Célébration de la fête de Ramadan : L’Agence STV-Voyages offre des bœufs à la presse

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Chaque année, à la fête Aïd el Fitr ou fête de Ramadan, l’Association des éditeurs de presse privée (Assep) partage de la viande avec ses membres. Consciente de la noblesse de ce geste de solidarité interne aux journalistes, la Société de transit et de voyages (STV-Voyages) a apporté aux journalistes une contribution de deux bœufs. La réception de ces bœufs a été faite par le vice-président de l’Assep, Ibrahim Coulibaly dit IC. C’était le vendredi 25 juillet dernier, lors d’une cérémonie à laquelle était présente une délégation de l’agence donatrice, dirigée par son Pdg El Hadj Lamine Traoré.

En octroyant les deux bœufs à l’Association des éditeurs de presse privée (Assep), la Société de transit et de voyages voulait faire preuve de solidarité, mais aussi soutenir et encourager les journalistes à mieux contribuer à la promotion de l’Islam.

Pour le Pdg de STV, El Hadj Lamine Traoré, ce modeste geste est une preuve de reconnaissance des efforts que déploient les journalistes chaque jour pour informer la population. «C’est dans l’union que l’on est capable de relever des défis. Et les défis que vous avez relevés sont immenses, car en dépit de vos modestes moyens, vous parvenez à faire convenablement votre travail», a-t-il reconnu. Pour M. Traoré, le rôle de la presse est considérable dans la promotion de la paix, qui est un des fondements de l’Islam. À ce titre, soutenir les journalistes, c’est leur donner les moyens de promouvoir l’Islam et de cultiver la paix.

Premier du genre de la part d’une agence de voyages de la place, ce don de bœufs aux journalistes a été apprécié à sa juste valeur. «STV-Voyages fait montre de transparence dans son travail. C’est pourquoi elle vient vers la presse dans tout ce qu’elle fait, au moment où beaucoup d’autres structures fuient les journalistes», a répondu le vice-président de l’Assep. Il a ajouté que son association (l’Assep) considère désormais STV-Voyages comme un partenaire privilégié qu’elle accompagnera dans toutes ses activités.

Selon le vice-président de l’Assep, Ibrahim Coulibaly dit IC, le parcours de la STV découle de son sérieux et de son professionnalisme dans l’organisation du pèlerinage qui demeure son activité phare. Eu égard à cette réputation, l’on est en droit de faire confiance à cette agence quand il s’agit d’aller accomplir le pèlerinage à la Mecque ou d’envoyer un proche aux lieux saints de l’Islam pour ce faire.

El Hadj Lamine Traoré a reconnu que la STV-Voyages doit une part de sa popularité à la presse, qui l’a toujours accompagnée. En effet, d’une cinquantaine de pèlerins en 2008, la STV transporte aujourd’hui à la Mecque plusieurs centaines de fidèles musulmans. Son mérite a été plusieurs fois reconnu par les autorités saoudiennes.

Facilitateur de la liaison entre la STV et la presse, Markatié Daou, journaliste et chargé de communication au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a témoigné du sérieux de cette agence avec laquelle il a accompli par deux fois le Hadj.

Au terme de la cérémonie de remise de bœufs à la presse, les deux parties ont émis le vœu de voir ce partenariat renforcé. Une Fatiha a mis fin à la cérémonie.

Cellule de communication de STV

 

 

Fête de Ramadan à l’Inps :

 

Des retrouvailles entre les travailleurs

 

Mise en place depuis belle lurette, l’Opération abattage de bœufs de la fête de Ramadan à l’Institut national de prévoyance sociale (Inps) est une fête en même temps que des retravailles entre les travailleurs au sein de cette institution. Cela dénote de la bonne organisation de l’Opération et de la solidarité sans faille des agents des différents services de l’Inps dans le District de Bamako.

 

Depuis belle lurette, l’Institut national de prévoyance sociale (Inps) procède à l’organisation de l’abattage de bœufs à l’occasion de la fête de Ramadan. C’est dans ce cadre que nous avons pu nous rendre à l’Inps le dimanche dernier pour assister à l’événement, et en même temps pour approcher Oumar Keïta, agent à la retraite et Sidna Moulaye Haïdara, chef de protocole, afin d’en savoir davantage sur l’organisation de cette belle initiative dite «Opération de l’abattage de bœufs de la fête de Ramadan».

Aux dires d’Oumar Keïta, agent à la retraite, quand le mois de ramadan se termine, automatiquement le mois suivant, les agents commencent à cotiser pour le Ramadan prochain. Il n’y a pas de prix fixe dans la cotisation. Chaque groupe a un taux qu’il paye par mois et qui s’élève au minimum à 2500 Fcfa.

Selon notre interlocuteur, le nombre de participants n’est pas connu. Par exemple, un groupe  peut être constitué de 10 à 30 personnes. Au sein de ce groupe, dit-il, il y a plusieurs groupes d’autant que l’Opération concerne tous les agents de l’Inps du District de Bamako et même d’autres personnes extérieures. «Les gens s’organisent en fonction des services qui se trouvent à l’Inps», a fait savoir Oumar Keïta.

Par ailleurs, il a rappelé que l’Opération a commencé depuis belle lurette. «Je suis venu à l’Inps en 1978 et j’ai trouvé que l’initiative existait déjà. Je ne connais pas exactement l’année où elle a commencé. Par rapport au nombre de bœufs abattus, il y a des groupes qui peuvent par exemple abattre deux. D’autres peuvent aller jusqu’à quatre, à six…», a déclaré Oumar Keïta.

Il dira en outre que l’Opération en question n’a jamais enregistré de problèmes. Au contraire, dit-il, c’est une fête à l’Inps, car ce sont des retrouvailles pour les travailleurs, d’autant que l’Inps est un service qui est très grand. «Il y a des agents qui sont dans les structures de Hamdallaye, de Badalabougou, de Djélibougou… Donc, c’est un jour de rencontre des agents qui peuvent faire une année sans se voir ou se rencontrer. En dehors de la fête de Ramadan, il y a des fêtes que nous célébrons. Cela est très bien, puisque c’est une fête pour nous et il y a des gens que nous ne voyons pas, si ce n’est ce jour-là.  Parce qu’ils cotisent et le jour de l’abattage des bœufs, ils sont là. C’est une fête pour nous», a martelé l’agent à la retraite.

À en croire toujours Oumar Keïta, cette opération concerne tous ceux qui veulent adhérer. «Il n’y a pas de discrimination. Nous sommes près de 2000 agents et c’est ça qui fait la force de l’Inps», a-t-il conclu.

Pour le chef du protocole, Sidna Moulaye Haïdara, l’opération ne concerne pas seulement les agents de l’Inps. «Nous avons des amis et des sympathisants qui adhérent et qui cotisent. C’est une fête pour tous ceux qui veulent adhérer à ça», a-t-il précisé.

 

Diango COULIBALY

 

La Minusma et l’esprit du Ramadan

Outre le don de soi qui consiste à s’abstenir de manger et boire durant la journée, le mois de Ramadan est aussi l’occasion de multiplier les actes de générosité et de solidarité.

Les militaires du contingent bangladeshi de la Minusma, majoritairement de confession musulmane, avec à leur tête le Lieutenant-colonel Talukder, ont décidé de faire honneur à cet esprit, mais aussi à celui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, dont la raison d’être est de porter assistance au peuple malien. En effet, comme beaucoup de leurs collègues, les membres de ce contingent cherchent toujours des occasions d’aider les populations locales sur leur temps libre et en plus des missions que l’Onu leur assigne quotidiennement sur le territoire malien comme ailleurs.

Ainsi, ce sont les femmes victimes de violences sexuelles et leurs enfants, aidés par l’Ong Ajdm, qui ont bénéficié d’une action de solidarité de la part de ces soldats de la paix. Composé de 72 litres de jus de fruit, de 7 kg de cornflakes, de 408 pots de yaourts, de 20 kg de fruits en conserve, de 3 cartons de dattes, de 7 kg de thé et de 10 kg de sel, ce geste est certes modeste, mais sa portée symbolique est inestimable. Inestimable parce que ces denrées proviennent directement de la dotation en vivres allouée aux soldats bangladeshis.

En faisant don de ces quelques vivres, les hommes du Lieutenant-colonel Talukder montrent que, porter assistance, ne demande pas forcément de grands moyens, mais juste avoir bon cœur pour penser à son prochain. Ce geste témoigne des valeurs humaines véhiculées par l’Organisation mondiale et ceux qui la servent.

(Source : Minusma) 

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