Depuis quelques mois, le Centre d’accueil et de placement familial de Bamako, appelé Pouponnière traverse une crise financière sans précédent.
Toute chose qui a eu comme conséquence : l’irrégularité des rations alimentaires, les ruptures de stocks des produits alimentaires, le non entretien régulier de l’ensemble des locataires, faute de personnel…
En effet, depuis un certain temps, les petits locataires de cette structure souffrent de malnutrition, du délabrement des berceaux, du surnombre dans les dortoirs, du manque d’entretien des locaux et des enfants, faute de personnel suffisant.
Autres conséquences de la situation, c’est l’absence de suivi en matière de santé et la multiplication des cas de maladies comme la diarrhée, et la dysenterie…
A en croire, nos sources, la ration alimentaire destinée aux enfants n’est jamais livrée à temps, faute de personnel. Ce qui a fait que, le sommeil de ceux vivent non loin de la pouponnière est régulièrement interrompu pendant la nuit par les pleurs et cris des enfants.
Pourtant, la structure bénéficie d’un important appui financier de la part non seulement de l’Etat, mais aussi de nombreux partenaires.
A signaler que ce centre, initialement prévu pour 30 enfants, compte aujourd’hui plus d’une centaine.
Nous avons rencontré la directrice de la structure pour en savoir davantage, mais celle-ci est restée plongée dans un silence radio après nous avoir dit : “c’est vrai, il y a des problèmes”.
A. Sanogo
