Célébration du 08 Mars 2014 : Message du Président de la République aux femmes du Mali

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Ibrahim Boubacar Keïta
Le chef d’Etat présente ses vœux pour 2014

La communauté Internationale célèbre, ce 08 mars 2014, la 20ème Edition de la Journée Internationale de la Femme dont le thème, cette année, est : « Paix et Réconciliation : Défis et enjeux pour une autonomisation accrue des femmes ».

En cette heureuse occasion, je voudrais magnifier le combat héroïque des pionnières qui, aux côtés des pères de l’Indépendance, se sont battues avec opiniâtreté pour la reconnaissance des droits élémentaires de la personne humaine.
Par la même occasion, il me plaît de rendre un chaleureux et vibrant hommage aux Maliennes des campagnes et des villes pour leur contribution inestimable à l’effort de développement de notre pays.

 
Au moment où notre pays émerge de la nuit noire de l’obscurantisme, par la grâce de Dieu, de nos amis et de notre volonté inébranlable à défendre notre souveraineté, comment ne pas dire notre admiration face au combat de nos mères, sœurs, épouses et filles qui ont affronté, parfois à mains nues, les hordes de barbares et de narcotrafiquants dont le seul dessein était de détruire notre pays !

 

Comment ne pas saluer l’engagement et la mobilisation des millions de nos concitoyennes qui ont, dans une très large mesure, porté à bout de bras le processus électoral qui a consacré le retour définitif de notre pays au sein de la communauté internationale !

 

Comment ne pas féliciter toutes celles qui ont conquis la représentation nationale aux termes d’élections régulières, et ne pas encourager les autres qui s’apprêtent à participer aux prochaines joutes !

 

Dans cette phase post-conflit où nos efforts individuels et collectifs doivent tendre à reconstruire le tissu national mis à mal, je veux vous dire toute ma fierté de vous compter à nos côtés pour l’aboutissement des vastes chantiers que nous avons entamés.

 

Enfin, je voudrais joindre ma voix à celles déjà très nombreuses au Mali, en Afrique et à travers le monde, pour féliciter notre sœur, Mme Fatimata TOURE, qui a reçu cette semaine même, des mains de Mme Michelle Obama, Première Dame des Etats-Unis d’Amérique, le Prix International des Femmes de Courage 2014.

Bonne fête du 08 mars aux Femmes du Mali, d’Afrique et du Monde.

 
Koulouba, le 07 Mars 2014

Ibrahim Boubacar KEITA
Président de la République

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Le President IBK peut garder ses voeux pour kui meme! Ce sont des actes concrets que les femmes maliennes attendent de lui!!! Rien qu’en regardant le nombre de femmes au gouvernement et au Parlement, on sait que l’actuel regime est encore tres loin de l’emancipation des femmes maliennes!!!
    QU’IBK FASSE COMME LE SENEGAL EN FAISANT PASSER UNE LOI QUI EXIGERA QUE LA MOITIE’ DU GOUVERNEMENT MALIEN SOIT COMPOSE’E DE FEMMES!!! TOUT LE RESTE N’EST QU’UN DISCOURS VIDE DONT LES FEMMES MALIENNES N’ONT PAS BESOIN!!!

  2. France : ne Touche pas à mon code.

    Aujourd’hui, si un évènement social, et politique défraie la chronique et qui mérité qu’on s’y arrête et qu’on y réfléchisse très sérieusement, c’est bien la résurgence et la stigmatisation du code malien. Nous nous demandons au nom de quel impératif d’urgence s’imposait aujourd’hui cette levée de bouclier contre un code déjà promulgué et qui n’attend que son décret d’application.
    D’abord, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, a fait une visite au Mali du 27 au 28 février, après avoir rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta, son homologue malien Oumou Ba. a fait une déclaration qui a fait tressaillir la Communauté musulmane du Mali. Pour la ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le temps est aujourd’hui venu de revenir sur ce texte.

    « Ce moment précis de l’histoire du Mali, de reconstruction, un moment inédit est le moment idoine pour se renforcer en ce qui concerne la promotion des droits des femmes, a affirmé la ministre. Et donc, les temps qui vont venir vont être des temps utiles pour justement porter un certain nombre de sujets qui ont pu être considérés aujourd’hui comme insatisfaisants par les défenseurs des droits des femmes, comme le code de la famille ».
    En ce début du mois de Mars ou une journée est dédiée mondialement à la femme, une délégation suédois après une séance de travail avec les députés malien revient sur le même texte : le code, comme si le Mali va de charybde en scylla.
    Les conditions des aides occidentales pour le Mali en reconstruction englobe-t-elles aussi la colonisation sociale et culturelle ? Pourquoi vouloir nous exiger un « code made Europe» comme condition d’aide ? Parce que le nouveau code de la famille, adopté le 2 décembre 2011 par l’Assemblée nationale malienne, est perçu comme une déception pour l’occident et ses marionnettes, mués en défenseurs des droits des femmes. Le texte final adopté a supprimé et modifié les articles jugés, par le Maitre et ses sbires comme progressistes en faveur notamment des femmes. Dans leur entendement, le texte promulgué en 2012 a été épuré de tous les droits nouveaux qu’une première version avait d’abord envisagé d’accorder aux femmes.
    Par rapport à l’ancien texte et parmi les points les plus litigieux, figure l’âge du mariage chez la femme qui est passé à 16 ans contre 18 dans l’ancien texte. L’homme est consacré comme unique chef de famille contrairement à l’ancien texte qui avait remplacé cette « puissance paternelle » par une « autorité parentale » qui, pour beaucoup, consacrait l’égalité hommes/femmes.
    En ce qui concerne les questions relatives à la succession et au divorce, et puisque l’autorité parentale n’a pas été retenue, c’est désormais le chef de famille qui règle la question de manière coutumière ou par le droit civique en établissant un testament.
    Autre modification, la femme doit obéissance à son époux. Dans l’ancien texte, le terme « obéissance » avait disparu. Le mariage religieux, célébré dans les mosquées, est désormais légalisé. Dans le précédent texte, les députés maliens avaient rejeté la légalisation du mariage religieux après avoir déduit qu’il ne garantissait pas tous les droits de la femme.
    Le ridicule ne tue plus. Le seul crime commis par le législateur malien est la référence à nos valeurs sociétales et religieuses normatives au détriment de leur fameux droit de l’homme. Le Mali ; n’a pas de leçon de conduite sociale à recevoir de ces pays dont les point considérés comme avancées est rabaissement et honte chez nous. D’ailleurs, le Mali a-t-il de leçons de conduite sociale à recevoir d’un pays comme la France surtout, dont la célébration du1er mariage homosexuel, cette inversion des valeurs sociétales, est considérée comme une avancée avec de titres et expressions choques entre autres : « Historique ! », « Bruno et Vincent en justes noces », « le premier mariage gay en Loire-Atlantique », « l’institution du mariage vit une belle étape et symbolise l’égalité entre humains », « Après ce premier mariage homosexuel de l’histoire de France, on a le sentiment que cette loi sociétale, qui a divisé, restera comme un temps fort du quinquennat de François Hollande », et que sais-je encore ? Voila encore que chez les donneurs de leçons de conduite sociale, la notion de droit de l’homme vient de franchir le Rubicon de l’indécence avec une union contre nature, évitée même par les animaux qui au moins vivent en couple mâle-femelle. Avec les droits de l’homme, la sexualité bestiale et débridée devient la norme, et les valeurs sociétales normatives et morales comme obsolètes. Quel code de famille veut-on nous imposer comme condition d’aide ? Un code copie-conforme-certifié du modèle occidental? Nous rejetterons tout code d’inspiration et d’émanations étrangères, et nous sommes résolus au sacrifice ultime pour cela.
    Quant aux soit disant organisations de droits des femmes, ces complexées féministes, nous leur dirons que le Mali n’est pas à vendre. Ce code promulgué est le fruit de la concertation et de la consultation de tout un peuple qu’aucune structure ne peut mettre en cause si la démocratisons signifie la volonté du peuple. Mais quant on pense avec la tête du Maitre, il n’est pas choquant que l’on se renie. : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et la lyre et les yeux de Néron », « Honte à peut chanter pendant que chaque femme sur le front de ses fils voit la mort ondoyer» , « Honte à qui peut chanter pendant que les sicaires en secouant leurs torches aiguisent leurs poignards » a dit Lamartine.

    Notre cher Mali et surtout le Nord est en train d’être déstabilisée sur toute sa dimension. Les faiseurs de conflits sont de retour malgré une apparente accalmie. Déstabiliser le nord, contrôler ses richesses et mieux consolider l’existence des groupes identitaires ; tels sont leurs objectifs.
    Le Nord-Mali est devenu le centre névralgique du trafic de toute sorte : d’armes, de drogue etc. Les narcotrafiquants s’adonnent à cœur joie à ce commerce meurtrier.
    Nous aider à éradiquer ces fléaux sont aujourd’hui les préoccupations majeures du peuple malien, et non un code déjà promulgué dont nous n’attendons que son décret d’application. A bon entendeur !salut.
    Mohamed KIMBIRI Haut Conseil Islamique du Mali

  3. [POLITIQUE] 14 PAYS AFRICAINS TOUJOURS CONTRAINTS PAR LA FRANCE À PAYER L’IMPÔT COLONIAL

    Posté le 23 février 2014 par NegroNews dans POLITIQUE avec 20 commentaires

    Le saviez-vous? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance !

    Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris était s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.

    Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé: les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnée.

    Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à tous les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.

    Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

    Pour les pays nouvellement indépendant il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

    Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

    Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

    Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

    Le 13 Janvier 1963, trois jours après , qu’il ai commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

    Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

    Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

    En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.

    Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état menée par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

    De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaire anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

    Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.

    Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance

    Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.

    En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

    Nombre de Coups en Afrique par pays

    Ex colonies françaises

    Autres pays africains

    Pays

    Nombre de coup d’état

    Pays

    Nombre de coup d’état

    Togo

    1

    Egypte

    1

    Tunisia

    1

    Libye

    1

    Cote d’Ivoire

    1

    Equatorial Guinea

    1

    Madagascar

    1

    Guinea Bissau

    2

    Rwanda

    1

    Liberia

    2

    Algeria

    2

    Nigeria

    3

    Congo – RDC

    2

    Ethiopia

    3

    Mali

    2

    Ouganda

    4

    Guinea Conakry

    2

    Soudan

    5

    sous-TOTAL 1

    13

    Congo

    3

    Tchad

    3

    Burundi

    4

    Central Africa

    4

    Niger

    4

    Mauritania

    4

    Burkina Faso

    5

    Comores

    5

    sous-TOTAL 2

    32

    TOTAL (1 + 2)

    45

    TOTAL

    22

    Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix.

    En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré:

    «Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de troisième puissance [ du monde ] “

    Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand déjà prophétisé en 1957 que : «Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle”

    En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays africains sont obligés par la France , à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France . Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

    Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

    Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Ouest est souvent offert en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

    Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

    En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor a déclaré: « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. “

    Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

    Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :

    1 . La dette coloniale pour les avantages de la France colonisation

    Les pays nouvellement «indépendants» doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.

    Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).

    2 . Confiscation automatique des réserves nationales

    Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.

    La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

    La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est, géré par le Trésor français , sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.

    Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

    En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français . Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenues par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

    Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajouté à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

    Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.

    La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

    La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.

    Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

    L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français. Voici une courte transcription de l’extrait : “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques viennent précisément de l’exploitation du continent africain”.

    3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturel découvert dans le pays

    La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

    4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques

    Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marché étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offres financière ailleurs n’est pas prit en compte.

    En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.

    En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !

    5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

    Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

    La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourris des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !

    6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts

    Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.

    Les bases militaires françaises en Afrique

    Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.

    Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)

    Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfère de pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.

    Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.

    7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation

    Oui , monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créé. Appelé «Francophonie» qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.

    Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

    8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA

    C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

    Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.

    9 . Obligation d’envoyer le rapport annuel France du solde et de réserve

    Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétaire des banques centrales des ex- colonies, et le secrétaire de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies est effectué par la France banque centrale / du Trésor.

    10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France

    Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliance militaires inter-etat. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux! ).

    Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les gardent bien de le faire.

    11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale

    Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.

    Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.

    Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.

    Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.

    Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelés dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre de la Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.

    Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.

    C’est à nous que revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes?

    La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question: « Jusqu’à quand “

    A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.

    Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années, donc je pense un siècle de paiement pourrait être de trop.

    Source : http://www.mondialisation.ca/le-saviez-vous-14-pays-africains-contraints-par-la-france-a-payer-limpot-colonial-pour-les-avantages-de-lesclavage-et-de-la-colonisation/5369840

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    [POLITIQUE] 14 PAYS AFRICAINS TOUJOURS CONTRAINTS PAR LA FRANCE À PAYER L’IMPÔT COLONIAL , 9.1 out of 10 based on 26 ratings

    • C’est tout simplement SCANDALEUX pour l’Afrique 🙁 😯 😥 .

      Quelle honte!!!

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