La Commission démocratique indépendante de médiation (CDI) progresse sur le terrain avec des vagues d’adhésions. Elle séduit la jeunesse de plusieurs localités du Mali dont Tombouctou, Gourma-Rharouss et Gossi. Une délégation conduite par son président, M. Makan Sidibé, est attendue la semaine prochaine dans les zones citées ci-dessus.
«La division n’est pas une fatalité, mais que bien au contraire. Il faudrait privilégier l’union sacrée, source d’épanouissement des Maliennes et Maliens», dit un adage populaire. La Commission démocratique indépendante de médiation (CDI) est attendue à Mopti, le 9 avril 2019, pour répondre à l’appel de la CDI de Mopti et de la population. Le 31 mars 2019, la jeunesse de Tombouctou et Gossi et celle du Gourma-Rharouss recevront la visite de la CDI avec sa tête son président Makan Sidibé. Cette information a été donnée lors d’un point de presse animé mercredi 3 avril 2019 au siège de l’association par son président, Makan Sidibé.
Au cours du point de presse, Makan Sidibé fera savoir que la Commission démocratique indépendante de Médiation (CDI) sera reçue respectivement par les présidents Issouf Cissé CDI/Tombouctou, Abdoulaye Traoré CDI/Gourma-Rharouss et Amadou Diouf CDI Médiation/Gossi. Selon Makan Sidibé, ils sont actuellement à pied d’œuvre pour la paix et la stabilité dans ces zones.
Pour ce faire, a-t-il précisé, leur démarche est simple et elle vise en toute humilité à créer les conditions de rapprochement entre tous les fils de notre beau pays et à les convaincre pacifiquement de surmonter toutes les causes malsaines engendrant la méfiance et la suspicion entre eux.
«Notre stratégie consiste à nous approcher de tous les acteurs et parties prenantes aux conflits qui minent notre commune détermination de vivre en commun, mais aussi de prendre attache avec toutes les bonnes volontés où qu’elles se trouvent pour une mobilisation en faveur de la construction du Mali», a martelé M. Makan Sidibé.
Aux dires du président Sidibé, il s’agit de persuader les jeunes que la seule alternative qui s’impose à nous tous (enfants du même pays) est la cohabitation pacifique entre nous. «Nous devons combattre farouchement tout ce qui est source d’apartheid interne au Mali. Nous devons nous opposer à la «Ghettoïsation» de notre société», estime-il.
Signalons que la CDI est un groupe de citoyens de toutes conditions et de tous horizons. Elle cotise pour mener ses activités pour la réconciliation des cœurs.
Ousmane DIAKITE