Pour instaurer l’hygiène et l’assainissement durable dans les écoles du Centre d’animation pédagogique (Cap) de Bamako-Coura, la directrice, Mme Aïssata Doumbia, a réunis le lundi dernier tous les acteurs concernés par la gestion scolaire. Il a été questions de dégager les stratégies et mesures pour faire face à l’insalubrité.
L’insalubrité est à la base de plusieurs maladies dans notre pays, notamment le paludisme, la diarrhée. Les établissements scolaires au Mali sont de plus en plus confrontés à des problèmes d’hygiène et d’assainissement. Les toilettes sont pratiquement inutilisables à cause de la dégradation des installations. C’est pour remédier à ce phénomène que la directrice du Centre d’animation pédagogique (Cap) de Bamako-Coura a décidé de passer la vitesse supérieure pour circonscrire ce fléau dans les établissements de son Cap.
La rencontre a regroupé les représentants du Cap, les comités de gestion scolaire, de la mairie, de l’Association des mères d’élèves, des directeurs, des syndicats, des enseignants, de l’Association des parents d’élèves, et le point focal de l’Unicef au Cap de Bamako-Coura.
Il s’agissait, pour les participants, de trouver des voies et moyens de sensibilisation pour la bonne pratique de l’hygiène en milieu scolaire. La rencontre a aussi été l’occasion pour les participants d’aborder la question de la scolarisation des filles et des préparatifs des examens de fin d’année.
Au Cap de Bamako-Coura, le taux de scolarisation des filles est de 76,18 % au premier cycle et de 78,12 % au second cycle.
Pour Mme Aïssata Doumbia, directrice du Cap de Bamako-Coura, il est primordial que tous les acteurs de l’école s’impliquent en accentuant la sensibilisation autour de la scolarisation et du maintien des filles à l’école. Elle a aussi invité les acteurs à plus d’engagement pour l’atteinte des objectifs en termes de réussite aux examens de fin d’année.
Y. Doumbia