Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et Porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine étaient face la presse. Au menu : Faire le point de la situation de la remise des cartes nationales d’identité biométriques sécurisées à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
En effet, les autorités compétentes chargées de la production, de la distribution, ainsi que tous les aspects liés à la carte d’identité nationale biométrique sécurisée sont à pied d’œuvre pour être dans le délai, selon les co-conférenciers.
Ce fut également pour les deux ministres d’apporter des réponses claires concernant ce document administratif très important qui fait souvent face à la désinformation…
Lancée officiellement depuis le mois d’avril passé à Bamako par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ministre d’Etat et Porte-parole du Gouvernement et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, la remise des cartes nationales d’identité biométriques sécurisées se poursuit sur toute l’étendue du territoire nationale (mairie, commissariat…), ainsi que les consulats et ambassades pour la diasporas.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine, dira que pour une première phase de production des 8 millions de cartes attendues, 5.733.488 sont déjà disponibles à la date du 30 août : « La carte d’identité biométrique a un grand rôle. C’est un document administratif national qui peut assurer beaucoup de fonctions. Au-delà de sa première fonction d’identification nationale, elle sert de document aux élections comme carte d’électeur et remplace la carte NINA. C’est un document sécurisé voire infalsifiable. Nous avons même mis en place un comité de réflexion composé de ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Sécurité et de la Protection civile et des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale pour mieux coordonner la production et la remise de ces cartes. Je peux vous affirmer que la production de la carte se passe à un rythme satisfaisant ».
Le général Daoud Aly Mohammedine ajoute : « Aujourd’hui nous sommes à 69000 cartes produites par jour. Au lieu de 6 jours de travail, la société partenaire de production de cette carte travaille 7 jours sur 7 maintenant pour augmenter la production davantage en vue de nous permettre d’atteindre les 8 millions de cartes attendues. Je peux vous assurer que les remises sont déjà en cours depuis le mois d’avril passé».
Cependant, le général Daoud Aly Mohammedine a déploré le faible taux de retrait des cartes biométriques sécurisées : « À titre illustratif, sur 1.192.090 cartes disponibles pour les habitants de Bamako, seulement 109.643 ont été retirées ».
Pour les distributions des cartes au niveau des régions, poursuit-il, nous avons fait un planning pour leur acheminement groupé par voie aérienne grâce à l’accompagnement du ministère de la Défense. On a également donné un délai raisonnable à la société de production pour que les restants des deux millions et quelques de cartes soient produits ».
Pour sa part, le colonel Abdoulaye Maïga a précisé que les sites retenus pour le retrait sont, entre autres, les chefs-lieux de commune, d’arrondissement, les commissariats de police, les brigades de gendarmeries. Pour nos compatriotes établis à l’extérieur, les ambassadeurs et les consuls feront les mêmes exercices. «Nous avons simplifié les conditions de remise de la carte. Dans un premier temps, notre objectif c’était de veiller à une remise sécurisée par l’utilisation de la tablette pour remettre la carte à son titulaire. Avec les nouvelles dispositions, l’intéressé doit se munir d’un nombre de documents administratifs pour avoir accès à sa carte. Il s’agit soit de la carte NINA, la carte d’identité nationale, le permis de conduire, le passeport, etc », a-t-il fait savoir.
Mohamed Sylla