Chic ou choc ?: Qui n’est pas…fou ?

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Parce qu’elles ne tuent pas, contrairement au paludisme ou au sida, les maladies mentales, ne figurent pas, jusqu’à présent, parmi les priorités de la Santé Publique au Mali, comme dans la plupart des pays africains.

Et pourtant, les guerres civiles ou non et la pauvreté qui frappent nombre de pays africains, sont les causes qui entraînent l’accroissement de ces maladies qualifiées à juste raison par l’Organisation Mondiale de la Santé, de « fardeau trop souvent négligé ».

Un « fardeau » avec lequel, nous sommes pourtant condamnés à vivre, même s’il ne constitue plus un cas de conscience.

Ils (ou elles) sont pourtant là. Parmi nous, dans les marchés, sur les grandes artères de la ville, les lieux publics. Partout, on peut les voir et les revoir. Les visages meurtris, les cheveux ébouriffés, le torse nu, ces « fous et ces folles », comme pour défier les consciences ne portent que des haillons, très souvent noués seulement autour des hanches, cachant à peine la seule partie que les autres n’exposent jamais.

Toute la journée et pendant les 12 mois de l’année, ils (ou elles) marchent (ils ne connaissent ni taxi, ni dourouni) des kilomètres, fouillant les poubelles en quête de repas.

En saison chaude, froide ou pluvieuse, ces malades n’ont d’autres logis que la rue. Ils ne s’en sortent qu’avec l’aide exclusive du Tout Puissant.

Pendant ce temps, certains Ministères comme celui de la Femme, de l’Enfant et de la Famille,  (très expérimenté dans le domaine des séminaires grassement rémunères) n’ont jamais organisé un quelconque séminaire en vue d’une réflexion sur le sort de ces malades mentaux.

Quant à la société, elle tourne purement et simplement le dos à ces malheureux… Et ceux qui, de temps en temps regardent vers ces malheureux, c’est très souvent pour leur « offrir » des coups de fouets, des injures ou des rires sadiques.

Pire, parmi ces malades mentaux qu’on rejette, il y en a qui intéressent certaines personnes…  une fois la nuit tombée.

En effet, les jeunes filles « malades mentales » font l’objet de convoitise… sexuelle de la part de certaines personnes « normales ». Et souvent pas des moindres.

Et, elles sont nombreuses ces jeunes « folles » qui ont, plus d’une fois, accouché d’enfants dont les pères insoupçonnables, ne sont autres que certains Patrons richement habillés et qui roulent à bord de luxueux véhicules à destination… de la mosquée.

C’est « fous et ces folles » font la honte de la société qui les rejettent dans la plupart des cas, à la rue. Mais, quand les pouvoirs publics pour leur part restent aussi indifférents à leur sort, il faut admettre que ce monde là est vraiment… fou.

 Boubacar Sankaré

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1 commentaire

  1. Dire que Trump n’a jamais voulut déclarer d’urgence nationale sur la sécurité aérienne à bord de leur Boeing 737 Max

    Ce travail, qui doit normalement être conduit par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale dont c’est la mission outre-Atlantique, a été réalisé en grande partie par Boeing lui-même.

    En clair, Boeing, qui entend vendre et fournir un grand nombre de son 737 MAX, s’est chargé lui-même de certaines certifications concernant son appareil. Le constructeur aéronautique était donc à la fois juge et partie. Et évidemment, ce qui devait arriver arriva : l’enquête du Seattle Times montre une analyse biaisée réalisée par les ingénieurs de Boeing et une supervision loupée de la part de la FAA.

    BOEING S’EST CHARGÉ DE CERTIFIER LUI-MÊME SON APPAREIL
    SONDES DÉFAILLANTES ET ABSENCE D’ALERTE

    Est-ce cette délégation dans la certification qui explique ce double crash du 737 MAX ? Dans un communiqué à l’issue du premier crash, le vol 610 Lion Air, Boeing a révélé qu’un capteur défectueux a déclenché le système automatisé MCAS de l’avion, ce qui aurait pu le mettre en « piqué » pour corriger une incidence qui n’était en réalité pas dangereuse.

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