C’est à la d’une délégation importante que le secrétaire général Mamadou Baba Diakité du syndicat des domaines et du cadastre a été reçu hier au siège du syndicat autonome de la magistrature. A travers cette visite, il s’agissait pour le syndicat des domaines d’affirmer leur soutien à leurs collègues de la magistrature dans son bras de fer avec le gouvernement.
A son arrivée au siège du syndicat de la magistrature, la délégation du syndicat des domaines et du cadastre a été accueillie par le président du Sylima Hady Macki Sall. Ce dernier a, au nom des deux syndicats (Syndicat autonome de la magistrature et syndicat libre de la magistrature) s’est réjoui de cette démarche de leurs collègues syndicalistes.
Ainsi, les visiteurs du jour ont été largement édifiés par les magistrats sur le bras de fer qui les oppose au gouvernement qui, selon les magistrats, n’a pas respecté sa parole donnée.
« L’objet de notre présence, c’est pour apporter notre soutien moral et la solidarité syndicale à nos camarades syndicalistes de la magistrature et partager leurs souffrance et leur difficulté. Nous avons jugé opportun de les soutenir car la survie syndicale dépend de ce mouvement de grève. Pour moi, il ne s’agit pas de dire si oui ou non les revendications des magistrats sont fondées, mais du moment que le gouvernement a signé une convention avec le syndicat de la magistrature, il est dans l’obligation de respecter ses engagements. L’Etat est une continuité, même s’il veut mettre en cause l’accord entre les deux parties, la manière y a manqué » a expliqué Mamadou Baba Diakité.
Du côté du syndicat de la magistrature, les membres ont fort apprécié cette visite.
« En réalité, les syndicats ont compris que l’heure est à la solidarité syndicale car nous sommes face à un gouvernement qui est hostile à la revendication des travailleurs. Je pense que le syndicalisme est un droit constitutionnel que tout bon citoyen a le droit de défendre », selon le président du Sylima. Il ajoutera que depuis le lancement de ce mouvement de grève, ils ne cessent de recevoir des soutiens des syndicats mais aussi des organisations de la société civile et des regroupements politiques.
M.D