Dans un message, le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boucadary Doumbia, rappelle que les contrôleurs de sa direction sont mobilisés jour et nuit pour faire respecter les prix fixés de commun accord avec les opérateurs économiques afin de lutter contre la rétention et les spéculations des marchandises. “Dans ce cadre, chaque jour, quatre équipes sillonnent les marchés pour s’informer sur l’importation des marchandises afin de faire respecter les prix des marchandises. Pour ce respect des prix, la DGCCC a joué un très grand rôle”, dit-il. Il signale que le gouvernement et les opérateurs économiques et les détaillants ont signé un accord pour faire respecter les prix fixés et le circuit de distribution des marchandises importées.
“Le gouvernement et les opérateurs économiques ont signé un accord pour fixer les prix et les faire respecter afin que les marchandises soient accessibles aux populations. Depuis un bon moment la subvention de certaines marchandises comme le riz et l’huile est arrêtée. Cette semaine, le sucre a été subventionné. Et nous sommes en train de surveiller le prix du sucre. Même s’il n’y a pas de subvention, les contrôleurs de la DGCCC sillonnent les marchés afin de faire respecter les prix des marchandises. Nous demandons aux commerçants de ne pas faire de la surenchère sur les marchandises. Par exemple, pour la vente des 100 kg du riz, le commerçant doit avoir un bénéfice de 500 F CFA. Il faut signaler que la rareté de la marchandise dans les marchés fait grimper son prix. Et cela, à cause des surenchères. Malgré tout, les contrôleurs font leur travail sans trop de tracasseries. Car, le commerce suppose des bénéfices. Il n’y a aucun problème si les commerçants respectent la marge de 500 F CFA. Mais s’ils outrepassent cette marge, ils seront réprimés“, précise M. Doumbia. Le DGCCC invite les Maliens à aider sa direction dans sa croisade contre la surenchère. “Nous demandons aux Maliens de nous accompagner dans la lutte contre la surenchère pour que les prix fixés soient respectés parce que le moment n’est pas propice à la surenchère. Leurs prix qui ont été fixés de commun accord doivent être respectés. En subventionnant des marchandises, le gouvernement renonce à des taxes. Donc, les commerçants ne doivent pas dépasser les bénéfices fixés de commun accord. Grâce à la subvention du gouvernement, les opérateurs économiques ont pu importer des marchandises. Ce qui fait que le marché est inondé de marchandises comme le sucre. Bientôt, le sucre du Mali sera dans les marchés. Ce qui permettra de stabiliser son prix. Le marché est aussi inondé de riz, même si de petites augmentations sont constatées à ce niveau. Chaque fois que le gouvernement renonce à ses impôts et taxes, la DGCCC s’emploie à faire respecter les prix fixés“, souligne-t-il.
Siaka Doumbia
Un service de contrôle des prix au Mali ? J’aurai bien voulu le voir en action. L’État nous a livré pieds et poings liés aux commerçants. En cette fin d’année, soyez attentifs aux dates de péremption des produits alimentaires. L’autre jour, j’ai acheté une bouteille de mayonnaise complètement avariée. Nos commerçants assurés qu’au pèlerinage prochain ils s’achèteront une nouvelle virginité ne vont pas se gener d’aller s’approvisionner dans les pays voisins de produits alimentaires en fin de cycle de consommation.
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