La gestion du directeur de Caece Jigiseme Modibo Mory ne semble plus faire l’unanimité. Le comité syndical souhaite sa destitution sans quoi l’arrêt de travail sera observé sur les zones d’intervention de cette entreprise. Dans un communiqué qui nous est parvenu, le comité syndical de Caece Jigiseme a dévoilé beaucoup d’anomalies qui seraient à l’origine de la demande de sa destitution. Parmi les difficultés citées, figurent : la perte inquiétante des clients et la dégradation considérable des portefeuilles crédit au sein des caisses de base ; la démotivation des employés en leur mettant sous une forte pression rendant ainsi difficiles les conditions de travail ; la non contribution du directeur au développement de l’entreprise. Poursuivant, ledit communiqué stipule que Modibo Mory Diarra ne favorise pas la confiance et l’écoute indispensable à la relation entre partenaires sociaux si important pour un climat social apaisé dans l’entreprise. En lieu et place du dialogue, le directeur utilise des intimidations. Tous ses maux ont conduit le comité syndical après une réunion extraordinaire tenue le 27 février 2021 statuant sur la résolution d’observer une grève de 72 heures reconductible à 96 heures ou plus jusqu’à la satisfaction totale et entière aux revendications du personnel. A la suite de cette assemblée, il a été décidé de lui révoquer. C’est ainsi que le comité syndical demande au conseil d’administration de nommer un candidat ou une candidate pour assurer l’intérim. Ladite grève commencera le mercredi, 17 mars 2021 pour se terminer le 19 mars 2021. Elle sera conduite pour 96 heures à partir du 22 mars.
Centre Etat civil de Niamakoro :
La maire déléguée sème le bordel
De plus en plus, des voix s’élèvent à Niamakoro, à la Cité Unicef et une bonne partie de Faladié Socoro et Faladié Solola pour dénoncer le comportement de Mme Camara Fatimata Coulibaly, maire déléguée au Centre secondaire d’Etat civil.
Arrivée à la mairie par la bénédiction du maire de la Commune VI, cette dame qui ignore sûrement les attributions d’officier d’Eta civil est devenue un cauchemar. Le quotidien dans ce centre secondaire se résume par le retard et l’absentéisme du maire délégué et le mauvais comportement des agents de saisie. Obtenir un document administratif relevant de la compétence de la mairie ou une simple légalisation d’un diplôme relève un véritable parcours du combattant.
Selon certains agents dudit centre, la patronne des lieux ne pointe jamais le nez à la mairie avant 10 heures. Selon notre interlocuteur, face à cet état de fait, les agents demandent aux usagers de venir récupérer leurs documents entre 15h30 minutes. Plus grave, ce rendez-vous n’est jamais respecté par la faute de la bonne dame et souvent l’usager est obligé d’attendre le lendemain pour obtenir satisfaction.
Ce comportement contraire aux principes de fonctionnement des services publics entrave les démarches administratives des usagers qui sont pour sa grande majorité des jeunes qui constituent des dossiers de concours. Face à cette situation, le Conseil communal est interpellé pour rappeler à l’ordre la maire déléguée de Niamakoro
Il est temps pour Mme Camara Fatimata Coulibaly de se ressaisir et se mettre aux services de la population pour laquelle elle est à la tête de ce centre d’Etat civil.
N.D
Source : L’Alerte