Carte d’identité biométrique : Faible taux de retrait

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Les autorités compétentes chargées de la production, de la distribution et tous les aspects liés à la carte d’identité nationale biométrique sécurisée sont à pied d’œuvre pour être dans le délai. Tout le processus va bon train. C’est ce qui ressort du point de presse co-animé hier par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, et son collègue en charge de la Sécurité et de la Protection civile , le général Daoud Aly Mohammedine.

La rencontre, qui s’est tenue au département de la Sécurité, a pris fin par la visite de deux magasins de stockage des cartes biométriques sécurisées. Il s’agissait, face à la désinformation, pour les deux ministres, d’apporter des réponses claires concernant ce document administratif très important qui devient un sujet de souffrance de nos compatriotes.

Infalsifiable, ce document administratif, servant à plusieurs fonctions notamment la carte d’électeur, la carte Nina, implique dans son processus de distribution les départements de la Sécurité, de l’Administration territoriale et des Affaires étrangères. Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, une commission existe pour la remise des cartes biométriques. Sous la surveillance de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), cette commission se compose des trois ministères mentionnés plus haut.

Le général Daoud Aly Mohammedine explique que le ministère des Affaires étrangères est associé dans le cadre de l’acheminement du document dans les lieux de forte concentration de nos compatriotes à l’étranger. Il a ajouté que l’administration territoriale ainsi que l’Aige interviennent dans le cadre de l’utilisation du document lors des élections. Le ministère de la Sécurité se charge de la question sécuritaire qui nécessite l’identification du citoyen à travers la carte d’identité nationale biométrique sécurisée. «La commission a essentiellement le rôle de mieux coordonner tous les aspects liés à la remise de cette carte biométrique à nos compatriotes sur le territoire national et à l’étranger», a indiqué le ministre Daoud Aly.

Il a également assuré que la production de ce sésame se fait à un rythme satisfaisant avec une confection de 69.000 cartes par jour avec la société partenaire qui travaille sept jours sur sept. «Elle a travaillé du lundi au samedi, depuis quelques mois sur a mis la pression pour que la production puisse augmenter mais aussi pour atteindre le cap de 8 millions de cartes d’électeurs avant les élections», a-t-il révélé pour soutenir que c’ est un niveau de production satisfaisant. Car, sur un objectif de production de 8 millions de cartes pour cette première phase, plus de 5 millions ont été produits. Le ministre annoncera ensuite qu’il table sur ce mois de septembre pour terminer avec les moins de 3 millions de cartes qui restent à produire.

La commission travaille à l’acheminement. Le ministre de la Sécurité informa qu’au-delà de Bamako, certaines régions de notre pays ont déjà reçu des lots de cartes pour la distribution. Un planning a été élaboré pour la distribution des cartes au niveau des régions et dans la capitale. Selon lui, les acheminements se font par avion vers les régions. Une mission a également été envoyée dans plusieurs zones de forte concentration de nos compatriotes en Europe. «Toutes les missions diplomatiques et consulaires sont concernées», a-t-il précisé.

Le général Daoud Aly Mohammedine a cependant déploré le faible taux de retrait des cartes biométriques sécurisées. À titre illustratif, sur 1.192.090 cartes disponibles pour les habitants de Bamako, seulement 109.643 ont été retirées. Occasion pour le ministre d’État de rappeler les lieux de retrait du document. Le colonel Abdoulaye Maïga a indiqué que les chefs-lieux de commune, d’arrondissement, les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, les domiciles de certaines autorités coutumières des quartiers et autres localités sont choisis pour le retrait des cartes.

«La remise a été simplifiée. Nous avons supprimé les contrôles par tablette. Elle se fait suite à la présentation d’un document administratif comme la carte Nina, la carte d’identité nationale, le permis de conduire ou encore le passeport», a-t-il précisé. Selon le ministre de l’Administration territoriale, toutes les dispositions existantes pour éviter la « pagaille » dans la distribution et aucune personne ne doit payer pour avoir sa carte biométrique.

En ce qui concerne la disponibilité du document, tout porte à croire que les Maliens pourront voter avec la carte biométrique sécurisée lors des prochaines élections.

Oumar DIAKITE

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7 COMMENTAIRES

  1. A défaut d’un ordinateur avec accès à la base de données et d’un classement des plus simples, il faut charger un agent par exemple des noms de famille de telle lettre à telle lettre. Mais à la brigade des sapeurs pompiers il y’ a des agents qui se mettent à crier à tue-tête des noms à l’infinie. Pas rang et pas de rangement. Une véritable pagaille qui décourage le plus endurcis des malabars.

  2. To be honest biometric ID card is great. Although United States have withal to put them to use there still is not complete plus reliable system impose use. In that respect Mali biometric ID card application is superior to that of United States plus will help determine as Mali upgrade living conditions who is Malian plus deserving of certain benefits plus who is not Malian plus not deserving of limited benefits. Biometric ID cards is good idea with dynamic effect.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  3. L’Operation carte biométrique a échoué même dans délai d’un an supplémentaire les Maliens n’auront pas leurs Cartes.On est plus à la veille du référendum !!! Mais l’enrôlement et les mises à jours sont aussi des business comme les cartes d’identité dans les commissariats.

  4. Faible taux de retrait par la mauvaise organisation dans les points de retrait, il faut mettre plusieurs agents de remise des cartes dans les points de retrait et c’est tout. Il y a très peu d’agent et l’affluence des populations fait que ces agents sont totalement débordés et le désordre s’installe.

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