Conformément à la loi N° 04-038 du 05 Août 2004 relative à la création des associations en République du Mali, des jeunes ont décidé de conjuguer leurs efforts pour la promotion du développement social, économique, politique et culturel de leurs pairs à travers l’information, la formation et la sensibilisation au sein d’une association dénommée, Cercle de Réflexion pour l’Information des Jeunes (CRIJ).
Le CRIJ est une association apolitique, laïque, à but non lucratif ouverte à toute personne de bonne foi. Il est dirigé par un bureau composé de 37 membres élus pour 4 ans. Il a pour vision de promouvoir la formation et l’information des jeunes. Son siège est situé à Torokorobougou derrière le marché.
Son objectif principal est de promouvoir le développement social, économique, politique et culturel des jeunes à travers l’information, la formation et la sensibilisation.
Il s’agit pour cette association, d’amener les jeunes à collaborer au sein d’une structure organisée crédible leur servant de cadre de mobilisation, de concertation, de formation et d’action ; de favoriser les échanges entre les membres; d’organiser des caravanes de sensibilisation sur l’éducation civique; de favoriser la participation active des jeunes dans les instances de décisions politiques, administratives, économiques, sociales, juridiques et culturelles; de nouer des jumelages avec d’autres associations des jeunes (nationales et internationales).
Les domaines d’activités de l’association sont, l’organisation de rencontres de réflexion, de concertation, d’échanges, de mobilisation et de sensibilisation (Information-Education-Communication sur les grands maux de la jeunesse; l’initiation des jeunes leaders des associations à la conception et au montage de projet; lobbying, plaidoyer ; recherche de financement et de partenariat; suivi-évaluation; appui-conseil-encadrement).
Elle est présidée par Sékou B.Maïga, juriste, depuis sa création pour un mandat de 4 ans.
Selon lui, pour être membre actif, il faut être reconnu par le bureau exécutif et accepter les statuts et règlement de l’association. Et les demandes d’admission devront être formulées par écrit auprès du bureau d’exécutif, lequel se prononce lors de chacune de ses réunions sur lesdites demandes.
A en croire Sékou B. Maiga, les décisions du bureau de coordination sont toujours motivées et l’acceptation de membre actif donne droit à une carte comportant le nom, le prénom et la fonction de l’intéressé.
D’après lui, depuis sa création, l’association est présente, en plus des 6 communes du District, dans la région de Koulikoro(Kati), à Kayes (Kita, Yélimané, Kéniéba), à Mopti(Douentza, Djenné, Bandiagara, Sangha, Bankass), à Ségou(San, Saye, Bla), à Tombouctou et à Gao(Ansongo). Sans oublier à l’extérieur du pays, à Paris en France, au Sénégal et à Bouaké en Côte-d’Ivoire.
Depuis sa création dit-il, ils ont mené plusieurs activités comme l’organisation de journées de sensibilisation des jeunes au niveau desgrins sur la citoyenneté et la responsabilité de la jeunesse après la crise. Ce qui leur a permis de nouer des relations avec plusieurs associations telles que l’Association Citoyenne d’Appui à la Décentralisation (ACAD), le Mouvement des Jeunes pour le Changement et le Développement (MJCD).
Moussa Sékou Diaby