CAD-MALI : La Coalition affûte ses armes face aux Décisions du sommet 2011 du G8

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Le consensus de Washington, 30 ans après, le bilan de la mondialisation des résistances et des alternatives, les nouvelles actions de solidarité internationale des peuples, les privatisations au Mali, l’Assurance Maladie Obligatoire, les élections de 2012 ont été entre autres points saillants du discours du président de CAD-MALI M. Sékou Diarra lors de l’ouverture des manifestations populaires que son organisation a prévues cette semaine en marge du sommet du G8.

C’était à son siège à Djelibougou, le 25 mai 2011. Selon le Président de CAD-Mali, M. Sékou Diarra, leur espace est ouvert, démocratique et populaire en opposition à l’espace fermé et répressif du G8 sur les impasses économique, écologique, politique, sociale, culturelle, gouvernance créées par la narration dominante. En rappelant la marche des leaders africains comme le président N’Kwame N’krumah, le président Amical Cabral », le président Sankara, le président de CAD-Mali a soutenu que c’est en lien avec cette panafricanisation des luttes pour la libération de l’Afrique qu’ils ont choisi de mobiliser le 25 mai contre les décisions unilatérales et antidémocratique du G8 à Deauville.

Le président de CAD-MALI a proposé des solutions pour construire de nouvelles actions de solidarité. Il s’agira d’abord de construire un autre Mali, une autre Afrique sur l’auto détermination, l’intérêt général, la primauté du droit à la vie et de la réintégration de l’économie dans la société. Le second est l’annulation des dettes odieuses et illégales, l’élimination des paradis fiscaux. Enfin, il a exigé une régulation de l’économique par les pouvoirs publics, la taxation des fortunes, la renationalisation des sociétés et entreprises d’Etat privatisées. Concernant l’AMO, le président de CAD-Mali a dit qu’on doit se poser la question de savoir sur quelle politique sociale elle se base dans un pays qualifié de « démocratie libérale ». Par rapport aux élections de 2012, il a indiqué que les citoyens doivent se mobiliser pour donner la primauté à la voix du peuple contre la voix de l’argent.

Fakara Fainké.

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