A Charlie, Mouhammad (SAWS) pardonnerait

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En tout cas, le Prophète Mouhammad (SAWS) a toujours pardonné.

Direct: attaque terroriste au siège de Charlie Hebdo à Paris, 12 morts
Les tireurs face à la police près des locaux de l’hebdomadaire «Charlie Hebdo».
AFP PHOTO / ANNE GELBARD

Cela, conformément à la Parole de Dieu, Le Tout-Puissant, Le Très Miséricordieux et Le Tout Miséricordieux: « Pratique le pardon ; ordonne le bien ; écarte-toi des ignorants » (Coran VII-199).

Et : « On rapporte que lorsque ce verset fut révélé au prophète (saws) il a interrogé l’Archange Gabriel (as) sur son interprétation. Gabriel lui dit : Attend que j’interroge Celui qui connaît toute chose. Il alla, puis revint le voir et dit : « Ô Mohamed, Dieu t’Ordonne de garder les liens avec celui qui rompt avec toi, de donner à celui qui te prive et de pardonner à celui qui te fait du tord!» (Extrait du Kitab ach Chifâ’ de Al-qadi ‘Iyad).

La même source ajoute : « On rapporte également que lorsque l’incisive du Prophète (saws) fut brisée, et sa tête fut blessée au court de la bataille d’Uhud, les compagnons furent très touchés. Ils lui ont proposé : Et si tu lançais des imprécations (malédiction) contre eux (les quraish) ! Il leur répondit : « Je n’ai pas été envoyé pour maudire. Mais j’ai été envoyé comme un implorant et comme une miséricorde. Mon Dieu ! Dirige mon peuple car ils ne savent pas. » ».

Dans le même ordre d´idées et d’après Aboubakr Djaber Eldjazairi : «lors d’une expédition, alors que le Prophète (SB sur lui) faisait la sieste seul, à l’ombre d’un arbre, Ghawrath ben Harith vint pour le tuer, jusquà ce qu’il le vit debout devant lui, l’épée dégainée.

– Qui peut te sauver de moi, lui dit l’homme ?

– Dieu. répondit le Prophète (SB sur lui) !

L’épée tomba soudain de main de l’agresseur. Alors l’Envoyé s’en saisit lui dit :

– Qui peut te  sauver ?

– Sois le meilleur redresseur, lui dit Ghawrath.

L’Apôtre lui accorda son pardon le laissa partir. L’homme

retourna auprée des siens. « Je reviens de chez le meilleur des

hommes, leur dit-il !».

Cet homme-là a d´autant plus raison que  du Prophète Mouhammad (SAWS), Dieu même Dit dans La Torah : «… Tu es le protecteur du peuple illettré. Tu n´es ni dur, ni inhumain, ni criard dans les souks. Tu ne rends pas le mal pour le mal, mais tu pardonnes et tu fais actte d’indulgence», toujours d’après Aboubakr Djaber Eldjazairi citant BoukhAri, d’après ‘AbdAllah ben’Amrou ben ‘Aç.

Pour sa part, la Maison de l´Islam rapporte : «Sah’l ibn Hunayf et Qays ibn Sa’d étaient un jour assis à al-Qâdissiyya (en Irak) quand un convoi funéraire passa. Tous deux se levèrent alors. On leur dit : “C’est (le convoi funéraire d’) un non-musulman de cette terre* !”. Ils dirent : Le Prophète (se trouvait en un lieu) quand un convoi funéraire passa. Il se leva alors. On lui dit : “C’est le convoi funéraire d’un juif.” Il dit : « N’est-ce pas un être humain ? »(al-Bukhârî, 1250, Muslim, 961)…

Voici donc le Prophète Muhammad (sur lui soit la paix) qui rappelle à ses Compagnons que le juif est un être humain et qu’en tant que tel il a droit aux égards auxquels ont droit les humains de façon générale. Cela paraît bien sûr tout à fait normal, mais cela montre aussi qu’il ne s’agit pas de vouer une haine au juif ».

La Maison de l´Islam rapporte encore: «Ayant un jour abattu un animal, Abdullâh ibn Amr dit aux gens de sa famille : “En avez-vous offert une part à notre voisin juif ? En avez-vous offert une part à notre voisin juif ? J’ai entendu le Prophète dire : «L’Ange Gabriel m’a tellement recommandé de bien agir envers le voisin que j’ai pensé qu’un jour le voisin pourrait avoir une part d’héritage »(at-Tirmidhî, 1943, Abû Dâoûd, 5152). Voici donc un Compagnon du Prophète qui considère l’exhortation islamique de faire le bien vis-à-vis du voisin comme s’appliquant naturellement à son voisin juif.»

Et, ajoute la Maison de l´Islam,  Aïcha raconte : “Un groupe de juifs vinrent auprès du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salue), et dirent alors :

“As-sâmu ‘alaykum !”. Je compris (leur parole) et dis alors : “Bal ‘alaykum us-sâmu wa-l-la’na !”
Le Messager de Dieu me dit alors : «Doucement, Aïcha ! Dieu aime la douceur dans toute chose. Adopte donc la douceur, et préserve-toi de la dureté et de l’excès». Je dis : Messager de Dieu, n’as-tu donc pas entendu ce qu’ils ont dit ?” .  Il me répondit : «Et n’as-tu pas entendu ce que j’ai dit ? Je (leur) ai dit : “Wa ‘alaykum !” Mon invocation sera acceptée à leur égard, la leur à mon égard ne le sera pas » (al-Bukhârî, Muslim). La formule que ces quelques juifs de Médine adressèrent à ce moment là au Prophète ressemble à s’y méprendre à : “As-salâmu ‘alaykum” (“Que la paix soit sur vous”). Mais en réalité elle était : “As-sâmu ‘alaykum” (“Que la mort soit sur vous”).
Et Aïcha, ayant perçu ce qu’ils dirent réellement, se fâcha et leur répondit vivement : “Bal ‘alaykum us-sâmu wa-l-la’na !” : “Plutôt sur vous, la mort et l’éloignement de la faveur divine !”. Admirez la classe avec laquelle le Prophète a réagi à cela : il ne s’est pas emporté, pas énervé. Il leur a seulement répondu un serein et calme : “Wa ‘alaykum !” : « Et sur vous ! », expliquant à Aïcha que de toute façon l’invocation que eux faisaient ainsi contre lui ne serait pas exaucée par Dieu, contrairement à l’invocation qu’il avait été amené à faire contre eux suite à cette petite mesquinerie de leur part.

Autres témoignages

Enfin, M. Abousalam (© 2008 IslamReligion.com) rapporte :

« Au début de sa mission, le Prophète entreprit un voyage à Taïf, ville située dans les montagnes près de la Mecque, afin d’y inviter ses habitants à embrasser l’islam. Les leaders de Taïf, cependant, se montrèrent impolis et discourtois envers le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Et non contents de leur insolence à son égard, ils poussèrent même certaines bandes de la ville à le harceler. Cette racaille suivait le Prophète en lui criant des insultes, allant même jusqu’à lui jeter des pierres, jusqu’à ce soit obligé de trouver refuge dans un verger. Ainsi, il eut à essuyer à Taïf autant de rejet et de mépris qu’à Mecque. Ces voyous se postaient de chaque côté du chemin, lui lançant des pierres jusqu’à ce que ses pieds soient blessés et ensanglantés. Ces attaques découragèrent tant le Prophète, et le plongèrent dans un tel dépression qu’une prière, dans laquelle il mentionnait son impuissance et sa situation pitoyable, monta spontanément à ses lèvres. Implorant l’aide de Dieu, il dit :

« Ô Allah! À Toi je me plains de ma faiblesse, de mon manque de ressources et de mon humiliation devant les gens. Tu es le plus miséricordieux, le Seigneur des faibles et mon Maître. À qui Me confieras-Tu? À un étranger mal intentionné, ou à un ennemi qui aura le dessus sur moi? Si Tu ne m’attribues aucun mérite m’importe; car Ton bienfait sur moi est grand. Je cherche refuge dans la lumière de Ton visage par laquelle l’obscurité se dissipe et par laquelle chaque affaire de ce monde et de l’au-delà est dirigée, de crainte que Ta colère descende sur moi ou que Ton déplaisir s’abatte sur moi. Je n’ai besoin que de Ta satisfaction car fais en sorte que je fasse le bien et que j’évite le mal. Il n’y a de force et de puissance qu’en Toi.»

Le Seigneur lui envoya alors l’ange des montagnes, qui lui demanda la permission de joindre les deux montagnes, ce qui aurait eu pour effet d’écraser toute la ville de Taïf, qui était située entre les deux. Mais par sa grande tolérance et sa compassion, le Messager de Dieu (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) répondit : « Non! Car j’espère que Dieu fera naître d’eux des gens qui L’adoreront exclusivement sans rien Lui associer. » (Sahih Mouslim)

Sa miséricorde et son indulgence étaient si grandes qu’à plusieurs occasions, Dieu Lui-même le lui reprocha.

Un des plus grands opposants à l’islam, en plus d’être un ennemi personnel, était Abdoullah bin Oubayy, des hypocrites de Médine. Proclamant l’islam en apparence, il causait sournoisement beaucoup de tort aux musulmans et à la mission du Prophète. Sachant cela, le Prophète accomplit quand même la prière funéraire sur lui, à sa mort, et pria Dieu de lui pardonner. Le Coran mentionne cet incident en ces termes :«Et n’accomplis jamais, (ô Mohammed), la prière (funéraire) sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens debout auprès de sa tombe. Ils n’ont pas cru en Dieu et en Son Messager et ils sont morts en transgresseurs ». (Coran 9:84)

Et pourtant, Abdoullay bin Oubayy avait oeuvré toute sa vie contre Mohammed et l’islam et n’avait ménagé aucun effort pour le discréditer et nuire à sa mission. Il avait retiré ses trois cents partisans du champ de bataille lors de la bataille d’Ouhoud et avait faillit mettre les musulmans en échec d’un seul coup. Il était toujours mêlé à des complots ou engagé dans des hostilités contre le Prophète et les musulmans. C’est lui avait tenté de jeter le Prophète dans l’humiliation en incitant ses alliés à accuser faussement son épouse, d’adultère afin de les discréditer, lui et le message qu’il prêchait.

S´agissant du rapport des musulmans aux chrétiens, Muqtadar Khan écrit : «Pour ma part, je voudrais rappeler aux musulmans et aux chrétiens une promesse que le prophète Muhammad avait faite à ces derniers. Prendre connaissance de cette promesse peut avoir un énorme impact sur la conduite des musulmans à l’égard des chrétiens. Les musulmans respectent généralement les précédents établis par leur prophète et s’efforcent de les mettre en pratique dans la vie de tous les jours.

En 628, une délégation de moines du monastère Sainte-Catherine se rendit auprès du prophète pour lui demander sa protection. Celui-ci leur octroya une charte leur garantissant des droits, que je vais reprendre ci-dessous dans son intégralité. Sainte-Catherine, le monastère le plus ancien au monde, est situé au pied du Mont Sinaï en Egypte. Doté d’une immense collection de manuscrits chrétiens, la plus grande après celle du Vatican, ce site figure sur la liste du Patrimoine mondial. Ses moines sont fiers d’y abriter également la plus ancienne collection d’icônes. Sainte-Catherine renferme les trésors de l’histoire chrétienne, ils y sont en sûreté depuis 1400 ans, grâce à la protection des musulmans ». Et voilà : «La Promesse à Ste Catherine : « Ceci est un message de Muhammed ibn Abdoullah, constituant une alliance avec ceux dont la religion est le christianisme ; que nous soyons proches ou éloignés, nous sommes avec eux. Moi-même, les auxiliaires [de Médine] et mes fidèles, nous nous portons à leur défense, car les chrétiens sont mes citoyens. Et par Dieu, je résisterai contre quoi que ce soit qui les contrarie. Nulle contrainte sur eux, à aucun moment. Leurs juges ne seront point démis de leurs fonctions ni leurs moines expulsés de leurs monastères. Nul ne doit jamais détruire un édifice religieux leur appartenant ni l’endommager ni en voler quoi que ce soit pour ensuite l’apporter chez les musulmans. Quiconque en vole quoi que ce soit viole l’alliance de Dieu et désobéit à Son prophète. En vérité, les chrétiens sont mes alliés et sont assurés de mon soutien contre tout ce qui les indispose. Nul ne doit les forcer à voyager ou à se battre contre leur gré. Les musulmans doivent se battre pour eux si besoin est. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, ce mariage ne doit pas avoir lieu sans son approbation. Une fois mariée, nul ne doit l’empêcher d’aller prier à l’église. Leurs églises sont sous la protection des musulmans. Nul ne doit les empêcher de les réparer ou de les rénover, et le caractère sacré de leur alliance ne doit être violé en aucun cas. Nul musulman ne doit violer cette alliance jusqu’au Jour du Jugement Dernier (fin du monde). » !

En définitive, ce qui nuit aujourd´hui à l´Islam c´est moins les petits crayons et plumes de pauvres journalistes que l´ignorance de bon nombre de musulmans.

Et le meilleur service que les musulmans puissent rendre à leur religion c´est d´éduquer leurs co-religionnaires, petits et grands, en particulier les premiers, de leur enseigner l´Islam, celui dont la révélation a été faite à Mouhammad (SAWS) à travers le saint Coran que le grand Jean Ziegler, apportant la contradiction à l´inculte Eric Zemmour,  qualifie d´ailleurs de:  «Livre de tolérance et d´amour ». Justement, c´est justement cette culture « de tolérance et d´amour » qu´il faut transmettre à la postérité. Vaste programme !

Hawa DIALLO

La Refondation

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