CENI renforcée ou organe unique : Le ministre de la Refondation se prononce

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Le doute commence à persister. La classe politique est divisée. Une partie veut un organe unique  de gestion des élections, à savoir le Président de la Transition, le PM et bon nombre de partis politiques. Le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités aurait souhaité avec quelques groupes, une Commission électorale nationale indépendante (Céni) renforcée. Le ministre de la Refondation Ibrahim Ikassa Maïga donne son avis.

Sur la Céni renforcée, le ministre explique que cela amène à avoir cette Céni aux niveaux national, régional, communal et local. « Pourquoi perdre du temps à mettre en marche une machine qui n’a jamais fonctionné » ? S’est-il interrogé et de revenir  que l’on peut avec le même schéma mettre un organe unique de gestion, qui pour lui, est gage d’élections réussies et d’apaisement. « Pourquoi s’en priver »? Continue-t-il.

A en croire le ministre, l’organe unique est possible. « Ça a été démontré scientifiquement et nous y allons allègrement », confie-t-il. Il a rappelé que le Premier ministre face à la classe politique, a donné cette assurance. Cette affirmation pour dire que la question d’organe unique est résolue. « On va y aller. Puisque c’est la volonté largement partagée par la classe politique et sociale d’y aller », a affirmé le ministre Maïga.

Selon le ministre Ibrahim Ikassa, l’organe unique des élections est simplement l’occasion de donner plus de liberté, d’autonomie et d’indépendance à  des Maliens pour qu’ils s’assument eux-mêmes aux décomptes des voies des électeurs. « Ce qui a toujours causé du tort aux Maliens. On a détourné le scrutin pour des dessins inavoués », a-t-il rappelé. Pour la mise en place de l’organe unique de gestion, aux dires du ministre, « ce qui a toujours manqué, existe aujourd’hui. La volonté politique d’aller vers un tel organe et lui donner toute toutes les libertés et les gages d’indépendance nécessaires ».

Les techniciens, des experts nationaux avec des références internationales ont démontré qu’en peu de temps, l’on pourra mettre en marche cet organe. Pourquoi s’en priver pour organiser des bonnes élections et avoir une après-transition apaisée et acceptée par tous ? A répété Ibrahim Ikassa Maïga, celui qui est chargé de passer la loi électorale devant les futures reformes politiques.

Koureichy Cissé

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