Sur l’agriculture, le foncier, l’environnement, le commerce, la santé, la sécurité, la culture, le transport, la diaspora, etc. le Conseil économique, social et culturel (CESC), après des missions sur terrain, fait des propositions au gouvernement en fonction des besoins de la population.
La session pour l’examen et l’adoption du Recueil 2018 des attentes de la population a pris fin lundi au CESC. A l’issue des travaux débutés le 5 février, les conseillers ont fait des propositions dans tous les domaines en fonction des besoins et des problèmes de la société.
Sur les plans de l’agriculture, de l’environnement et de l’électricité, le Conseil recommande à l’exécutif de féliciter les conditions d’accès des producteurs agricoles et maraîchers au crédit bancaire, mettre en application dans sa totalité les lois d’orientation agricole, foncière agricole et la charte pastorale, doter la recherche agricole de financement adéquat pour un bon développement du secteur de l’agriculture.
Aussi, le CESC demande au gouvernement de veiller à la sauvegarde durable du fleuve Niger, à étendre urgemment les réseaux de l’électricité et de l’adduction d’eau partout où le besoin se fait sentir.
Dans les domaines de la sécurité, de l’administration, de la santé, de l’éducation, du développement social et de la culture, il a été recommandé aux décideurs d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national, rétablir et assurer la sécurité afin de permettre le retour de l’administration dans les régions du Nord, diligenter l’opérationnalisation des nouvelles régions, respecter la carte sanitaire et procéder à sa relecture, renforcer le dispositif de lutte contre le pillage du patrimoine culturel notamment dans les zones de conflit, créer un cadre de concertation entre le CESC et les différents département ministériels.
Sur le foncier, le CESC plaide pour une lutte vigoureuse contre la spéculation foncière, la matérialisation des frontières et l’actualisation du schéma directeur du district de Bamako.
Pour les Maliens établis à l’extérieur, les conseillers ont demandé à l’Etat de mettre de toute urgence à la disposition des consulats dans les pays de résidence, plus de moyens importants pour permettre aux Maliens de disposer de leur carte Nina et de leurs documents administratifs dans des délais respectables, et cela dans le respect de la dignité.
Après l’examen et l’adoption, le CESC remettra, au cours d’une cérémonie solennelle, le Recueil annuel 2018 des attentes, des besoins et des problèmes des citoyennes et citoyens du Mali au président de la République.
Maliki Diallo