La révélation a été faite il y a quelques années par des chercheurs de l’hôpital cantonal de Genève.
Tombée comme un couperet dans le monde de l’industrie alimentaire, les résultats de cette étude avaient fait l’objet d’un débat intense, mais les arguments scientifiques avancés par les chercheurs n’ont jamais été démentis par la communauté scientifique internationale. « Les matières plastiques en question contiennent un élément cancérigène appelé Diethylhydroxylamine (DEHA) qui se fortifie et se multiplie dans la bouteille au contact des rayons solaires. » nous a confirmé un spécialiste français contacté sur Internet.
Selon une autre source indépendante, ce phénomène s’accélère et se développe très vite, lorsque l’emballage est plusieurs fois utilisé ou recyclé pour des besoins de conservation de produits alimentaires.
Conserver du lait, de l’eau minérale, du vin, des boissons sucrées dans ces matières plastiques constitue donc un réel péril pour la santé publique.
Au Mali, les sociétés de production d’eau minérale utilisent les emballages plastiques incriminés par la communauté scientifique internationale.
Selon un spécialiste malien, le taux de patients souffrant d’un cancer évoluerait de façon spectaculaire alors que, dit-il il n y a aucun service spécialisé en cancérologie au Mali. Même si les statistiques ne sont pas disponibles. Cette évolution n’est elle pas liée à la consommation de produit sous emballages plastiques ? « Il faut éviter les conclusions hâtives. Les emballages plastiques ne sont pas les seules sources de cancer, même si nous en déconseillons l’usage ; parce les résultats d’une étude scientifique sont toujours à prendre au sérieux » estime un médecin
.Au Mali, tous les spécialistes connaissent les dernières évolutions de cette étude dont les résultats ont été communiqués à la communauté internationale pour dispositions à prendre.
Au Mali, ni le gouvernement, ni même les services de santé n’ont encore levé le petit doigt.
Nous avons contacté les services d’une société malienne qui produit des emballages plastiques. Son commentaire : « Nous produisons des emballages plastiques, mais nous détenons l’agrément du ministère de la santé. Nos produits passent dans les laboratoires de contrôles sanitaires. Donc soyez rassurés : nous ne commercialisons pas du poison. Nous ne prenons aucun risque avec la santé des Maliens. »
Tout comme beaucoup d’autres promoteurs d’industries alimentaires notre interlocuteur se croit en bon droit.
Pourtant, même s’il est vrai que même l’étude ne dit pas que le plastique est cancérigène, les conditions de conservation des produits sous emballages plastiques sont bel et bien, à l’origine de la production de la substance toxique qu’est le Diethylhydroxylamine.
Or, sur ce plan, les Maliens courent des risques énormes.
Il n’est pas rare de voir exposer au soleil des paquets d’eau minérale produite par certaines sociétés d’eaux minérales.
Personne ne peut prouver la qualité non cancérigène de ces eaux vendues à travers la ville.
M.C.
