Dans un communiqué déposé à notre rédaction, le Bureau de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali dit avoir ” appris avec consternation l’attaque perpétrée par le MNLA et alliés contre la délégation du Premier ministre le samedi 17 mai 2014 à Kidal ayant entraîné la mort de plusieurs militaires et de civils et fait de nombreux blessés parmi la population “.
Dans sa déclaration, le Bureau de la CCIM ” condamne cet acte odieux et crapuleux et présente ses condoléances les plus sincères aux parents des victimes et au gouvernement du Mali dont il est solidaire dans sa quête permanente pour la préservation de la paix et de l’intégrité du territoire national “. Le Bureau ” assure les ressortissants de la CCIM vivant au nord du Mali et, singulièrement, dans la région de Kidal de sa solidarité en ces moments de dures épreuves “ conclut le communiqué signé du président Mamadou Tiény Konaté.
L’UNTM exige la libération totale de Kidal
Le Bureau exécutif de l’Union des travailleurs du Mali (UNTM) a condamné l’attaque de la délégation du Premier ministre Moussa Mara à Kidal, le samedi 17 mai dernier. Selon le secrétaire général du bureau exécutif du SNEC, Maouloud Ben Kattra, qui a animé un point presse hier dans la salle de conférence de l’UNTM, à la Bourse de travail, après analyse de la situation à Kidal, le bureau syndical dénonce les sévices pratiqués par des groupes rebelles dans le septentrion de notre pays depuis 2012. Il a indiqué que les membres du bureau de l’UNTM s’inclinent devant la mémoire des travailleurs et tous les citoyens tombés sur le champ de l’honneur pour la patrie.
Par la même occasion, Ben Kattra s’est insurgé contre la défaillance flagrante des forces Serval et MUNISMA dans leurs missions de sécurisation des populations. Ce qui est l’objectif de leur présence sur notre territoire. La prise en otage des fonctionnaires et des travailleurs de l’UNTM a été condamnée par les membres du bureau exécutif de la centrale syndicale. Le secrétaire d’ajouter que l’UNTM réaffirme sa solidarité avec toutes les familles des fonctionnaires et des populations de Kidal traumatisées. Par la même occasion, Maouloud Ben Kattra a ajouté que l’UNTM soutient les forces armées de sécurité de notre pays et exige la libération totale de Kidal.
Le COREN dénonce la duplicité du MNLA
Le Collectif des Ressortissants du Nord du Mali (COREN) a suivi avec une attention particulière la visite du Premier ministre Moussa Mara à Tombouctou, Gao et Kidal. Accompagné par une forte délégation ministérielle, le Chef du gouvernement a procédé à la relance des activités socioéconomiques (reprise des travaux de réhabilitation de la route Goma-Coura-Tombouctou) et rencontré les représentants de l’Etat. A Kidal, la visite du Premier ministre Moussa Mara a donné lieu à une attaque armée contre sa délégation de la part du MNLA, appuyé par des éléments terroristes occasionnant des morts et une prise d’otages suivie d’exécutions sommaires. L’exécution sommaire des deux préfets et des quatre sous-préfets rappelle malheureusement le drame de Aguel Hoc et confond le MNLA dans ses liaisons criminelles avec AQMI.
Le COREN condamne fermement l’attaque dont la délégation du Premier ministre a été victime, présente ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Le COREN réaffirme sa solidarité avec les populations traumatisées de Kidal, réitère son soutien aux forces de défense et de sécurité du Mali et exige la libération sans condition des citoyens maliens pris en otage par les rebelles et les terroristes ;
Le Collectif appuie le gouvernement dans sa volonté d’exercer la souveraineté du Mali sur l’étendue du territoire national.
«Les graves problèmes suscités avec la visite du Premier ministre à Kidal prouvent la nécessité d’accélérer le processus de négociation et de réconciliation et montrent à la face du monde la duplicité du MNLA», conclut la déclaration du COREN.
Des préfets,des sous-préfets,des officiels dans l’exercice de leurs fonctions sont kidnappés et sommairement executés….les prefets et les sous-prefets étant l’Exécutif dans leurs zones respectives,il en faut peu pour qu’une guerre soit declarée.le président de la Republique me fait honte sur toute la ligne s’il veut encore croire que ce mot maudit existe au Mali:DIALOGUE!
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