La plate-forme des fédérations et associations nationales de jeunesse du Mali vient de mettre en place un projet dénommé « Demisenw Joyoro ». L’objectif du projet a été détaillé au cours d’une conférence de presse, organisée, le mercredi 26 décembre 2012, à la Direction nationale de la jeunesse, sise à l’Hippodrome de Bamako.
Collecter des fonds et des dons avec un objectif monétaire de cent millions (100 000 000 FCFA) du 20 janvier au 20 avril 2013 ; collecter des poches de sangs avec un objectif de cent mille (100 000) poches entre le 20 janvier au 20 avril 2013. Tels sont les objectifs du projet «Demisenw Joyoro» à travers la contribution de la jeunesse malienne à l’effort de guerre pour la libération des régions sous occupation.
Ce projet, selon le coordinateur national, Sory I. Traoré, a été initié par les membres de différentes associations et groupement composée de 13 fédérations et se veut une activité sociale et humanitaire. Selon lui : «L’opération ‘’Demisenw Joyoro’’ sera exécutée sur une période de quatre (4) mois. Elle sera officiellement lancée le 20 janvier 2013 qui est la date commémorative de la fête de l’armée malienne».
Quant à l’utilisation des dons, le coordinateur national de la plate-forme, Sory I Traoré assure à chaque donateur une parfaite transparence. A ce titre, il dira que «toute contribution de jeune est validée par la remise d’un reçu numéroté. Les fonds collectés sont versés dans un compte bancaire ouvert au nom de l’opération «Demisenw Joyoro». Les contributions anonymes pourront aussi être perçues directement au niveau de certains points ciblés.
Pour la circonstance, plusieurs activités entrant dans le cadre de la collecte de dons d’autres natures et la mise en place d’un dispositif de communication seront organisées dans l’optique d’emmener les souscripteurs à faire parler leur cœur. Il s’agira de la mise en place des commissions d’organisations composées, notamment de la cellule de communication ; de collecte de fonds et de dons ; de don de sang et une commission pour la mobilisation de la diaspora.
Ibrahim M. GUEYE
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