Jusque là plus ou moins préservé des spéculateurs fonciers, le champ hippique de Bamako connait depuis quelques jours une situation inhabituelle. Profitant du 22 mars qui a fragilisé le puissant président de la ligue hippique de Bamako et non moins conseiller spécial du président de la République, les spéculateurs ont décidé de passer à l’offensive sans que le ministère ne lève le petit doigt. Y a-t-il des complicités à ce niveau ?
Devenue l’ombre d’elle-même depuis la découverte en 2010 d’un certain nombre de disfonctionnements, la fédération malienne d’hippisme est aujourd’hui au bord du gouffre. Après l’inculpation de certains de ses membres pour abus de confiance, cette occupation des lieux sonne le glas d’une instance dirigeante largement désavouée par tous les autres acteurs. Prompt à réagir dès qu’il s’agit d’encaisser les sous, la fédération malienne d’hippisme est-elle capable de protéger le champ hippique des spéculateurs qui ont déjà dérobé une bonne partie ? Telle est la question qu’une grande partie des pensionnaires des lieux se posent. Pour d’autres, cette irruption dans le patrimoine foncier du champ hippique n’est plus ni moins qu’une manœuvre d’un bureau en disgrâce visant divertir l’opinion sur la suite judiciaire de l’inculpation de Mamadou Tièoulé konaté et Ousmane Sylla.
Sur le terrain, les ballets de ce qui reste de la fédération après la démission et le retrait de 85% n’ont pas permis de solutionner cette épineuse équation. Pourtant, à tout bout de champ, le secrétaire général de la fédération se tapait la poitrine pour avoir sauvegarder le patrimoine foncier du champ hippique. Pour eux, cette seule raison justifiait le maintien de leur bureau après plus de 14 ans de gestion opaque. Après avoir échoué sur le plan sportif et judiciaire, la fédération malienne tiendra t’elle face aux spéculateurs qui ont décidé de lancer la contre offensive suite à la fragilisation du bureau par de nombreux scandales.
En attendant que le ministère donne un coup de main, touts les calendriers de réouverture des deux écuries annoncées par la fédération sont restées sans suite. De son côté, l’Association Malienne des Propriétaires de Chevaux (AMPC) exige de la fédération une solution rapide pour ses membres dont elle a encaissé les frais d’écurie. Pour atténuer la souffrance de ses membres dont les chevaux et les travailleurs ont été jetés dans la cour du champ hippique, la solidarité de l’AMPC s’est très vite manifestée. Ainsi, tous ceux qui peuvent être casés dans les autres écuries l’ont été sans condition.
A suivre !
Bissidi Simpara
Mon cher pseudo journaliste au lieu de divaguer avez vous demande l’avis des principaux intéressés que sont les 2proprietaires d’écuries et les responsables de la ligue et de la fédération ceci est un minimum pour qui prétend comme vous informer! Sinon foutez nous la paix avec vos sornettes espèce d’égoïste et envieux! Allez à la source au lieu de jouer au mercenaire de l’ ampc qui n’a aucune existence légale sur le plan hippisme c à d non reconnue par aucune instance du hippisme.
Comments are closed.