Cérémonie de lancement de la plateforme Oui An Son Na

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La grande salle de cérémonie de la maison des ainés a refusé du monde du monde ce matin. La Plateforme OUI AN SON NA est venu annoncer à la presse nationale et internationale la mission qui est désormais la leur,  celle de montrer le bienfondé et leur attachement au projet  de la révision constitutionnelle. La conférence de presse a été animée par Monsieur Issoumaila Diallo, Mr Mamadou N’Diaye et Mr Youssouf Guindo en présence des nombreux étudiants et des nombreux curieux émanant de la société civile qui ont effectués le déplacement. Les membres de la plateforme OUI AN SON NA prendront la route de l’intérieur du pays dans les jours qui suivent pour aller  partager leur conviction avec les populations.  Il faut noter que cette plateforme regroupe plus de 300 associations en plus des 80 (à Bamako et environ)  reparties à travers toute l’entendue du territoire national.  « Le projet de révision constitutionnelle ne remet pas en cause les acquis démocratiques, le principe de l’intangibilité, de l’intégrité du territoire national et de la souveraineté nationale restent intacts » C’est ce message hors de toute confusion qui sera porté dans le Mali profond.

M KEITA

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2 COMMENTAIRES

  1. Chers amis de la plateforme. Soit vous n’avez pas suffisamment analysé les enjeux du texte, soit vous cédez à la facilité. Dans tous les vous manquez certainement à votre devoir patriotique en faisant voter “oui”. En dépit de l’excellent travail de nettoyage par l’AN, ce texte reste taillé sur mesure et demeure profondément injuste. l’histoire avisera

  2. “oui an son n’a”, vous parlez au nom de qui? Qui êtes vous? Avez vous conscience qu’un référendum suppose au moins d’être validé sur toute l’étendue du territoire? Les zones en déconfiture de Kidal et environs vont elles voter?
    Au delà de ce qui précède, cautionnez vous une chambre haute dans l’Assemblée malienne dont une bonne partie sera nommée par le président?
    Pourquoi un bicamerisme au Mali alors que le président n’a qu’une faible opposition face à lui?
    Un sénat est juste un contre poids politique de la chambre basse de l’Assemblée, il représente les collectivités territoriales mais au Mali on y veut des religieux. En plus si on s’en tient aux différentes régions du Mali, le nouveau sénat ne devrait avoir que 8 voire 13 sénateurs mais nous savons tous que ce n’est pas ce qui se prépare. IBK va nous mettre un sénat à la malienne avec une centaine de personnes dont la plupart ne maîtriser ont pas la chose politique à fortiori budgétaire.
    Alors si IBK n’a rien à cacher, qu’il attende les prochaines élections présidentielles pour relancer son projet de sénat. Vous conviendrez que nous le peuple, avons matière à nous méfier vu la précipitation de ce projet.
    Alors vous le collectif des soi-disantes associations arrêtez vos manèges de vendus et pleutres.

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