Actuellement dans nos marchés, les prix des produits de première nécessité et des condiments ne cessent de grimper. D’une enquête que nous avons menée, il ressort que les autorités sont les seules responsables de cette cherté constatée disent les commerçants.
L’augmentation incessante des prix des produits de première nécessité et des condiments est une réalité au Mali. Dans une enquête que nous avons menée pour situer les causes et connaître les solutions envisagées par les acteurs dans les différents marchés de la capitale.
Les commerçants que nous avons rencontrés, ont reconnu que la flambée des prix des condiments. Selon eux, les taxes de l’État sur certains produits importés sont trop élevées et il va de soit que les prix s’en ressentissent. Parmi ces produits importés, ils ont cité entre autres la pomme de terre, l’oignon, la tomate, la banane plantain, l’huile. Selon un vendeur, le prix du kilogramme de la pomme de terre variait entre 300 à 400 FCFA, mais actuellement il est de 600 FCFA le Kg. La viande n’est pas aussi épargnée par cette cherté, malgré l’intervention du ministère du Commerce pendant le mois de ramadan.
Les consommateurs sont les victimes de cette situation car quelque soit le prix de dédouanement et le prix d’achat, les commerçants, déclarent-ils eux mêmes en tireront toujours un bénéfice. Seules des subventions de l’Etat peuvent aider à maintenir les prix à un niveau raisonnable pour les consommateurs, insistent-ils. En attendant, les Maliens doivent prendre leur mal en patience.
Haleema Doucouré (stagiaire)
Nouvelle Expression
Le dédouanement et autre impôt sur les produits alimentaire non transformes doivent vite être aboli au Mali avant qui la guerre civile.
La seule et unique solution pour la majeure partie des maliens est la production et la mise en valeur de nos produits locaux. Plus la population augmente plus les produits deviendront chers. Seule une production locale en quantité et en qualité peut soulager le panier de la ménagère et permettre à nos paysans d’améliorer leur qualité de vie. Il faut que le gouvernement multiplie les petits barrages afin de permettre des cultures de contre saison.
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