Dans le cadre de la semaine de l’Intégration africaine, la coalition Droit, Intégration et Médiation qui est l’une des cinq coalitions de la CAFO en partenariat avec la Délégation générale de l’intégration africaine a organisé le vendredi 13 octobre 2017, un atelier de formation à l’intention des femmes opératrices sur les avancées et les insuffisances des textes et conventions de la CEDEAO en faveur de l’intégration. C’était au siège de la CAFO, sous la présidence du délégué général de l’intégration, Cheik Keita.
Cet atelier sera une occasion pour les 50 femmes opératrices et élues, membres de la CAFO, de renforcer leurs capacités. Car, l’objectif visé à travers ce travail est d’examiner les mécanismes institutionnels de la CEDEAO à savoir les organes mis en place, les processus décisionnels, la nomenclature de l’organisation régionale, les textes et convention en faveur des personnes et leurs bien.
Dans son intervention, le représentant du maire de la commune III, a fait savoir que les femmes au Mali ont beaucoup contribué par rapport à l’intégration et dans tous les domaines. Il a souligné que l’intégration doit être une intégration d’actions et que dans le cas particulier du Mali, elle doit être des actions allant à l’endroit de la paix et de la réconciliation, de progrès, culturel, social et économique.
La Présidente par intérim de la CAFO, Mme Keita Fanta Sissoko, a remercié les participantes qui sont venues pour cette cause bien connue qui n’est autre que la leur. Selon elle, qui parle d’intégration parle de la femme et qu’il ne peut y avoir de l’intégration sans la femme du fait qu’elles sont les mieux intégrées. Plus loin, elle a souligné que si la femme est intégrée, c’est le pays qui intégré.
Au dire de la coordinatrice de la CODIM, Mme Ly Fatoumata Coulibaly, cette formation s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’intégration africaine qui est une politique du ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine à travers la Délégation générale à l’intégration africaine. De même, elle a expliqué que cette formation est le fruit du cadre partenarial entre la délégation générale à l’intégration africaine et la CAFO à travers sa coalition CODIM.
Selon, Mme Diallo Kama Sakiliba, représentante du ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, l’intégration ne pourrait jamais se faire sans les femmes. A l’en croire, quand on parle de l’intégration il faut penser aux femmes opératrices économiques du fait que ce sont elles qui traversent les frontières et qui sont confrontées aux tracasseries entre les différents pays de l’Afrique. Pour elle, quand ces femmes maitrisent les textes et qu’elles connaissent les avancées et les insuffisances, ceux-ci pourraient les aider ainsi que les pays du fait que l’économie de développement des Etats repose sur les femmes.
Par ailleurs, le Délégué général de l’intégration, Cheick Keita, a apprécié cette initiative, tout en déclarant que si les femmes décident de s’approprier des textes et convention de l’intégration, cela va permettre aux Etats d’aller de l’avant, tout en améliorant les choses. Ainsi, il a souligné aux femmes la nécessité de maitriser ces textes.
Ousmane Baba Dramé