l’exode rurale, l’immigration clandestine avec ses corollaires de mort dans les méditerranée, le banditisme, la dépression qui conduit à la suicide et à la folie, bref le chômage constitue un véritable épine dans le pied du développement du pays et cela a beaucoup de répercussions sur le peuple lambda d’un pays conclura-t-elle ».
Boh Falaba TRAORE fille d’un grand Cinéaste Malien (Issa Falaba TRAORE)
« Je suis Boh Falaba TRAORE, j’ai une Maitrise en Sociologie de l’ex Faculté des Lettres Langues Arts et des Sciences Humaine de l’Université de Bamako.
Il y a bientôt 10 ans que je suis diplômée sans emploi, si ce n’est le petit commerce que j’exerce avec l’aide des proches je serai en train de vivre le calvaire. Tout comme je l’ai fait avant d’entreprendre le commerce beaucoup de jeunes sont assises chez eux après des études supérieures et professionnelles. Chose que je trouve écœurante et anormale surtout. Le chômage des jeunes peut avoir des conséquences énormes à savoir : le vol, l’escroquerie, la débauche chez les jeunes filles pour ne citer que ceci et beaucoup d’autres maux dangereux pour les mœurs du pays.
Chiffres statistiques sur le chômage selon le sexe, le groupe d’âge et par région au Mali 2013/2016 selon l’EMOP: EMOP est une enquête de l’Institut National de la Statistique.
Qu’est-ce qu’un chômeur ?
Selon le Bureau International de Travail (BIT), trois critères sont utilisés pour considérer quelqu’un comme chômeur :
- La personne est sans emploi pendant la période de référence.
- La personne a entrepris des démarches pour chercher du travail pendant la période de référence.
- La personne était prête à travailler immédiatement s’il trouvait du travail (en général moins de 15 jours).
Lorsqu’on ne tient pas compte du critère b alors on parle de chômage élargi (cf. : les listes minimales des indicateurs sur le marché du travail adopte par l’Union Africaine et par l’UEMOA)
Statistiques des taux d’inactivités de personnes entre (15-64 ans) :
Bamako :
- raisons involontaires : 12,6 %
- invalide ou malade de longue durée : 4,0 %
- étudiant(e) :48,9 %
- femme au foyer : 23,7 %
- autres raisons : 10,8%
Autres villes :
- raisons involontaires : 8,6 %
- invalide ou malade de longue durée : 5,7%
- étudiant(e) :44,9 %
- femme au foyer : 30,1 %
- autres raisons : 10,7%
Rural :
- raisons involontaires : 4,9 %
- invalide ou malade de longue durée : 3,3 %
- étudiant(e) : 39,6 %
- femme au foyer : 30,7 %
- autres raisons : 21,5%
Masculin :
- raisons involontaires : 3,3 %
- invalide ou malade de longue durée : 4,3 %
- étudiant(e) : 69,7 %
- femme au foyer : 2,7 %
- autres raisons : 20,0 %
Féminin :
- raisons involontaires : 10,2 %
- invalide ou malade de longue durée : 3,8 %
- étudiant(e) : 28,4 %
- femme au foyer : 42,1 %
- autres raisons : 15,4 %
Syndrome de l’insécurité malienne, l’instabilité économique en est la source
L’humanité sous la menace des virus du banditisme, du terrorisme et de l’économie criminelle (drogue) issues de la mauvaise gouvernance économique et la désobéissance des grandes puissances du monde aux lois fondamentales du droit international.
Il n’y a pas de cause sans effet apprend-on ! Les virus qui secouent l’humanité dans sa chair ne sont ni des fatalités ou des faits du hasard. Le chômage, l’un des plus grands maux qui dominent les enfants nés dans les années 80 (la couche intermédiaire 18 a 35 ans).
A en croire, le chômage est source d’hypocrisie et de goinfrerie qui aveuglent les différentes autorités des pays respectifs du monde sans y trouver de solutions idoines.
Particulièrement au Mali, il n’est un secret pour personne que nos grands marchés s’inondent de plus en plus de jeunes diplômés qui, sous l’emprise du chômage et des préjudices de la société acceptent à tout prix d’être au service de leurs employeurs. Ces jeunes diplômés de toutes les grades universitaires et en toutes spécialités n’ont d’autres choix que d’évoluer dans le secteur informel tout en faisant le bonheur des grands opérateurs économiques (leurs employeurs) avec leurs compétences requises.
Hélas ! À quel prix ?
En Afrique et particulièrement au Mali, après les études universitaires qui demandent endurance et abnégation équivalant à un véritable parcours du combattant les jeunes diplômés se retrouvent confrontés au manque d’emploi incommensurable suscitant le désarroi. Et cela à cause du manque de volonté des leaders politiques d’endiguer a la corruption, le népotisme lors des différents recrutements dans la fonction publique. Le refus de changement des filières qui s’avèrent caduques en filières techniques répondant aux réalités du marché d’emploi et également le manque de stratégie afin d’encourager la jeunesse dans le secteur agricole pour faire face au faible taux d’industrialisation sur le continent.
A cela s’ajoute le manque d’aplomb des autorités de faire face aux stratagèmes des grandes institutions financières du monde. Face à ces tristes réalités, bon nombre de jeunes diplômés, pour s’affranchir du fardeau de chômage s’offrent aux opérateurs économiques animant le marché et qui ont sans nul doute besoin de personnels qualifiés pour la gestion de leurs entreprises respectives. Le commerce représentant la plus grande activité économique du pays, faute de perspectives.
Ces pauvres jeunes sont gestionnaires financiers, comptables, linguistes (anglais, allemand, arabe et même chinois), mathématiciens qui n’ont pas pu décrocher un boulot fixe après les études à cause du système caduc et aristocratique. Malheureusement, réalité oblige, certains d’eux travaillent en plein temps 7/7 sans repos et ne bénéficient point de prime ou d’avantage lié aux heures supplémentaires qu’ils travaillent. Ils ne perçoivent pas de bons salaires et ne sont ni encourager ni de contrat de travail, ni de droit à l’INPS à fortiori avoir de sécurité sociale. En plus de ces mauvaises conditions de travail certains de ces pauvres jeunes peuvent se voir virer du jour au lendemain sans au préalable, aucune indemnisation.
De telle injustice sous un système esclavagiste sans précédent ne peut être sans conséquence. Des pauvres victimes, avec leurs minimes salaires variant entre 30 000 FCFA et 50 000fcfa n’ont pas de moyen pour faire recours à la justice.
Ainsi, ces jeunes, ne sachant à quel saint se vouer s’exposent en proie devant les maux qui gangrènent l’humanité croyant s’extirper des pénibles conditions de vie. L’humanité est plus que jamais secouée par le banditisme, la rébellion, le terrorisme, et l’immigration clandestine. De l’immigration clandestine prolifère le trafic de drogue et la mort prématurée d’un grand nombre de jeunes dans la mer et sur les sables du Sahara. Qu’on ne se le leurre pas, tant que les grandes puissances et les gouvernants du monde ne se ressaisissent pas pour un peu de justice et d’équité dans la gouvernance économique mondiale, tant que les beaux discours ne se concrétisent pas, le terrorisme, le banditisme et l’envahissement de l’occident par les migrants auquel tous et toutes sans exception connaissent aujourd’hui ne seront jamais endiguer.
Les citoyens du monde en ont marre d’entendre les discours fallacieux des présidents et les ministres condamnant les actes terroristes avec toutes sortes de mots. À chaque fois qu’un attentat se produit quelque part dans le monde ils ne manquent pas de mots pour consoler les familles attristées tout en ignorant qu’ils ont leurs parts de culpabilités dans le fondement des virus terroriste. Il suffit juste une remarque pour confirmer la véracité de ce constat.
Tous les attentats qui se sont succédé ces derniers temps ont pour commanditaires des jeunes. Ils le font parce que désespérer d’un système de gouvernance qui ne montre aucun avenir certain a une jeunesse sans repère. En fin au lieu d’investir des millions et des milliards dans des sommets frivoles sur la paix et la sécurité dans le monde, ne serait-il pas profitable de songer à stabiliser l’économie de tous les pays souverains du monde afin de créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse avec ces milliards ?
Dognoumé DIARRA Source :
L’œil du Péon
je suis détenteur d’une maîtrise en gestion à la faculté des sciences économiques et de gestion, la question du chômage reste préoccupante je cherche d’emploi. seydou goro
Vous cherchez la faute oû?
C’est vos incapables ,corrumpus de dirigeants.
Des voleurs de deniers publics.
Ils ne font rien pour jeunesse.
Ils veulent voir la jeunesse mourir dans la méditerranée, après jouer aux pompiers. Ensuite faire la manche devant UE pour remplir leurs poches.
Réadmission signé équivaut gain d’argent !
Des vautours !!!!!
Etudiants , il faut tout faire pour avoir ce faut diplome la .La culture de ces ensembles de connaissances qui te reste et bien ne laisse pas un politicien te duper .
vous continuez a elire des gens qui ne font que parler et rien ne change .Le droit est le secteur qui doit employer le plus car ds la vie tout est relation de droit et devoir entre personnes echangeant.
Le Mali est un grand pays la terre ne trompe pas .Avec le diplome en poche cherche a aller vers l’agriculture .Produit pour l’industiel de demain.
Ceux qui font des etudes actuelement ,songez a faire des epairgne avec le peu de bourse au Djemeni ou faso djeguiye pou avoir une histoire avec eux .
A la fin de vos etudes ils pouront vous assister ds la creation de vos emploies.
le gouvernement aussi doit arreter de gaspiller les fonds
L’argent mis ds le Ravec ou la carte nina donner seulement un million au gens qui ont des licences maitrise pour decoller .
Le Mali doit etre un etat de providence jusqu’a trouver une solution au chomage des jeunes.
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