Célébration du 22 septembre 2017 : L’Amicale des anciens du Service national des jeunes joue sa partition

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L’Amicale des anciens du Service national des jeunes (Ama-Snj) est encore au rendez- vous de la fête d’indépendance du Mali du 22 septembre 2017. Elle participera aux côtés des Forces armées et sécurité à la prise d’armes (défilé militaire) qui aura lieu au Camp Soundiata Keita de Kati. La prise d’armes sera présidée par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, chef suprême des armées.

 L’Amicale des anciens du Service national des jeunes (Ama-Snj) est une organisation créée en janvier 1988 par les anciens éléments du Service national des jeunes. Le Service national des jeunes avait été institué au Mali par la loi n°83-27/AN-RM du 15 août 1983 et démarra effectivement en 1985, puis s’est interrompue brutalement en mars 1991, à la faveur de la révolution, disons, par la ferveur du 26 mars 1991, après avoir formé six (06) contingents réguliers et deux (02) contingents spéciaux pour un effectif de 6.635 éléments. Le Snj était constitué de jeunes fonctionnaires admis au concours d’entrée à la Fonction publique. De 1991 à 1994, le Service national des jeunes s’est consacré à la formation des recrues des Forces armées et de sécurité, des intégrés, des éléments de la douane et des volontaires de l’Education nationale. Les appelés sous le drapeau recevaient une Formation commune de base (Fcb) et une formation civique et morale. Ce qui leur donnait le sens élevé de la patrie et un engagement pour les travaux d’intérêt public.  Le Snj a pour mission de parfaire l’éducation, la formation civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel de leurs pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale.  Durant plus de 20 ans à partir de 1991, jusqu’en 2017, le Snj s’est interrompu privant notre jeunesse de certaines valeurs de patriotisme, de citoyenneté. L’Ama-Snj a comblé un vide durant ces années d’interruption du Snj, en ayant été toujours présente à toutes les activités et évènements nationaux des Forces armées et de sécurité et des actions de développement, comme les défilés du 22 septembre, du 20 janvier.

La fête de l’indépendance du Mali de ce 22 septembre 2017 intervient dans un climat de reprise annoncée du Snj. En effet, le Snj reprendra ses droits en 2018, dans la mesure où une nouvelle loi N°038/ANRM du 7 juillet 2016 a été votée par l’Assemblée nationale pour instituer de nouveau le Snj. Il a pour mission de parfaire l’éducation, la formation civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel de leur pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale. Les plus hautes autorités du Pays dont le président de la République en tête ont fait de la question de la jeunesse une priorité. Conscient de l’importance du Snj et des résultats obtenus et vu les enjeux actuels de mobilisation nationale et de reprise en mains de notre jeunesse, qui manque de repère, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, s’est investi personnellement pour que la reprise du Snj soit une réalité.  Effectivement, le Snj reprendra dès 2018. A cet effet, un nouveau directeur général a été nommé en début septembre 2017. Il s’agit du colonel Kéba Sangaré. Un officier valable de nos Forces armées et de sécurité qui a été appelé pour reconduire le Snj. Déjà, le Snj démarrera avec 1000 jeunes. Le Snj nouveau sera constitué par les jeunes de la Fonction publique d’Etat et de la Fonction publique des Collectivités et des jeunes non diplômés ou diplômés sans emploi (ruraux et urbains).                                       

                                                                     A.B. HAÏDARA

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1 commentaire

  1. Quand le culte de la personnalité gagne la France après GB !
    Coup de filou de Macron (et d’Alexandre Benalla) promoteur de DealEuropéens de camelottEuropéennEmmanuel (faite au robot car même pour écrire un nom sur une tasse pour la personnaliser, ils sont incapable d’écrire à la main levée)
    Ils ont encore le culot de revendiquer un procédé qu’ils ont volé , contrefait avec l’aide du père éspion François-Xavier d’Entrecolles
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Xavier_d'Entrecolles
    “considéré comme un des premiers exemples d’espionnage industriel par certains, comme l’historien Robert Finlay, ou le criminologue Hedieh Nasheri!”

    Dire que Ian Brossa allié de la maire de Paris Hidalgo voulaient refuser les chalets sur les Champs Elysée pretextant les produits made in Sérès, mais veulent du made in Daesh, résultat Paris est devenue la capitale des terroristes, et des drogués avec leurs salles de shot !
    Et comme par “hasard” les français avec les Britanniques entre autres, ont été les dealers (1856 – 1860) qui ont “inauguré” les premiers – Traités inégaux –

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