Bourama Guéguéré : Un planton qui donne l’exemple !

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La responsabilité importe peu, c’est l’engagement patriotique qui compte. Chacun à son niveau a un rôle à jouer dans la construction citoyenne et pour servir l’Etat. Ce jeune planton du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique est un exemple à suivre.

Il est 6h09 quand j’arrive dans la cour de la Cité administrative où les gardes en charge des contrôles identitaires viennent à peine de commencer leur journée. Je me croyais le premier arrivant dans mon bâtiment (Bloc 11). Erreur ! Ayant fini d’avaler les marches de l’escalier de mon bâtiment, me voilà au 1er étage, épuisé sous le poids de mes affaires (sac à ordinateur, Ipad, des blocs-notes et autres téléphones…), je trouve un homme là, depuis… je ne sais quand. Il se nomme Bourama Guéguéré, planton de son état, Dogon venu (à Bamako) des Plateaux dogons il y a à peine une dizaine d’années comme d’autres jeunes de la localité, venus chercher une meilleure situation. Lui, à la différence de beaucoup d’autres de sa catégorie, a eu la chance d’être employé dans le cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique depuis quelques années. Un cabinet qu’il connaît par cœur et aime bien servir. En tant que planton, il a la réputation d’être une pièce maîtresse de ce département. «Le ministre peut ne pas être sur place, le service continue, mais quand Bourama Guéguéré n’est pas là, rien ne bouge», témoigne un ancien ministre de la Santé. Il est le premier à être à son poste, mais le dernier à le quitter. Pour dire combien ce jeune homme de la trentaine est travailleur, honnête et sociable.

Il n’est pas rare de voir ce jeune homme compléter de son argent les gaps du prix d’un article qu’on lui envoie acheter. «…A César, ce qui appartient à César…». Mieux, ce jeune homme ne fait jamais attendre quand il s’agit du bon fonctionnement du service. Voilà quelqu’un que j’ai l’honneur de vous présenter ! Venez à son école.

Comme récompense, j’essaye de partager mes pauses et mes heures creuses avec lui, aux fins de lui apprendre à lire et à écrire. L’Inspecteur de Police Ibrahim Dansoko, aide-de camp du ministre de la Santé, m’a devancé dans ce travail. Prière aux bonnes volontés de se joindre à nous pour aider ce jeune patriote à retrouver la lumière de l’alphabétisation.

CM/MSHP

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1 commentaire

  1. Vous n’avez pas encore dit ce qu’il a fait de patriotique. Il fait son travaille, ce qui est bien normale. Je suis déçu de cet article, je m’attendais à quelque chose d’extraordinaire.Mais, tout ce que vous dites là est bien ordinaire.Vous êtes un vendeur de vent!

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