La sanction infligée à l’ex-secrétaire générale la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali est soutenue par de nombreuses femmes promotrices d’ONG.
Après la diffusion d’une déclaration à la télévision nationale ORTM, rejetant l’assemblée générale, organisée le dernier samedi de l’année 2017, par la secrétaire générale de la Coordination des associations et Ong féminines du Mali (CAFO), Mme Dembélé Ouleymatou Sow, dont la mandature est en cours, la vice-présidente de l’organisation féminine, Mme Keita Fatoumata Cissoko, assurant l’intérim de la présidence passe à la défensive. Mme Keita Fatoumata Cissoko et ses colistières ont organisé une conférence de presse,le vendredi dernier au siège de la CAFO, pour informer l’opinion nationale, surtout les femmes sur la situation qui prévaut au sein de leur organisation faitière.
Pour la présidente par intérim, conformément aux statuts et règlement qui régissent le fonctionnement de leur organisation, elle est la seule éligible à organiser une quelconque assemblée générale. Laquelle devrait servir au renouvellement des instances fonctionnelles de la CAFO. Avant, la tenue d’une telle assise, le bureau procède d’abord au renouvellement des instances de base. Et pour ce faire, le bureau intérimaire est déjà à la tâche pour parvenir à une association consensuelle, acceptée par toutes les femmes du Mali.
Surprise de l’attitude de la secrétaire générale, Mme Keita Fatoumata Cissoko et d’autres refusent de reconnaitre le bureau mis en place et décident de la suspendre de ses fonctions. Selon elle, les raisons de cette suspension sont entre autres : les discrédits apportés sur la CAFO, là où il faut faire sa promotion ; la concurrence ouverte contre l’organisation au profit d’une fédération qu’elle gère ; le refus pour elle de se conformer aux décisions de la CAFO ; les agressions verbales etc.
Jugeant l’attitude de Mme Dembélé Ouleymatou Sow et certains de ces complices, contraire aux textes de leur organisation, le bureau intérimaire a pris la décision de la suspendre de toute activité en rapport avec la CAFO. « Face à cette situation hautement néfaste à la cohésion du mouvement associatif féminin et à la promotion féminine dans notre pays, le bureau exécutif national de la CAFO a décidé de prendre ses responsabilités, face à l’histoire et face aux femmes maliennes qui lui ont fait confiance, en vous suspendant de vos fonctions » a déclaré Mme Keita Fatoumata Cissoko.
Notons que cette rencontre avec les journalistes a mobilisé unparterre de femmes promotrices d’ONG aux côtés de la présidente par intérim. Elles soutiennent toutes la sanction infligée contre l’ex secrétaire générale. Certaines d’entre elles demandent d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités, par rapport aux agressions verbales dont a été victime le personnel permanent. D’autres, par contre veulent la radiation à vie de Mme Dembélé Ouleymatou Sow et ses complices.
La CAFO, il faut le rappeler,est l’émanation d’une coordination d’ONG féminines au Mali. Elle est faite pour revendiquer et défendre, conformément aux lois de ce pays, les droits des femmes et leur épanouissement.
Une affaire à suivre…
Diakalia M Dembélé
Le texte doit s appliquer à tout le monde et non seulement à un individu. Le même texte prévoit que quand tu entrepris des actions politiques où tu es appellé pour un poste ministériel ou autres…tu dois démissionner de la CAFO mais jusque là Mme le Ministre Oumou a refusée de démissionner. Elle ne pas au dessus de la loi et la CAFO aussi ne l appartient pas. Le comportement de Oumou montre que ya pas des femmes capables au Mali pour diriger la structure à part elle. Sortons du suivisme.
On s en l influence des politiques derrière tout ca🙌🙌🙌 la pagaille partout!👏👏
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