Cercle de Dioïla : Les femmes rurales à l’honneur

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La journée internationale de la femme rurale commémorée chaque 15 octobre et la journée mondiale de l’alimentation célébrée le 16 octobre ont fait objet d’une célébration  couplée le 20 octobre dernier à Dioïla sous les thèmes « le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi » et  « changements climatiques et sécurisation foncière des exploitations agricoles ». C’était en présence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bâ, du ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon, du maire de Kaladougou-Dioïla Mamadou Konaté, de la présidente des femmes rurales, Niakaté Goundo Kamissoko et de plusieurs personnalités.

Cette journée a marqué la célébration couplée de la journée internationale de la femme rurale  et de la journée mondiale de l’alimentation. Et c’est le cercle de Dioïla qui a été choisi pour abriter cette cérémonie.

D’où l’occasion pour le maire de Kaladougou-Dioïla, Mamadou Konaté  d’exprimer toute sa joie pour le choix de sa circonscription pour abriter cette cérémonie.  Avant d’indiquer que la femme rurale  doit être reconnue  à sa juste valeur. Car elle constitue un atout précieux pour la population du Mali.

Niakaté Goundo Kamissoko, présidente des femmes rurales a souligné que l’accès à des terres cultivables demeure une préoccupation majeure pour les femmes rurales. Elle a invité les autorités du pays à trouver une solution à ce problème.

Le ministre Sangaré Oumou Bâ, pour sa part, dira que les thèmes des deux journées ont été choisis pour montrer l’importance capitale du changement climatique sur l’environnement et l’écosystème. Mais aussi, la nécessité de s’adapter à cette nouvelle donne sous peine d’en subir  les conséquences néfastes.

Selon elle, le président Ibrahim Boubacar Keita a mis l’agriculture et le monde rural et l’autonomisation de la femme au centre de son programme présidentiel. Et l’ensemble de ses réalisations destinées aux femmes, notamment aux femmes rurales, sont  bien plus que des moyens de travail. Mais une reconnaissance de leurs efforts.

« La participation active aux efforts du développement du monde rural dont tout le monde est témoin, n’a d’égal que cette distinction et cette marque de reconnaissance », a laissé entendre le ministre. Avant d’ajouter que c’est justement pour marquer d’une pierre blanche cette distinction que le gouvernement a délibérément choisi de coupler la célébration de la journée  internationale de la femme rurale avec celle de la journée mondiale de l’alimentation.

« Il s’agit de magnifier la place de la femme rurale dans le changement climatique et son accès à la terre et démontrer les dangers liés au changement climatique », a-t-elle ajouté.

A sa suite, le ministre de l’Agriculture Kassoum Denon dira que l’adaptation au changement climatique passe forcément par les innovations et les nouvelles technologies, les actions concertées visant à renforcer la résilience des exploitants agricoles face aux effets des changements climatiques. Mais aussi, le changement de comportement et des habitudes alimentaires des communautés.

Selon le ministre Denon, les conséquences du changement climatique pour les petits exploitants agricoles sont énormes. Car ce sont, généralement, eux qui souffrent de l’augmentation  des températures, de l’irrégularité des précipitations et des catastrophes naturelles.

A l’en croire, les changements climatiques affectent la sécurité alimentaire et menacent la stabilité des prix et les rendements agricoles notamment le maïs, le blé, le riz, le soja. Et  pourraient même constituer une menace pour la santé publique par la propagation de maladies d’origine alimentaire.

A noter que cette cérémonie a été marquée aussi par la remise d’attestations de reconnaissance, d’équipements agricoles, de pêche et d’élevage, entres autres, aux femmes rurales.

Fatoumata Fofana

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