Alassane Ould Mohamed, connu sous le nom de Cheibani : peu de Maliens le connaissent.
Ils sont encore moins nombreux à savoir que ce personnage qualifié de « dangereux » dans le « Milieu » vient d’être remis par les autorités maliennes à la justice américaine. La presse américaine précise même qu’il devait être entendu par le tribunal du District Est de New-York le 13 mars dernier. Pour présomption d’assassinat et de tentative d’assassinats de deux diplomates américains au Niger en 2000. Braquant une voiture officielle américaine au sortir d’un restaurant, le suspect aurait tiré sur le diplomate Bultemeir, le tuant net et en blessant le sergent McNeely qui tentait de riposter.
Il ne s’agit donc pas du type d’opération spéciale comme celle d’Accra en où la puissante DEA américaine a enlevé notre compatriote Harouna Touré, alias Harouna Bamba et sa bande. La presse américaine précise également que le suspect a été extradé par le gouvernement malien en vertu des conventions internationales sur les personnes protégées. L’extradition, cependant, n’a fait l’objet d’aucune déclaration publique à Bamako. Les charges ont été notifiées par le juge Loretta Lynch et Georges Venizelos du Fbi, selon la presse américaine.
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Spécialiste des évasions
Cheibany se serait évadé, au moins deux fois. Après 2000 et en 2010 où il a été remis aux autorités nigériennes par le Mali suite à l’assassinat qui lui est reproché de quatre saoudiens au Niger le 28 décembre 2009. En décembre 2013, Serval l’arrête dans la région de Kidal et le remet aux autorités maliennes. Les Américains essaient de le suivre à la trace depuis quelques années. Ils le localiseront début 2010 dans la Région de Kidal et ne le perdent pas de vue. Ils le signalent le 2 février à Djebock et le 3 février à Gao dans le quartier dit du Château où il se trouve en galante compagnie. Les services secrets maliens en coordination avec leurs homologues américains l’attendent pas loin de sa voiture. Il n’a pas le temps de résister. Il est cueilli comme un fruit mur et conduit à Bamako. Quelques semaines de « débriefing » et il est remis aux autorités nigériennes pour répondre de l’assassinat des Saoudiens. Dans les serres de la justice américaine, on devine qu’il sera très diffiicle à cet Arabe malien de s’échapper cette fois-ci.
Monsieur le journaliste lisez votre article avant de le publié
… publier… publier… avec R… 😉
Broulayi, toi aussi, en français malien ça s’écrit bien sans r [mort de riresssssssssssssssss]
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