Le quiproquo entre le Garde des Sceaux et ses collaborateurs de la magistrature s’enlise et permet aux avocats d’en faire leurs choux gras, pour le plus grand bien de l’indépendance de la justice. La manifestation la plus récente de cette nouvelle donne remonte à vendredi dernier, à l’occasion d’un conclave du Conseil supérieur de la magistrature. Siégeant en matière disciplinaire la session, que nous avons suivie de près au Palais de la Cour suprême, a été ajournée d’une semaine, à la demande d’avocats du magistrat en cause et en attendant de voir clair dans l’affaire.
Le dossier enroulé est visiblement un prolongement du bras-de-fer aux relents de défis et d’acharnement que le ministre le Ministre Bathily entretient avec la magistrature, depuis l’arrestation de collaborateurs – dont certains ont été mis mandat de dépôt pour corruption, avant de bénéficier d’une liberté sous condition.
Le substitut de la Commune IV, Idrissa Hamidou Touré, est pour sa part poursuivi en matière disciplinaire, mais le ministre n’a pouvait attendre un délibéré du Conseil supérieur pour intervenir personnellement dans son cas. Il a cru bon de s’illustrer par une première décision d’interdiction d’exercer contre le substitut pour, dit-il, faute grave commise dans l’exercice de sa fonction.
Ladite décision n’a pu résister au recours des avocats du magistrat incriminé, lesquels y ont décelé d’énormes irrégularités pour un spécialiste du Droit. En clair, celui qui éprouve du plaisir à terroriser ses collaborateurs, à leur taper sur les doigts pour des peccadilles, a été pris en défaut d’abus de pouvoir reconnu du reste par la Section judiciaire de Cour suprême. Cette haute juridiction a ainsi donné droit à une requête aux fins de sursis introduite par les avocats contre la mesure du ministre parce qu’il a passé outre ses prérogatives et violé certaines dispositions du Statut des magistrats.
Ce n’est pas tout. Comme si cela ne suffisait pas, le Garde des Sceaux est derechef revenu à la charge avec une mesure corrective, mais en ignorant, là également, que la suspension d’un magistrat requiert d’abord l’avis du Conseil supérieur de la magistrature, au nom de la sacro-sainte indépendance de la profession.
Conséquence, une première en République du Mali : la volonté d’un Garde des Sceaux de s’offrir la peau d’un magistrat a buté contre le courageux obstacle des juges administratifs.
A. Kéïta
Pauvre journaliste combien tu as empoché pour ce article. Sache que Dr Bath a fait plus d’une décennie à la magistrature. avocat, Formateur, Enseignant etc. Tous ces petits magistrats corrompus sont ses élèves je dis bien ses élèves. Qu’est ce qu’ils connaissent, si n’est pas de rançonner les gens. Mais DIEU ne dort pas. Tu vois, leur vie se termine souvent mal même très mal. Prenez conscience, toute bonne chose a un début et une fin. Tes magistrats n’ont qu’une simple maîtrise et ce qui sont malins vont acheter le DEA à l’ISPRIC ou ailleurs. Pire certains ont une maîtrise de l’AEEM. 4 à 5 mois de cours avec des grèves des sorties etc. quels magistrats véreux sangsues.
Vous magistrats, la majeure partie sont des incompétents, des corrompus; des lâches que sais-je encore. Si vous lui laisser allez en prison ou être congédié ou être radié, demain ça sera votre tour. Des incompétents réunis. L’incarnation de l’inconscience. Faites votre mea-culpa. Imaginez depuis ton intégration tu as rançonner combien de personnes ? Tu as empoché combien de billets. Allez réfléchir la nuit porte conseil. Continuez à vous protéger, mais toute bonne chose à une fin.
Je te suggère d’aller apprendre d’abord le français avant de venir raconter ta vie. Tu fais honte à la nation Maliba.
On dit un dossier enrôlé. Mis en rôle.
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