Célébration du 8 mars à Dioila : Moussokoura Samaké, une amazone au service de l’autonomisation de la femme

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Adepte du développement local, notamment la promotion socio-économique des femmes, Mme Maïga Moussokoura Samaké, ancienne députée élue à Dioïla, ne pouvait rater sous aucun prétexte l’opportunité de la célébration de la journée internationale de la femme sans s’illustrer. Ce jour, mardi 8 mars, elle l’a fait de belle facture au profit des femmes de la localité, par  la réalisation de plusieurs actions génératrices de revenus.

Si on est d’accord que festivité est femme, il est aussi évident que la responsabilité en est tout autant. L’amazone de Dioïla, Mme Maïga Moussokoura Samaké, ancienne députée, au-delà du caractère festif du 8 mars, vient d’administrer la preuve que cette célébration, chargée de symboles, peut aussi servir à magnifier le combat d’émancipation de la femme en faveur d’un mieux-être collectif.

Par l’engagement de cette dame d’actions, connue de tous dans la région pour ses initiatives novatrices en faveur du progrès féminin, la journée internationale de la femme a pris, ici, une dimension nettement plus prometteuse.

Et pour cause, parfaitement imprégnée des dures réalités du quotidien des femmes dans la zone, « Mme du développement local », comme l’aperçoivent ses sœurs, s’attaque, en ce jour de fête, aux actions et initiatives de promotion et de défense des droits socioéconomiques, susceptibles de garantir aux femmes une réelle autonomie économique.

En lien avec les préoccupations quotidiennes des femmes de la localité, Mme Maïga Moussokoura Samaké, animée par son sens de réalisme et de responsabilité,  a initié pour la circonstance  de nombreuses actions économiques au profit des femmes. Des actions et initiatives jugées par les bénéficiaires comme répondant spécifiquement à leurs attentes ; donc forcément positives à l’affranchissement économique de la femme dans la localité.

Derrière chaque action de développement, il y a forcément un élan de générosité. La touche de Mme Maïga, l’amazone de Dioïla, n’échappera pas à la règle. Voilà pourquoi elle joindra l’utile à l’agréable, en dotant le centre de santé de la localité de trois lits d’accouchement et d’un important lot de médicaments, destinés à la santé des femmes et des enfants. Un geste altruiste apprécié par les siens à sa juste portée, en raison de l’immense besoin sanitaire ressenti dans la zone.

La générosité, quoiqu’efficace, surtout en matière de l’urgence des besoins, n’est pas le seul apanage de Mme Maïga Moussokoura Samaké pour l’appui aux femmes. Raison pour laquelle elle a déjà mis le cap sur le plein épanouissement des femmes. De ce fait, l’inauguration d’un forage, au compte de la mairie de la commune urbaine de Kaladougou, avec le soutien de Niankoro Yeah Samaké, a été l’un des temps forts de cette journée symbolique, dédiée à l’émancipation de la femme.

Très en phase avec les initiatives de développement local de la marraine de la journée, le Gouverneur de Dioïla, Abdallah Faskoye, ne pouvait pas rester en marge de l’événement. Le chef de l’Exécutif régional a salué l’engagement de Mme Maïga pour l’essor économique des populations de la zone, notamment les femmes, confrontées on le sait aux nombreux défis de leur pleine autonomie économique et financière.

Quant au maire de ladite ville, Yacouba Dawelé Marico, il manifestera sa gratitude à celle qu’il qualifie de femme battante qui fait la « fierté des femmes » de Dioïla. Cela, en raison du fait, dit-il, qu’elle n’est pas à sa première action pour la réalisation d’infrastructures de promotion et de l’épanouissement des femmes dans le cercle. Connaissant la donatrice pour son ouverture d’esprit et son sens du partage, l’édile de la localité en a profité pour formuler de nouvelles doléances, pour lesquelles, comme on pouvait s’y attendre, Mme Maïga a manifesté une grande bienveillance pour réalisation.

Moussokoura Samaké, de son côté, a montré un grand sentiment de fierté, en apportant sa part de contribution à l’édifice national, voire local. En se disant  heureuse de servir sa communauté locale à travers les activités génératrices de revenus, la marraine de cette édition de la journée du 8 mars y trouve en même temps le fond de son engagement politique, dédié, pour elle, en tout temps et en tout lieu, au service de l’homme.

D’où la promesse à lui faite par l’ancien maire de  Ouélessébougou, Niankoro Yeah Samaké, d’être toujours à ses côtés dans l’appui multiforme apporté aux populations de sa localité.

Actualité nationale brûlante oblige, Mme Maïga, farouchement ancrée dans la culture malienne, a auparavant préféré, comme tout bon Malien, entamé cette célébration symbolique par une séance de lecture du saint Coran pour saluer la mémoire des victimes du terrorisme et de toutes les autres formes de barbarie  que le Mali et le monde subissent.

A cet hommage aux victimes, l’amazone de Dioïla a associé nos vaillants soldats tombés au champ d’honneur, lors de l’attaque terroriste meurtrière de Mondoro, ainsi que les blessés, pour qui elle a souhaité prompt rétablissement.

Pour la circonstance, outre la présence des autorités administratives, politiques et coutumières, le Haut conseil islamique de Dioïla a réuni les leaders religieux au grand complet pour des bénédictions en faveur de la paix et le retour du vivre ensemble dans notre pays.

Un pays, dit-elle, qui doit rapidement retrouver sa stabilité pour s’attaquer aux nombreux défis qui l’assaillent.

Oumar KONATE

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FETE DU 8 MARS

Musonet n’est pas resté en marge

Mercredi 09 mars, au Centre national de documentation et d’information pour la femme (Cndife), le réseau de développement et de communication des femmes maliennes (Musonet), travaillant sur le plaidoyer et la communication, a célébré la Journée internationale de la femme « le 08 mars 2022 » sous le thème : « Contribution à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans un contexte de crise climatique ».

En prélude, cette célébration de la journée du 8 mars a été marquée par une conférence-débat, avec au moins 50 participants dans le district de Bamako. L’objectif global de cette conférence-débat était d’amener les autorités de la Transition à inscrire dans leurs priorités la prise en compte des femmes et des filles, premières victimes des crises, impactées négativement par les crises institutionnelles, sécuritaires et climatiques. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Amadou Dembélé. Elle a enregistré la présence de la présidente du réseau Musonet, Doumbia Mama Koïté, et de la représentante du ministre de l’Environnement.

Pour l’année 2022, cette journée est placée sous le thème : « Le rôle de la Femme dans la refondation du Mali » dans notre pays et celui de l’Organisation des Nations Unies est : « L’égalité des genres pour le développement durable ». Et conformément à l’objectif 13 de la commission de l’ONU, consistant à “ prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique et ses effets”, le réseau Musonet travaille depuis quelques années sur la R1325 et Csnu, afin de lier la question des 4 piliers (prévention, participation, protection et, secours et relèvement.
Pour la présidente du réseau de développement et de communication des femmes maliennes (Musonet), Doumbia Mama Koïté, le rôle des femmes et des filles est essentiel dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique dans les secteurs clés tels que l’agriculture ou par la gestion durable des ressources naturelles et la conservation des écosystèmes. L’objectif, selon lui, est de comment mettre la dimension de l’égalité des sexes dans les questions climatiques et de politique de développement ? C’est pourquoi le réseau Musonet a choisi ce thème en liant à la situation du Mali car les femmes et les filles sont toujours victimes des crimes graves depuis 2012, dans le nord du pays, où la situation climatique est aussi désastreuse. « Quand on sait que c’est la femme qui lave les enfants, les habits, prépare le repas, donne à manger…, les raisons sont valables afin que le Gouvernement du Mali et les Nations Unies créent davantage des services sociaux de base pour accompagner les femmes maliennes », a insisté la présidente Doumbia Mama Koïté. Avant de déplorer les violences faites aux femmes.

Le représentant du ministre de Tutelle, Amadou Dembélé, a souligné que 45% des femmes de 15 à 49 ans ont subi des actes de violences physiques ou sexuelles, 49% en union ou en rupture d’union ont subi de violences émotionnelles, physiques, psychologiques ou sexuelles. Parmi ces victimes, 68% n’ont jamais cherché d’aide et n’en ont jamais parlé à personne. 58% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans.

Adama Traoré

 

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