Créé en 2001, année dans à laquelle il a commence ses activités, le cabinet conseil financier a pour objectif d’aider les entreprises et les porteurs de projets économiques viables à trouver les financements adaptés à leurs besoins auprès des investisseurs. Ce qui lui a permis d’avoir la confiance de plus de 300 entreprises avec lesquelles, il a travaillé en tant que nouvelle entreprise pour créer un avantage concurrentiel à leur faveur, le moyen sûr connu c’est l’innovation.
Travaillant correctement avec les sociétés maliennes dans la confiance et la transparence, comme tous les secteurs de développement du Mali, les effets du coup d’Etat de 2012 n’ont pas épargné cette société malgré son dynamisme. Mais après la crise, elle essaye de faire de son mieux pour revenir petit à petit.
Pour bien expliquer les conséquences de la crise sur le Ceme, cabinet de conseil financier, nous avons eu un échange avec Saad Oumar Dembélé, responsable de Ceme, qui nous a parlé de cette société, ses missions et objectifs. Depuis 2001, le Ceme a commencé ses activités au Mali, des activités qui roulaient à merveille pour le bonheur des sociétés adhérentes. Connaissant bien le terrain en conseil financier, il fallait des innovations. «Nous nous sommes attelés à cette tâche et en 2006 nous avons effectivement apporté à nos clients (entreprises et investisseurs) une nouvelle méthode de financement permettant aux investisseurs de fructifier leurs capitaux en finançant directement les projets des entreprises en tant qu’associés partageant les bénéfices et les risques liés aux projets financés. Et depuis la mise en œuvre de cette innovation couplée à la nouvelle méthode de recherche de financements que nous avons également mise au point, les activités de notre entreprise se sont continuellement développées d’année en année jusqu’à la crise de 2012», nous confie-t-il. C’est en 2012, comme toutes les sociétés et entreprises pour ne pas dire le Mali entier, qu’ils ont connu des problèmes avec le coup d’Etat. Les affaires tournaient au ralenti, plusieurs sociétés et entreprises ont eu des difficultés. La conséquence du coup d’Etat a été générale pour tous les secteurs de développement au Mali. Saad Oumar Dembélé nous explique qu’«il faut dire que juste avant la crise, nous avons mis au point d’autres projets innovations. Avec la stabilité qui revient, nous allons les mettre en œuvres. De 2006 jusqu’à la crise de 2012, nos clients (entreprises et investisseurs) ont effectivement récolté les fruits de notre innovation. Pendant six années consécutives, chaque année des centaines de projets ont obtenu des financements auprès d’investisseurs grâce notre entreprise Ceme. En retour les investisseurs se sont partagés plusieurs millions de bénéficie de leurs investissements».
Le Ceme, selon Saad Oumar Dembélé, a fait la preuve de son efficacité. Malgré la grave crise la majorité des clients restent rattachés à leurs services. Ils sont confiants qu’ils gagneront encore avec la stabilité et la reprise économique. Et d’ajouter : «I’ innovation a également permis au cabinet d’augmenter de manière significative sa clientèle qui est passé de 100 clients environ à plus de 300 aujourd’hui. Avec la grave crise qui a mis l’économie par terre, le retour sur investissement a été sérieusement handicapé. Conformément à la clause de partage des risques, la grande majorité des clients ont supporté avec dignité, nous encourageant et nous disant, qu’ils savent que la crise est un cas de force majeure. Que nous devions continuer ensemble. Mais certains sous le poids de la souffrance engendrée par la situation ne parviennent plus à faire la part des choses». Et pourtant, le Ceme les comprend, car, quand la subsistance manque, il y a problème… «Nous remercions tous nos clients. Conjuguons nos moyens et nos efforts comme on l’avait fait avant la crise, et comme la grande majorité, continuons de le faire jusqu’ à présent. Avec un travail patient et la solidarité, nous gommerons les conséquences de la crise et ouvririons ensemble de nouvelles pages de prospérité», conclut Saad Oumar Dembélé.
Nana HOUMAMA