Boubacar Touré, information à la société Cissé technologies face à la presse “Nous avons accepté le prix de la carte d’identité biométrique à 6 000 Fcfa à contre cœur”

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Le gouvernement vient de confier la mise en œuvre de la Carte d’identité biométrique couplée à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à la société Cissé Technologies et son partenaire Imprimerie nationale française. Ainsi, le démarrage du projet est annoncé pour janvier 2018 et les premières cartes seront distribuées à partir de juin 2018.

ça y est ! Le marché de la carte d’identité biométrique vient d’être confié à la société Cissé Technologies et son partenaire Imprimerie nationale française. En d’autres termes, les deux partenaires ont finalement accepté la proposition de prix du ministère de la Sécurité et de la Protection civile relative à cette carte d’identité sécurisée couplée à l’Assurance Maladie. Il s’agit de 6000 Fcfa la carte au lieu de 13 000 Fcfa.

La révélation a été faite par le responsable informatique de Cissé Technologie, Boubacar Touré, lors d’un point de presse qu’il a animé, le lundi dernier. Selon lui, la mise en œuvre de ce marché a été confiée à la Société Cissé Technologie suite à un Appel d’Offres.  “Effectivement, nous avons eu un accord avec le gouvernement concernant la carte d’identité biométrique au prix de 6 000 Fcfa. Nous avons été le mieux disant concernant le rapport prix et qualité. Nous avons fait un effort significatif en accédant à la proposition du gouvernement relative au prix afin d’accompagner ce dernier qui offre gratuitement la première dotation des cartes à tous les citoyens. En outre, ce partenariat a tenu compte du pouvoir d’achat des citoyens qui devront acheter les cartes lors de leur renouvellement. Il faut préciser que nous avons accepté ce prix à contre cœur. Au départ, on avait proposé 13 000 Fcfa par carte.

Le projet doit démarrer à partir de janvier 2018. Nous comptons, en juin 2018, distribuer les premières cartes. Pour ce faire, nous avons besoin de recruter environ 700 jeunes dans un premier temps. Ce chiffre va naturellement augmenter avec l’accroissement des citoyens à enrôler “ dira le conférencier.

S’agissant les avantages, Boubacar Touré estime que “la carte d’identité biométrique répond aux normes internationales de l’Oaci et aux cas d’usage spécifiques de la région. Elle est dotée d’une puce sécurisée et contient des informations ou données biométriques sur le propriétaire de la carte et relatives notamment à son nom, prénoms, sexe, date de naissance, lieu de naissance, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales et photo faciale. Elle présente plusieurs avantages tenant, entre autres, aux systèmes de sécurité et de fiabilité rendant toute falsification impossible et aux usages multiples pouvant être faits de sa base de données”.

Ce projet, dira-t-il, est un véritable instrument d’intégration. “Cette carte biométrique intervient dans un contexte sécuritaire préoccupant. C’est un document de voyage qui va, non seulement simplifier les conditions d’entrée et de séjour des citoyens de l’espace Cedeao, mais aussi garantir leur sécurité” a-t-il précisé.

Pour Boubacar Touré, “la mise en place de la carte d’identité biométrique couplée avec l’Assurance Maladie a été un très bel exemple que la Cedeao a voulu partager avec tous les Etats membres en les conviant à Bamako. C’est un instrument d’intégration qui forge désormais une identité communautaire à toutes les populations de la zone Cedeao. A long terme, la Canam pourra s’appuyer sur cette carte unique pour faire évoluer ses services, notamment vers la prévention “. Avant de préciser : “la décision du gouvernement de coupler la carte d’identité avec la carte santé de l’Amo permet de répondre à la nouvelle exigence de sécurité tout en mutualisant les coûts de fabrication et en facilitant l’enrôlement des assurés, dans des conditions de sécurité maximale. A l’horizon 2018, l’opérationnalisation de la couverture médicale universelle fera augmenter significativement le nombre de bénéficiaires qui passera d’environ 800 000 de nos jours à 12 millions et élèvera le niveau d’exigence en termes de sécurité et de fiabilité des documents d’identification maliens auprès des autorités sécuritaires du monde entier. Dès la mise en place de la carte d’identité sécurisée, l’enrôlement sera grandement simplifié et allégé pour la Canam et les assurés puisque chaque citoyen sera désormais détenteur d’une carte d’identité que la Canam devra simplement activer pour que l’assuré bénéficie de ses droits”.         A.B.H

 

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Vous vous rendez compte que cette société passe de 13000 fcfa pièce à 6000 fcfa ? De qui se moque t’on ?

  2. Après le passeport , la carte d’identité qui sont des documents nationaux. En les confiant à des sociétés privées françaises , le Mali sous IBK renonce à une grande partie de sa souverainite nationale. Les caisses du trésor public étaient renflouées quotidiennement des dizaines de millions perçus à titre de délivrance de passeports, aujourd’hui ces fonds sont versés dans un compte privé à ECOBANK pour des groupes d’ecros. Ils ont tellement mange, qu’ils veulent encore privatiser la Carte d’identite nationale. Honte a cette mafia sous IBK dont le seul objectif est de s’emparer des sources de revenues du pays. Apres l’élection présidentielle de 2018, IBK ne serait plus le President de la Republique, tous ces marchés seront mis en cause et seront audited.

  3. les escrocs ont bien longue vie au Mali. Pauvre pays, j’en ai réellement honte, comment peut-on confier la destinée du pays à des escrocs et bandits?

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