Accourue en urgence au chevet du Mali, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) peine, depuis un certains temps, à accorder les violons des frères ennemis maliens engagés dans un bras de fer qui risque d’être fortement préjudiciable à la paix et à la stabilité dans un pays déjà fortement fragilisé par les attaques terroristes.
En effet, après trois tentatives de conciliation entre Ibrahim Boubacar Keita (IBK) et ses contempteurs réunis au sein du M5-RFP, la situation n’a guère connu d’évolution positive, les positions restant figées. Même la trêve de la Tabaski décrétée unilatéralement par les croquants et que voulait mettre à profit la CEDEAO pour recoller les morceaux de la fracture sociale et politique entre les protagonistes, n’a pas réussi à ramener la sérénité sur les rives du fleuve Djoliba. En effet, ses propositions de sortie de crise dont les dernières émanent d’un sommet extraordinaire des chefs d’État tenu par visioconférence, le 27 juillet dernier, n’ont pas été jugées suffisantes pour calmer la furie des manifestants.
En volant d’échec en échec, on se demande si la CEDEAO ne finira pas par jeter l’éponge
Conséquence, c’est dans une ambiance de veillée d’armes que les Maliens ont fêté la Tabaski 2020 ; les manifestants ayant promis de redescendre dans la rue dans les prochains jours s’ils n’obtiennent pas gain de cause. Le pire est qu’en volant d’échec en échec, on se demande si la CEDEAO ne finira pas par jeter l’éponge. D’autant que les protagonistes, en l’occurrence les leaders de la contestation, ne semblent montrer aucune disposition d’esprit à mettre de l’eau dans leur… thé pour donner une chance à la paix, en s’arc-boutant sur la démission du président IBK comme condition sine qua non, sachant que la CEDEAO y a clairement fixé une ligne rouge à ne pas franchir. Un jusqu’au-boutisme qui pourrait cacher des dessous inavoués. En tout cas, ces derniers voudraient récuser la médiation de la CEDEAO en qui se reconnaît pourtant la communauté internationale, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Oubliant qu’à la suite de l’intermède des bras coupés, c’est grâce à cette même communauté internationale que le Mali est resté debout. Aussi, c’est à se demander si en rejetant systématiquement du revers de la main toutes les propositions, les protagonistes de la crise ne se sentent pas, chacun en ce qui le concerne, suffisamment forts pour aller à la confrontation. Mais ce faisant, ils jouent avec le feu et à force d’imprudence, ils risquent de se brûler les doigts. Car, si l’on sait généralement comment commencent de telles crises, on ne sait jamais, par contre, quelle en sera l’ampleur encore moins comment elles vont se terminer. Il faut donc arrêter de tenter le diable au risque de brûler le pays, ou le voir échoir entre des mains indélicates. C’est le véritable danger qui guette aujourd’hui le Mali. Mais tout le monde, à commencer par la CEDEAO et au-delà d’elle, la communauté internationale, semble voir venir le danger de loin, sauf les Maliens qui, visiblement, continuent avec plaisir de jouer à se faire peur.
Aucun sacrifice ne doit être de trop pour les protagonistes qui prétendent aimer le Mali plus que leur propre personne
En tous les cas, dans le contexte sociopolitique complexe qui est celui du Mali aujourd’hui, on ne peut pas mettre la main au feu que certains des leaders politiques et religieux de la contestation, n’ont pas d’autres objectifs aux antipodes des intérêts du peuple malien. C’est dire si autant on peut comprendre l’exaspération des contestataires et ne pas absoudre IBK des péchés de mal gouvernance qui lui sont reprochés, autant il paraît difficile de donner le bon Dieu sans confession à l’imam Dicko et à tous les politiciens qui cherchent à tirer les marrons du feu. D’autant que rien ne dit que ceux qui professent aujourd’hui le « dégagisme » d’IBK, feraient mieux que ce dernier. Rien n’est d’autant moins sûr que beaucoup des leaders politiques de la contestation d’aujourd’hui, soient d’anciens produits du même système. À ce titre, l’on peut se demander ce qu’ils ont de mieux à proposer au peuple malien, qu’ils n’aient pu mettre en application quand ils étaient aux affaires. En tout état de cause, seul, aujourd’hui, doit compter l’intérêt supérieur du Mali. À ce titre, aucun sacrifice ne doit être de trop pour les protagonistes qui prétendent aimer le Mali plus que leur propre personne. On ne demande qu’à les croire. Mais plus que par les mots, c’est par leurs actes qu’ils pourront traduire leur véritable amour pour la patrie, en ces moments pénibles et cruciaux où notre cher Maliba vacille dangereusement sur ses fondements. C’est dire si au-delà des médiations et autres menaces de sanctions, les protagonistes de la crise ont l’impérieuse nécessité de trouver un modus vivendi pour sauver la maison commune. C’est pourquoi l’on ose espérer qu’après être restés jusqu’ici sourds aux appels des hommes, ils sauront entendre la voix de Dieu et de la sagesse pour donner une chance à la paix et sortir le Mali de la mauvaise passe qu’il traverse.
A. Diallo
@pintades de Boua: IBK n’a plus les facultes mentales pour reflechir sur ce qu’il doit faire, il est malade et sa famille ne veut pas le reconnaitre et pense toujours aux privileges du pouvoir, sinon en effet depuis 2013 que Boua le ventru IBK a pris le pouvoir, les Maliens n’ont vu aucune amelioration sur le plan securitaire, scolaire, economic, et developpemental en general, tous les jours du sang Malien coule, Seule la corruption et la surfacturations se sont developpes et l’impunite est devenue epidemique. Boua le ventru IBK est malade mentallement et il doit partir pour le Bonheur du Mali et des Maliens.
🗿LA SECURITE C EST L AFFAIRE DU PEUPLE MEME PAS UNE ARMEE A FORTE RAISON UN PRESIDENT NE PEUT ASSURER VOTRE SECURITE! LEVEZ VOUS ET COMBATTEZ LES INTRUS QUE VOUS CONSIDEREZ VOS CORELIGIONNAIRES!🗿
Dire mii parmi le M5, Dicko consorts qui nest pas un igoiste, arrogant? Chaqu’un aura ca responsabilite apres.
des malhonnetes, ils ete dan le gouvernement combien de fois et pour combien de temps? ils on apporte quoi pour le Mali? la desastre du Malu est commence depuis Fevrier 1992… laisse ibk en paix.
IBK est ce qu’il faut a notre Maliba
Dicko et son parti vont faire gagner du territoire aux djihadistes
Le peuple ne veut pas de Dicko et d’extremistes au pouvoir
LA question est a qui la faute ? De ce que je sais IBK a accepté un gouvernement d’union national mais le MP5 ne veut pas de la paix !
Journaliste Diallo, la question qu´on se pose : Y a-t-il la paix et la stabilité en ce moment au Mali après 7 bonnes années d´incompetence et d´incapacité de IBK à la tête du pays. De 2013 à 2020 l´insécurité s´est elle empirée. Les maliens vivent dejà depuis 2018 dans le chaos total. Demandez aux populations qui vivent à Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et Menaka. Ce journaliste est un proche du regime cést tout. Donc il defend l´indefendable. Si IBK aime ce pays dès les deux premieres marches il aurait discuter face à face avec les leaders du M5 et puis prendre les mesures adequates pour le redressement du pays.
On avait pas besoin de la CEDEAO pour venir faire du tourisme et de la distraction.
IBK n’a plus les facultes mentales pour reflechir sur ce qu’il doit faire, il est malade et sa famille ne veut pas le reconnaitre et pense toujours aux privileges du pouvoir, sinon en effet depuis 2013 que Boua le ventru IBK a pris le pouvoir, les Maliens n’ont vu aucune amelioration sur le plan securitaire, scolaire, economic, et developpemental en general, tous les jours du sang Malien coule, Seule la corruption et la surfacturations se sont developpes et l’impunite est devenue epidemique. Boua le ventru IBK est malade mentallement et il doit partir pour le Bonheur du Mali et des Maliens.
Quelle autre catastrophe a s’attendre quand 80% du territoire national sont deja est occupes par les Jihadistes et terroristes sous Boua le ventru IBK, le nullard et le faineant qui passe le clair de son temps a dormir, Boua le ventru IBK doit partir car c’est lui le feu qui continue de bruler le Mali. Diallo Djeli n’a rien compris de la situation en ecrivant un torchon car il ne vit pas la realite Malienne ou comme tous les journalistes vegetatifs il a recu quelques CFA de Boua le ventru IBK le Mande Zonkeba ani Mande Fougarikeba ani Mande Galontiguelikeba.
Bonne analyse. Les maliens risquent de se faire harakiri s’ils ne prennent garde. Beaucoup de manifestants n’ont ni un idéal ni une vision politique. Ils sont prêts à faire de n’importe quoi pour plaire à leurs guides. Ceux qui parlent de difficultés actuelles doivent être honnêtes intellectuellement. Le plus grand problème aujourd’hui au Mali c’est l’insécurité qui n’est un cas isolé, c’est tout le sahel qui en souffre. En ce qui concerne les détournements et la mauvaise gouvernance, il y a voies à suivre pour exiger de rendre compte au peuple sans passer par les exigences anti-républicaines.
J’ai beaucoup aimé cet article. Celui-la, c’est un journaliste qui aime le Mali. Si IBK se reveillait un beau jour et démissionner, ce sera le chaos dans ce pays. C’est lui qui tient le Mali actuellement. On nous dit que le président de l’AN est mal élu et qu’il doit démissionner. Qu’est-ce qui restera des institutions du mali sans ces deux piliers? Plus d’AN, plus de PR => chaos, sauf si l’armée confrontée aux djihadistes prennent le pouvoir pour dissoudre toutes les instituons démocratiques et mettre sur pieds un comité de salut national qui va durer au moins pendant deux ans et il n’y aura plus de manifestations démocratiques. Les algériens ont tout tenté pour faire partir la vieille garde accusée de corrompue pendant un an, ils n’ont jamais réussi ce qu’ils voulaient et c’est tant mieux pour ce pays. Un système, on le change pas en voulant faire partie des gens pour les faire remplacer par d’autres qui ont déjà été au pouvoir. Chers frères maliens, relisez bien cet article, et j’espère que ce journaliste sera bien lu et compris.
Quand les gouvernants ne tiennent plus leurs promesses,ceux qui sont supposés neutres ont un goût prononcé pour l’argent,les gouvernés n’ont autre recours que de défier les gouvernants.
Non très cher journaliste, les maliens ne jouent pas avec le feu, mais ils recherchent leur dignité, rechercher sa dignité est une chose qui détermine l’existence même des hommes et femmes d’un pays, cela il faut que vous le sachez rapidement. Nous sommes dans une dictature totale et personne ne l’ignore aujourd’hui. Il faut que le monde sache que c’est IBK qui ballonner son peuple, cela est impossible aujourd’hui, car la façade de démocratie obtenue en 1991 a été totalement transformée de nos jours à une dictature très grave en mettant l’argent au service de la démocratie. Ce qui reste certain, cette lutte fera tomber IBK et acolytes très bientôt, mieux vaut que lui et ses collaborateurs décident de revoir leur copie s’ils ne veulent pas être à la base d’une histoire tragique de ce pays dont les fils acceptent trop de bêtises des régimes depuis la colonisation. Nous sommes dans l’oeil du cyclone. Comment les hommes vivant au Mali peuvent-ils dire que IBK est constitutionnel aujourd’hui? Tout le monde sait qu’il a triché en 2018 pour passer, mais nous restons certains qu’il nous a mis dans le feu.
Le Mr a Koulouba a participe a plus de 700 conseils de ministres,il a dirige le parti majoritaire et la primature pendant 6 ans,il a ete president de l’AN durant 5 ans,ca fait 7ans qu’il est president de la republique avec une majorite parlementaire acquise a sa cause ,faites juste le
B I L A N de son parcours et vous verrez.
” Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la betise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.”
Albert Einstein
Tres bon article a mediter par tous les maliens. Ble goude en cote d’ivoire organisait des marches gigantesques contre la communaute internationale en ignorant les mises en garde de la cedeao, on sait comment ca s’est terminer pour le pays. Les 30% du mali du sud risque de sombrer dans la guerre civile.
Mais 80% du territoire national est occupe par les Jihadistes et terroristes deja sous Boua le ventru IBK, le nulard et faineant qui passe le calir de son temps a dormir, Boua le ventru doit partir car c’est lui le feu qui continue de bruler le Mali. Diallo Djeli n’a rien comrpis de la situation en ecrivant un torchon et ali ne vit pas la realite Malienne.
C’est ce que ali et ses mentors ont toujours souhaité pour ce pays et pour les maliens, c’est ce qui nous vient à l’esprit quand on voit certaines situations créées et maintenues, nous les surmonterons par la grâce d’Allah.
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