La chaîne de télévision Chérifla devait couvrir la conférence-débat organisée par le parti MSR. Les deux parties s’étaient mises d’accord et le parti avait même déjà payé la prestation. Mais coup de théâtre, le responsable marketing appelle juste la veille pour régler les derniers détails. Il apprend que le conférencier est Bréhima Fomba, promet de rappeler. Et rappelle effectivement, mais pour se décommander, en raison, dit-il, de la nature sensible du sujet. Ou plutôt, pense-t-on par ailleurs, de la position connue du conférencier, Bréhima Fomba. Pour qui la situation ne permet même pas d’engager une procédure de révision constitutionnelle. Dans tous les cas, la décision de la consœur est très fâcheuse, suscite des interrogations et heurte les principes de déontologie. Il n’est pas forcément demandé à un journaliste de faire des commentaires, mais de rapporter l’essence de ce qui a été dit. En se limitant à cela, on n’aura enfreint aucune règle déontologique. Mais refuser de couvrir, parce que la diffusion ne devrait pas plaire à un camp, ne voudrait-il pas dire aussi qu’on a choisi son camp ? Même si ce n’est pas le cas, certains pourraient y voir un peu de cela. Signalons que les responsables de Chérifla ont remboursé lundi dernier, les frais de couverture au MSR.
Le Point
S’il y a un domaine dans lequel on excelle au Mali, c’est tirer les conclusions hâtives. Cela est le symptôme patent d’une paresse intellectuelle.
Au regard de l’évolution je pense nous connaissons tous la position de chacun des religieux politiciens.
haidara = ibk donc on ne fache pas son boss
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