Célébration de la disparition d’Abdoul Karim Camara “CABRAL” : L’AMSUNEEM respecte la tradition

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L’Amsuneem souhaite que le 17 mars, soit consacrée journée du civisme, de la citoyenneté et de souvenir des martyrs civilo-militaires de toutes les crises que nous subissons. Elle doit être selon l’Amsuneem une occasion pour inculquer aux élèves et étudiants les nobles valeurs des héros d’hier et d’aujourd’hui.

Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, a déposé le 17 mars 2018 une gerbe de fleurs au pied du Monument dédié à l’illustre disparu, en présence des membres du gouvernement, des responsables de l’AMS-UNEEM, de l’AEEM et la famille de Cabral.

Le secrétaire général de l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM), Oumar Arboncana Maïga, a rappelé que le 17 mars 1980, un jeune homme de 25 ans, symbole de patriotisme et mentor de toute une génération mourait sous les tortures d’un régime militaro-fasciste d’alors. “La génération de Cabral a été durablement meurtrie par les suspensions et les fermetures des écoles supérieures et secondaires pendant deux longues années. Tous les premiers leaders estudiantins, les membres du comité directeur plus de 290 élèves et étudiants ont été appelés sous les drapeaux, puis malmenés, pourchassés, traqués comme des “bêtes immondes” tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays”, a-t-il regretté.

Pour lui, la génération de Cabral en appelle à la haute conscience, des plus hautes autorités pour une réhabilitation et une réparation à l’égard de cette génération dont certains des membres du comité directeur d’alors et qui correspond au parlement démocratique des élèves et étudiants de 1980 se trouvent éparpillés sur l’ensemble du territoire national et à l’extérieur. « Nos enfants meurent sur la route de l’école à cause de l’insécurité routière et cela n’est pas acceptable », a déclaré Oumar Arboncana Maïga. “La génération UNEEM croit en la grande résilience de notre peuple, si la direction exemplaire lui est montrée. Ce combat contre l’extrémisme est d’abord un combat du peuple, des populations du renseignement. Il nous faut nous interroger sur la rupture entre le peuple et ses forces de défense et de sécurité, ses administrateurs. La résolution de cette équation est une des énigmes à la solution politico-sécuritaire”, a-t-il souligné.

Cheick Hassane

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