Remise curieusement en selle quelques mois après avoir été limogée de son poste de Directrice du palais de la culture Amadou Hampaté Ba par Bruno Maïga, Mme Haïdara Aminata Sy commence a suscité des grincements de dents au sein de la famille de la culture. Puisque l’habitude est une seconde nature, la secrétaire générale du ministère de la culture renoue avec des pratiques qui ont causé son limogeage au palais de la culture. Profitant des errements de bourgeois et de néophyte du ministre, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, elle est accusée de froideur et de mépris envers les agents. De quoi s’agit-il ?
Depuis quelques mois, la Direction Nationale du Patrimoine culturel enregistre des disparitions mystérieuses de biens privés des agents. Malgré la présence d’un gardien pour veiller sur les lieux, le directeur national du patrimoine culturel Lassana Cissé et son Adjoint Moulaye COULIBALY (nommés à ces postes à cause de leur appartenance au mouvement citoyen de l’ancien président ATT) n’ont daigné donner une suite à cette affaire qui sent la mafia. Pas moins de 10 vols entre la tabaski 2013 et le mercredi 03 septembre 2014. Nous avons entre autres : le vol de la moto Jakarta d’un chef de division à la veille de la Tabaski 2013 à 11 H dans l’enceinte du service. Quelques semaines plus tard, c’est l’ordinateur portable d’un autre chef de division qui a été enlevé dans son bureau à 8 heures. Puisque l’appétit vient en mangeant, en mars 2014, l’ordinateur portable d’un autre agent a été volé pendant le weekend dans son bureau, s’il vous plait sans effraction. Ce qui signifie que soit le voleur a un double de la clé, soit il est un magicien.
Quant on sait que seul l’agent en question et le gardien disposent de la clef, il y a lieu de se poser des questions. Seul le Directeur national et son adjoint refusent de voir cette évidence. Pour eux le gardien n’est pour rien. Profitant de cette situation de suspicion et d’indifférence généralisée, le voleur n’a pas donné de répit aux pauvres agents qui travaillent en plus dans des conditions exécrables. Logés dans des bâtisses d’une autre époque, les agents de la direction nationale du patrimoine culturel sont des grands oubliés de la nation. Avec un budget insignifiant à l’image de celui de leur département, ces hommes et femmes soucieux de l’avenir de la nation sont obligés de faire des sacrifices énormes pour accomplir leurs missions régaliennes de fonctionnaire, y compris utiliser leur propre moyen pour servir l’Etat. En plus d’utiliser leur propre engin pour des missions de la direction, ils sont, le plus souvent, contraints d’acheter des ordinateurs portables pour parer à la défection de ceux de leur service. Quant on sait combien de temps on met pour réparer ou changer un matériel de travail défectueux au sein de l’administration publique en générale et le Ministère de la culture en particulier, nul doute que ses agents sont à saluer pour leur acte patriotique. Au lieu de cela, en complicité avec la Segale du département, Mme Haïdara Aminata Sy, le directeur national du patrimoine culturel et son adjoint agacent de plus en plus les agents. Comment un segal qui connait les réalités de notre pays et de son ministère peut affirmer que le voleur de la direction nationale du patrimoine culturel a bien fait. Pour elle, aucun objet personnel n’a sa place dans un service public. Issue de la nouvelle classe de fonctionnaire bourgeois, elle fait semblant d’ignorer les réalités des services de son département. Tapis dans son bureau huppé du Ministère, celle là même qui a été imposée au palais de la culture et ensuite au département comme segal grâce à ses entrées dans les entrailles du pouvoir se moque éperdument du sort des pauvres fonctionnaires. En attendant que le syndicat et le ministre accusés de laxisme puissent réagir pour mettre fin à cette gestion inhumaine de la part d’une femme, le voleur encouragé par les propos de la Segale continuent de plus belle. Le dernier cas de vol remonte à ce mercredi 03 septembre 2014. Un agent du nom de Sidi Lamine Koné a constaté la disparition de sa moto à 11 heures.
En plus de ces cas de vols, Les agents, constamment victimes d’accidents de travail, ne bénéficient d’aucune assistance du service. Quant au comité syndical, il est resté jusque là étonnement muet. A-t-il peur de la Direction ou est-il complice ? Telle est la question que nous allons répondre dans nos prochaines parutions.
Jusqu’à ce jour, aucun de ces objets volés n’a été retrouvé. Curieusement, ni la Direction, ni le Ministère de la culture (qui sont informés à chaque vol) n’ont entrepris une quelconque action pour arrêter ce fléau. Désemparés, les agents de la Direction nationale du Patrimoine culturel ne savent plus à quel Saint se vouer ?
Pour eux, trop c’est trop. Comment un service sérieux qui a un gardien peut être victime d’une telle situation sans que celui-ci soit inquiété ? Selon certaines sources, l’incapacité et la mauvaise volonté du Directeur national Lassana Cissé et son Adjoint Moulaye COULIBALY seraient à la base de cette situation.
Pour les agents, l’atteinte des objectifs fixés par le président IBK sur le plan culturel risque d’être compromise si les mesures urgentes ne sont pas prises pour recadrer particulièrement Mme Haïdara Aminata Sy, Ségal et Moulaye Coulibaly, Directeur National Adjoint du Patrimoine Culturel. Désormais, en cas de défection de leur matériel informatique, les agents refusent désormais d’utiliser leur propre ordinateur. Si cela continue, c’est toute l’administration qui risque d’être paralysée.
A suivre dans nos prochaines parutions, les frasques qui ont conduit au limogeage de Mme Haïdara du palais de la culture par Mme Diallo Fadima Touré, ex ministre de la culture et les dessous de sa nomination comme Segal. En plus, certaines voix commencent à décrier la gestion inhumaine de sa majesté au sein du département.
A suivre…
Kalifa Guindo
SVP, la pauvre dame n’est pour rien , ce que nous avons semé, c’est ce que nous récoltons aujourd’hui. je crois que la démission est permise par l’administration, personne n’est obligé de rester fonctionnaire à vie , bandes d’incapables, laissez la pauvre dame en paix .
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