Le Mouvement pour l’Union des Maliens (M.U.M) sous la houlette de son président Cheick Harouna Sankaré a tenu le samedi 10 février 2018, au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ, sa toute première assemblée générale. Au menu de ces assises : la présentation du rapport d’activités 2017, la relecture des textes de l’association et l’élection d’un nouveau bureau national. Au présidium, le président du MUM était entouré du ministre de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale, Mohamed El Moctar et du guide spirituel de l’Ançardine international, Cherif Ousmane Madani Haidara.
Le M.U.M (Mouvement pour l’Union des Maliens) est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif, ouvert à toute personne acceptant d’adhérer à son statut et règlement intérieur et qui évolue dans l’humanitaire. Le M.U.M a été créé le 31 décembre 2016. Selon son président, Cheick Harouna Sankaré, il est né de la volonté de ses membres-fondateurs à promouvoir le rôle de tous les Maliens dans la préservation de leur sécurité tant physique que matérielle. « Sans sécurité tous les projets de développement sont voués à l’échec » a-t-il déclaré.
Pour Cheick Harouna Sankaré les défis auxquels sont confrontés le peuple malien sont entre autres : l’insécurité grandissante, la méconnaissance des droits et devoirs, la montée de l’islam radical, la pauvreté croissante, les conflits intercommunautaires, et surtout le risque d’enrôlement des enfants talibés dans les rangs des djihadistes, les terroristes et les narcotrafiquants. Face à ces défis, le président Sankaré engage son mouvement pour le bien être de la communauté.
« Le M.U.M se donne comme mission fondamentale de promouvoir les initiatives de développement local, d’éduquer et de former les populations sur leurs droits et devoirs afin de sauvegarder ce bien commun : la paix » a-t-il dit.
Pour une sortie de crise pour le Mali, le président Sankaré dira que l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, signé les 15 mai et 20 juin 2015 dans la capitale malienne, reste, pour le moment, l’unique instrument juridique. Et d’ajouter que sa mise en œuvre nécessite l’implication effective de tous les Maliens et avec le soutien de la Communauté Internationale.
« J’exhorte tous les Maliens de toute confession religieuse à la solidarité, au pardon, au don de soi et à l’union sacrée autour d’un Mali laïc, notre bien commun » a lancé le président du M.U.M.
Selon toujours Cheick Harouna Sankaré, le M.U.M envisage d’effectuer une tournée dans la région de Mopti dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé ‘’campagne de sensibilisation et de mobilisation pour la cohésion sociale et la paix dans les huit cercles de la région de Mopti’’, financé par la GIZ/PASP et ACTE ALLIANCE en partenariat avec le ministère de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale.
Cette assemblée générale a permis de doter ce mouvement bienfaiteur de textes consensuels et d’un nouveau bureau exécutif, dirigé par Cheick Harouna Sankaré.
L’un des temps forts de la cérémonie d’ouverture de cette Assemblée Générale de M.U.M a été la remise par le bureau national, des trophées de la paix respectivement au ministre de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale Mohamed El Moctar et au guide spirituel des Ançars Cherif Ousmane Madani Haidara, pour leur engagement sans faille dans la promotion de la paix et de la stabilité au Mali.
Par Jean Joseph Konaté