Les ONG tirent la sonette d’alarme sur la situation des réfugiés maliens au Burkina Faso, et plus précisément la situation des enfants. Plus de 25 000 enfants déscolarisés par le conflit dans le nord du Mali sont sur le point de décrocher définitivement, si des dispositions ne sont pas prises dans l’urgence pour assurer leur scolarisation, selon la fondation Terre des hommes. Du côté de Unicef, on assure que des efforts sont faits pour éviter une catastrophe.
Malgré les efforts du gouvernement burkinabé, de nombreux enfants réfugiés maliens n’ont pas pu continuer leurs études au Burkina Faso. Et si rien n’est fait, la situation sera la même l’année prochaine.
Fadimata Walett Oumar, représentante des femmes réfugiées maliennes à Ouagadougou, salue les efforts du gouvernement : « L’Etat a fait de son mieux pour nous dire qu’il y a des écoles plus proches, où les gens peuvent amener les enfants. Mais ils ne sont pas préparés à ça. Les gens sont tellement dépassés par ce qui s’est passé ! Et en plus, les écoles burkinabés sont saturées aussi ».
Environ 25 000 enfants réfugiés maliens risquent de se retrouver dans la rue. Thierry Agagliate, délégué de Terre des hommes, appelle l’ensemble des acteurs concernés à se mobiliser, pour rassembler les 1,7 millions de dollars nécessaires à leur scolarisation.
« Dans la zone du Sahel, par exemple à Ferrerio, où nous envisageons de démarrer des activités, là il y a clairement des besoins. Il y a vraiment une insuffisance aussi, de capacité des écoles actuelles à recevoir ces enfants. Donc, il y a effectivement besoin de développer des classes supplémentaires dans les écoles existantes, et aussi d’ouvrir ce que l’on appelle les classes paillotes, directement sur le site, notamment pour les plus jeunes ».
Du côté de l’Unicef, on assure que des actions sont en cours pour venir en aide aux élèves réfugiés maliens. Sylvana Nzirorera, représentante résidente adjointe de l’Unicef au Burkina Faso : « Nous sommes en train de multiplier le matériel éducatif du Mali, pour permettre à ces enfants maliens de suivre un enseignement adapté. Et nous recherchons les enseignants, et ces enseignants-là, on les recherche à l’intérieur des réfugiés eux-mêmes ».
RFI/ 04/06/2012
—-L’AVENIR DU MALI EN DANGER—-
Ceux qui disent que ce coup d’etat a ete une delivrance du peuple malien vous avez vu ? 25.000 enfants qui ont besoin d’etre scolariser,et ca c’est seulement une partie des refugies maliens au burkina.Combien y en a t-il au Niger? en Algerie? en Mauritanie? dans les 3 regions du nord? au sud?
Ce coup d’etat a mis en cause l’avenir meme de ce pays,non seulement on doit tuer tous les acteurs du coup d’etat,mais aussi tous les supporteurs, sinon ce pays ne peut pas avoir un bon chemin pour redemarer.
INSULTEZ MOI COMME VOUS VOULEZ
Le Mnla est-il au courant de ces gens là que eux-mêmes ont poussé à l’exil ?!
Si oui, que fait-il pour eux ?!
Dieu ne dort pas !
Le MNLA ne dort pas, Dieu ne dort pas mais toi kouroukanfougan tu dors et c’est la notre probleme.
L’Ecole malienne sur la scelete encore, c’est pourtant l’ame de notre developpement qui a ete negligee depuis le 19 Novembre 1968 par GMT, AOK et ATT.
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