Campagne pour le referendum : “Oui” ou “non”

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Vendredi dernier s’est ouverte la campagne du référendum constitutionnel sur toute l’étendue du territoire national. Ce moment est crucial pour les partisans et les détracteurs de ce projet de nouvelle Constitution pour promouvoir le “oui” ou le “non” auprès de l’électorat malien.

Après l’étape de la vulgarisation du projet de nouvelle Constitution pour un meilleur discernement des Maliens de tout bord, place maintenant à la campagne électorale référendaire ouverte ce vendredi 2 juin jusqu’au 16 juin.

Au Mali, qui dit campagne électorale, dit intimidation, injure entre les partisans et les opposants. A la veille de l’ouverture de la campagne, le président de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), Moustapha Cissé, a appelé tous les citoyens, partis politiques et organisations de la société civile à la préservation des valeurs démocratiques et à s’abstenir de toute action pouvant mettre en péril la stabilité du Mali durant cette période.

Si les partisans de ce projet de nouvelle Constitution promettent que le texte va passer comme lettre postale à travers des gigantesques mobilisations en faveur du “oui”, les détracteurs, notamment le Cadre d’échanges des partis politiques pour un retour à l’ordre constitutionnel et la Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique au Mali, affirment, eux aussi, battre campagne en disant “non” à ce projet qu’ils qualifient de “mascarade, d’illégale et d’illégitime”, arguant que le Mali n’a pas besoin d’une nouvelle Constitution.

Vendredi dernier, jour de prière pour les musulmans en même temps premier jour de la campagne, beaucoup d’imams ont laissé de côté leurs sermons du jour qui portait sur les préparatifs du pèlerinage à La Mecque pour se concentrer sur le référendum du 18 juin en invitant les fidèles musulmans à voter “non” parce que le gouvernement a refusé de retirer le mot “laïcité” dans le texte, comme l’exige la Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique au Mali, qui propose le mot “Etat multiconfessionnel” en lieu et place.

Selon ces religieux, c’est ce principe de laïcité qui a conduit le Mali dans cette situation politico-socio-sécuritaire parce que les dirigeants maliens se cachent derrière cette astuce pour claustrer la ou les religions.

Campagne à suivre…

Ousmane Mahamane

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Le peuple malien a déja parle le jeudi passé en refussant d’aller au stade du 26 Mars car ce peuple rejette ce referendum impose aux maliens , le peuple ne se reconnaitra jamais de ce referendum forcé et élabore par le pouvoir et ses amis

  2. Ousmane il faut dire a nos religieux que la corruption est notre problème majeur au Mali et eux ils ne font rien contre ce mal economique, developpemental et social sinon ils y contribuent alors qu’Allah condamne la corruption et hait les corrompus!!!

  3. En disant que la laïcité a conduit le pays dans la situation qu’il vit aujourd’hui, ces imams admettent qu’ils sont de mèche avec les djihadistes et qu’ils mènent un combat commun avec eux. Je suis du Sud du Mali. Quand j’étais un petit garçon de treize ans, on pouvait compter les musulmans du bout des doigts. Aujourd’hui presque tout mon village est devenu musulman. Pourtant la laïcité est inscrite dans les constitution du Mali depuis 1960 (Je suis dire en passant, qu’au plan moral, la situation a changé rapidement aussi mais dans le sens inverse).

    • Ce ne sont pas des musulmans mais des paresseux, des voleurs et corrompus qui trompent tout le monde avec des sourates mal apprises et mal récitées, mais Allah les voit et il va les châtier dans les feux de la jahenne!

  4. Ousmane il faut dire a nos religieux que la corruption est notre problème majeur au Mali et eux ils ne font rien contre ce mal economique, et social sinon ils y contribuent alors qu’Allah condamne la corruption!!!

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