Dans un brulot intitulé « La résistance du peuple insoumis du Mali face à l’impérialisme français », le président d’Espoir Mali Koura (EMK), Cheick Oumar Sissoko trouve sous la paille des mots et de l’agitation française le fin fond des choses. « L’approche consistant à se retirer des 85% du champ de bataille pour se concentrer sur les 15% des trois frontières du Gourma n’était rien d’autre qu’une répétition de l’opération montée contre le Mali en Libye en 2011…Cette opération repose sur l’occupation du Nord Mali (sous le contrôle des services spéciaux français) par des hordes séparatistes, djihadistes et narcotrafiquantes afin de proclamer l’indépendance de l’Azawad, et la faire valider par la France et alliés ».
Pour tout dire, « l’agenda français n’est ni l’amour des touareg, encore moins les intérêts du peuple malien, mais plutôt le maillon central du vieux projet d’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) de 1957, faisant des territoires sahélo-sahariens les bases d’approvisionnements des industries françaises dans la compétition économique mondiale des grandes puissances. »
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