Depuis un certain temps, le prix des denrées de première nécessité ont pris de l’ascenseur. Le prix des produits de forte consommation, notamment alimentaires ne cessent de grimper sur le marché malien.
L’Etat malien interpelé par les populations, n’a, jusque-là, pu apporter une réponse adéquate à la situation. Pour trouver une solution à cette montée vertigineuse des prix, le Conseil national de transition (CNT) a interpellé le gouvernement, hier, jeudi 1er juillet 2021 pour qu’il s’explique.
Les travaux de cette séance plénière étaient présidés par le président du CNT, Malick Diaw, en présence des conseillers du CNT, des membres du gouvernement et d’autres personnalités.
Au total, deux membres du gouvernement ont été interpellés par deux membres du CNT par rapport à la flambée des prix des produits de première nécessité. La première série de questions orales a été adressée au Ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould MOHAMED, par Mme SOW Massaran TOURE du CNT. « Depuis un certain temps, nous assistons à la montée vertigineuse du prix des denrées de première nécessité. Cette situation nous préoccupe en notre qualité de représentants du peuple. C’est la raison pour laquelle nous avons saisi le CNT afin de pouvoir adresser des questions orales à M. le Ministre de l’Industrie et du Commerce : Combien coûtent, de nos jours, dans nos marchés, les denrées de première nécessité comme le riz, l’huile, le lait, le kilogramme de viande? Quelles mesures avez-vous prises pour faire baisser le prix de ces produits vitaux ? Comment faire pour faire ressentir ces mesures sur le panier de la ménagère ? Quels mécanismes sont-ils envisagés pour que nous ne tombions plus dans cette situation de hausse périodique ? Avez-vous des statistiques de toutes ces exonérations accordées aux opérateurs économiques ? », ce sont entre autres, les questions adressées au ministre Mahmoud Ould MOHAMED par Mme SOW Massaran TOURE.
Répondant à ces différentes questions, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould MOHAMED reconnaît la hausse du prix de l’huile et de la viande. Selon lui, le manque d’huile existe dans toute l’Afrique de l’ouest. Cependant, dit-il, des dispositions ont été prises par le gouvernement pour palier cette situation. A l’en croire, le gouvernement veut ramener le prix du Boudon d’huile de 20 litres de 24 000 FCFA à 20 000FCFA.
Concernant le prix de la viande, il dira que les négociations entre le gouvernement et les bouchers vont se poursuivre afin de ramener le prix à 2300 FCFA le kilogramme à Bamako et à Kati. Pour le ministre, cette cherté de la viande est due au manque d’approvisionnement des marchés à bétail. « Il y a un problème de pâturage et un problème de sécurité », a-t-il dit. Aux dires du ministre, le problème ne va pas durer plus de deux mois.
Au cours de cette interpellation, le ministre a mis l’accent sur le prix du ciment, de la farine, et du gaz butane qui est subventionné par l’Etat. A l’en croire, le gouvernement accorde des exonérations aux importateurs pour la réduction des prix des produits. «Cette question de hausse des prix n’est pas seulement propre au Mali, elle est sous-régionale et conjoncturelle…On ne veut pas rester comme un pays importateur, on veut devenir un pays exportateur », a dit le ministre. Il a fait savoir que l’incidence financière de la mesure relative à la réduction de 50% des droits de douane liés à l’importation du riz, d’huile en termes de manque à gagner s’élève à 10 193 685 102 FCFA pour l’Etat malien. « Malgré le contexte de crise économique, l’Etat a fourni un effort énorme pour amortir le choc que pourrait apporter la hausse des prix », a-t-il conclu.
La deuxième série de questions orales a été adressée au ministre du Développement Rural, Modibo KEITA, par Aly KONE. «Face à la cherté de la vie et de la baisse du pouvoir d’achat, la représentation populaire ne peut pas rester en marge. Quelles mesures avez-vous prises pour faire baisser le prix de la viande pour le panier de la ménagère ? Quels mécanismes sont-ils envisagés pour que nous ne tombions plus dans cette situation de hausse périodique ?
Bientôt la campagne pour la fête de tabaski, pouvez-vous nous dire quelles sont les dispositions prises pour un meilleur ravitaillement de la population en moutons ? Pensez-vous normal de vouloir exporter le bétail sur pieds alors que le marché local n’est pas suffisamment ravitaillé ?
A quand l’atteinte d’une véritable politique d’autosuffisance alimentaire au Mali? », ce sont entre autres, les questions adressées au ministre Modibo KEÏTA par Aly KONE. Dans ses éléments de réponse, le ministre Modibo Keita a mis l’accent sur l’insuffisance de l’offre sur le marché, l’insécurité que traverse le Mali. Pour le ministre, la solution à cette hausse de prix est la subvention.
Selon le ministre, pour permettre aux fidèles musulmans d’avoir des moutons à des prix abordables, des opérations seront organisées à Bamako et dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti. Les opérations, dit-il, débuteront du 13 au 19 juillet 2021 dans toutes les localités sus citées avec un objectif de plus de 27 000 béliers. Pour trouver une solution aux différents problèmes, il a évoqué la nécessité d’augmenter l’offre, l’insémination des animaux.
Aguibou Sogodogo
LES BOUCHERS ONT ETE CONTRAINT D ECRASER LEUR MARGE
IL FAUT ENCADRER LES PRIX AVEC AMENDE AUX BOUCHERS RECALCITRANT COMME LA COTE D IVOIRE L A FAIT SUITE A LA BAISSE DE LA PRODUCTION NATIONALE MALIENNE DANS LE CENTRE
Le gouvernement plafonne le prix du kilo de viande de bœuf en Côte-d’Ivoire 2.300 à 2.800 fcfa
LA RÉDACTION 20 MAI 2021
Djamal AKINBOLA
Le gouvernement ivoirien a décidé de fixer les prix maxima de la viande de bœuf au kilogramme « en cette période de crise énergétique » de 2.300 à 2.600 FCFA pour la viande « avec os » et de 2.300 à 2.800 FCFA pour la viande « sans os » chez les grossistes et détaillants, dans une note.
Selon un communiqué signé du ministre du Commerce et de l’industrie Souleymane Diarrassouba et du ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, le prix du kilogramme de la viande de bœuf avec os à l’abattoir chez les chevillards (grossistes) est de 2.300 FCFA.
Chez les bouchers de l’abattoir qui vendent en détail, il est de 2.500 FCFA contre 2.600 chez les bouchers-détaillants dans les marchés du district autonome d’Abidjan.
Quant à la viande de bœuf sans os, le kilogramme revient à 2.300 FCFA à l’abattoir chez les chevillards (grossistes) contre 2.700 FCFA à l’abattoir du côté des bouchers (détaillants) et 2.800 FCFA chez les bouchers-détaillants du district autonome d’Abidjan des marchés.
Dans la note, le gouvernement fait savoir que ces prix ont été établis après des concertations avec les acteurs de la filière bétail et viande, en raison de la crise énergétique que connaît le pays.
« Le non-respect des prix sus indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation », rapporte le communiqué.
Le kilogramme de la viande de bœuf a connu une augmentation. La viande avec os est cédée à 2.800 à l’abattoir contre 3.000 FCFA dans des marches d’Abidjan.
Tandis que la viande sans os s’achète à 3.000 FCFA à l’abattoir contre 3.500 FCFA au marché.
RAS BATH DIT N IMPORTE QUOI
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