Centre de détention de Bolé : Le geste apprécié des candidats de « MERE »

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Dans le cadre de la célébration de la Journée du 8 mars et la campagne pour accéder à l’hémicycle, les trois candidas du parti Mouvement Egalité Renouveau et Emancipation “MERE” accompagnés par certains membres du mouvement ont rendu visité hier mercredi, 11 mars 2020 aux détenus de Bolé.

Au nom de l’émancipation de la femme, ce mouvement independent a choisi deux femmes candidates et un homme à savoir : Mme Diarra Fatoumata Fifi Camara, Mme Seid Mariam Traoré et Aliou Moctar Traoré pour effectuer ce déplacement.

Selon Mme SEID, deux raison les ont poussé à venir visiter les détenues de Bolé. Premièrement nous sommes au mois de mars, un mois dédié à la femme, raison pour laquelle nous sommes là pour nous enquérir de leurs condition et apporter notre modeste contribution. Deuxièment je suis candidate pour les législatives en commune VI du district de Bamako et Bolé se trouvant en commune VI, c’est mon devoir de venir leur rendre visite.

La délégation de « MERE » n’est pas allée les mains vides.

‘’Nous avons apporté tout ce qu’il faut pour la fabrication du savon qui pourra être écoulé au marché. Nous avons également apporté des balais, des sceaux, bref tout ce qui concerne l’assainissement, afin qu’elles soient dans un milieu sain et propre’’, a ajouté Mme Seid Mariam.

Selon les explications de Aliou Moctar Traoré, « MERE », c’est comme la maman en français. ‘’Nous ne sommes pas un parti, nous sommes un mouvement humanitaire de la société civile. La raison qui nous a poussés d’aller à la députation, c’est parce que nous avons vu les fléaux, les maux et les problèmes qui entravent le développement de notre commune.  Donc  moi et Mme Seid Mariam Traoré, Mme Diarra Fatoumata Fifi Camara, nous avons décidé ensemble de trouver des solutions par rapport à l’émancipation de la jeunesse et des femmes’’, a assuré M. Traoré.

Après la visite, M. Traoré a assuré qu’ils ont bien noté les problèmes auxquels ces femmes incarcérées font face. ‘’Elles ont des programmes de formation en couture, en coiffure, fabrication de savon pour de réinsertion. Mais il faut reconnaitre qu’il y a des défauts et des défis que nous voulons apporter des solutions à ces problèmes, même après la députation’’, a-t-il indiqué.

Bréhima DIALLO

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