Mardi 20 novembre dernier, le gouvernement du Mali avec le concours de l’Unicef a célébré le 23ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (Cde). L’édition de cette année, le gouvernement du Mali l’a placée sous le signe du lancement de la lutte contre l’enrôlement des enfants par les groupes armés.
Il y a 23 ans, le monde entier a adopté la Cde, un certain 20 novembre à l’Assemblée générale des Nations unies. La Cde est un traité comprenant 54 articles et il demeure l’instrument juridique le plus ratifié au monde. Seuls deux Etats ne l’ont encore pas ratifié. Selon la représentante de l’Unicef au Mali, Madame Françoise Ackermans, la célébration de cette journée au Mali arrive à un moment assez particulier car elle offre, aux uns et aux autres, l’occasion de méditer sur la situation des enfants enrôlés dans les groupes armés. Réaliser des droits pour les enfants, elle le définit comme : « un chantier dont les matériaux sont des personnes, des lois, les coutumes, les habitudes… ». En lançant officiellement le programme national de la lutte contre l’enrôlement des enfants par les groupes armés, le ministre de la Justice garde des sceaux, Malick Coulibaly et son collègue de l’Economie et des finances, Tiénan Coulibaly, ont tous deux réitéré l’engagement du gouvernement du Mali à œuvrer auprès de ses partenaires des Nations unies en faveur des enfants. Le représentant résident du Système des Nations unies, Aurélien Agbenonci, a, à son tour, invité les autorités maliennes à mettre les enfants au centre de tous les programmes de développement. Kadiatou Sy, la présidente par intérim du Parlement national des enfants a plaidé, dans son discours, la cause de ses paires, avant de demander aux adultes d’œuvrer davantage dans le sens de la protection des droits de l’enfant.
Rokia Diabaté
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