Du 12 Juillet au 10 Aout 2023 le service local de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille en collaboration avec des services techniques de l’Etat notamment le CSREF de Nioro du Sahel, l’Académie d’enseignement de Nioro, le développement social ainsi que la société civile, a organisé une campagne de sensibilisation de masse sur les violences basées sur le genre dont le mariage des enfants ainsi que les mutilations génitales féminines et autres formes. Cette campagne est financée par l’UNICEF.
Huit Communes de la région de Nioro notamment Sandare, Gogui Diarra, Gavinane, Korera Kore , Nioro Trougoube et Diaye Coura ont été touchées par cette campagne de sensibilisation, qui porte sur la scolarisation des enfants en générale et celle des filles en particulier, le mariage des enfants et ses conséquences, l’excision et ses conséquence, les violences basées sur le genre et leurs conséquences sur le plan individuel , sur le plan communautaire et sur le plan national.
Deux équipes de sketches prestant dans les différentes langues locales ont fait le tour des différentes localités pour passer les messages. Les populations ont communié avec les acteurs de cette campagne de sensibilisation en vue de leur permettre de comprendre la thématique qui leurs ont été proposées.
Yaya Traore le chef du service local de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille par ailleurs responsable, s’est dit satisfait du bilan de cette campagne « Sans complaisance, le bilan est positif parce ce qu’il n’était pas donné d’avance compte tenu de la situation sécuritaire et de la période hivernale de pouvoir tenir cette activité mais grâce à la détermination de l’équipe et l’accompagnement des services techniques de l’Etat ainsi que la société civile et les medias nous avons réussi à accomplir cette noble mission » a dit Yaya Traoré avant d’adresser ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet.
Malick Gaye
Bonsoir
“Aidez-moi” : des policiers filmés dans un commissariat parisien en train de frapper violemment un homme qui avait été placé en garde à vue
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des vidéos de caméras de surveillance montrant des violences perpétrées dans un commissariat parisien. Les images montrent des policiers frappant violemment un homme en garde à vue pour outrage le 24 juillet. Les agents seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre prochain.
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des images accablantes issues des caméras de surveillance du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, montrant des violences subies par un homme de 42 ans, Mario*, dans la nuit du 24 au 25 juillet. Ces vidéos témoignent de coups portés par plusieurs policiers, ainsi que de l’inaction, voire des rires, de certains de leurs collègues.
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“Aidez-moi” : des policiers filmés dans un commissariat parisien en train de frapper violemment un homme qui avait été placé en garde à vue
Les policiers impliqués seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre.Les policiers impliqués seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre. DDM
Faits divers, Justice, France – Monde
Publié le 19/09/2024 à 15:47
Liza Cossard
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des vidéos de caméras de surveillance montrant des violences perpétrées dans un commissariat parisien. Les images montrent des policiers frappant violemment un homme en garde à vue pour outrage le 24 juillet. Les agents seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre prochain.
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des images accablantes issues des caméras de surveillance du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, montrant des violences subies par un homme de 42 ans, Mario*, dans la nuit du 24 au 25 juillet. Ces vidéos témoignent de coups portés par plusieurs policiers, ainsi que de l’inaction, voire des rires, de certains de leurs collègues.
Mario, d’origine péruvienne, avait été interpellé pour outrage lors d’un contrôle d’identité par des gendarmes, puis emmené au commissariat. Les images montrent qu’à son arrivée, alors qu’il est soumis à une fouille, un policier, Maxime D., lui fait une clé de bras avant de le frapper au visage. Il est accusé d’avoir asséné des insultes aux forces de l’ordre. Le quadragénaire est ensuite emmené dans une pièce sans caméra, où il subit d’autres violences. À son retour, des coups de matraque lui ont fracturé l’avant-bras.
“Aidez-moi” inscrit sur un mur avec son sang
L’acharnement continue dans une salle de garde à vue où Mario est frappé à plusieurs reprises, alors qu’il est déjà blessé et ensanglanté. Les vidéos montrent un autre policier, Matthieu D., lui assénant une série de coups de poing à la tête, sous le regard passif de ses collègues. À son retour en cellule, il inscrit avec son sang “aidez-moi” sur un mur.
Mario a déposé plainte le lendemain des faits, et le parquet de Paris avait saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour mener l’enquête. L’enquête contre Mario pour violences a été classée sans suite. Les policiers impliqués seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre, d’après France Info, tandis que Mario a été condamné pour l’outrage à 250 euros d’amende.
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